Riviera Détente #21 – Kopi Luwak
Houlala ! J’en peux plus !
Raphaël CadumUn épisode guilleret et sans roadmap, en compagnie de Raphaël Cadum et d’un petit nouveau: Octave Berly, apprenti-philosophe. Nous y interviewerons l’année 2016, parlerons philosophie, de l’invention du bisou et nous rendrons hommage à George Michael. Le tout en dégustant un café-caca célèbre.
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RIVIERA DÉTENTE ÉPISODE 21 –KOPI LUWAK
* musique *
OCTAVE – Riviera Détente. Avec Henry Michel. Je suis Octave Berly…
RAPHAËL – Et je suis Raphaël Ruiz…
OCTAVE – En direct…
OCTAVE & RAPAHËL – …de la Lambda Cave !
HENRY – Riviera Détente ! Premier épisode… Premier épisode de l’année, de l’an de grâce, j’ai envie de dire, 2017 ! Ouééééé ! Bravo !
* applaudissements *
HENRY – Quelle année mes aïeux, quelle année ! Vous avez fucké 2016 ? Ah, on vous a vus, condamner 2016 sous toutes les coutures ! Eh bin, vous avez intérêt à être sympas avec 2017 qui raboule, chargée de promesses, chargée de… de bonnes énergies, je la sens bien cette année, moi ! Je la sens bien, malgré, tout, tout… toutes ces rodomontades, tous ces gens négatifs, tout ce pessimiste (sic !), au contraire ! Ça va être une année de partage, de fête, de rire, de joie ! Et euh… Riviera Détente sera là, à vos côtés. Et puis si… je sais pas, si y a plus Riviera Détente, y aura d’autres émissions, mais on sera là pour… pour mettre l’ambiance, ça c’est promis. Je suis très content d’être parmi vous aujourd’hui…
* la musique s’arrête brutalement *
HENRY – …et j’ai deux invités exceptionnels. La musique s’est arrêtée d’un coup.
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Une violence, dans cet arrêt de musique ! On va la remonter un petit peu. Voilà. J’ai deux invités exceptionnels. Enfin, exceptionnels… Deux invités inédits, puisque, alors, on a un nouvel invité, quelqu’un qui n’a jamais fait Riviera Détente, et vraiment, on l’attend tous énormément au tournant, il paraît qu’il est très, très drôle, donc euh… ça va envoyer. * rires * J’adore mettre à l’aise. C’est un autre neveu, on en parlait au tout premier épisode avec Raphaël de, du neveu qui était mon ex-neveu préféré, et qui a été rétrogradé malheureusement, et il s’agit d’Octave. Salut Octave !
OCTAVE – Salut !
HENRY – Ça va ?
OCTAVE – Ouais, ça va bien.
HENRY – J’ai volontairement coupé ton micro, pour qu’on t’entende moins bien que, que les autres personnes.
OCTAVE – Tu fais bien.
* HENRY glousse * – Je suis très content de t’avoir avec nous, Octave.
OCTAVE – Bin je suis très content aussi !
HENRY – T’es timide ou t’es pas… timide ?
OCTAVE – Je suis très timide.
HENRY – T’es très timide ? Mais c’est bien pour faire un podcast ?
OCTAVE – Mais je suis très content d’être là…
HENRY – Tu viens pour regarder l’émission ?
OCTAVE – Absolument.
* rires *
HENRY – Ouais non, si, si, ça va bien se passer. Octave, je pense que, il va donner tout son potentiel dans… dans de l’impro, je pense. Dans… dans du personnage, tu vois ? Te transcender dans quelque chose d’autre, quoi.
OCTAVE * hésitant * – Ouais…
HENRY – Tu vois, par exemple, c’est souvent une technique, c’est quelqu’un de timide, je vais te poser les mêmes questions, mais tu, par exemple, tu penses que tu es un facteur. D’accord ?
OCTAVE – M-mh.
HENRY – Un facteur. Pas spécialement euh… pas, pas typé, pas particulier, tu vas voir la différence. Bonjour Octave, ça va ?
OCTAVE * avec un ton de facteur * – Bonjour Monsieur.
* HENRY glousse * – Voilà, c’est parfait ! * rire * C’est magnifique ! * rire *
RAPHAËL – Exactement ce qu’un facteur dirait.
* rires *
HENRY – Et on a un autre invité, c’est Raphaël Cadum.
RAPHAËL – Ouiiii !
HENRY – Ouaaaaiiis…
RAPHAËL – Ça va ?
HENRY – Ça va et toi ?
RAPHAËL – Bien.
HENRY – T’es en vacances pour les fêtes de Noël ?
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Voilà.
RAPHAËL – Je repars dans deux jours, là.
HENRY – Ah ouais ?
RAPHAËL – Ouais. Il fait froid à Paris.
HENRY – Oui, il fait pas très, très chaud ici, non plus, hein. Faut pas… Faut pas exagérer hein !
RAPHAËL –Ça va. Ça va.
HENRY – Je suis content d’être avec vous les gars, on est euh… on est quel jour, là ? On est euh…
RAPHAËL – Mercredi !
HENRY – On est mercredi, on n’a pas préparé grand-chose, hein ? La dernière fois que j’ai préparé aussi peu c’était pour le Spécial Japon, mais j’étais avec le magicien…
RAPHAËL – Eh ouais.
HENRY – J’étais avec le magicien Patrick Patrick, et quand on a rien, c’est comme si on avait la locomotive chargée de charbon.
* rires *
RAPHAËL – C’est mieux.
HENRY – Donc on va faire un petit débrief’, on va parler… J’ai pris quelques notes quand même, là, juste avant, en enregistrant… en enregistrant le morceau de ce générique. Et puis on va parler. Alors Octave, tu… Tu… Laisses-moi deviner : tu… Tu es natif d’ici ?
OCTAVE – Absolument. Je suis Grassois.
HENRY – Et puis tu es monté à Paris pour faire tes études, et ta vie professionnelle.
OCTAVE – Mes études oui, la vie professionnelle… Pour les études.
HENRY – Ah ! Tu vas peut-être redescendre ?
OCTAVE – Hé ! C’est ce que mon papa disait toujours : Un Grassois revient toujours à Grasse.* rires *Il disait pas un Grassois, il disait un Cannois, mais…
HENRY – Ce qui est génial, c’est que toutes les villes ont exactement cette expression.
OCTAVE – Voilà.
* rires *
HENRY * avec l’accent du sud * – Un Montpelliérains revient toujours à Montpellier. * voix normale * Y a un proverbe… * avec l’accent provençal * Si l’en vint un jou, il revient pour toujou. * voix normale * Je sais pas quelle ville c’est mais c’est un slogan provençal qui dit « Si tu viens… » « Qui vient… qui veng… à Toulon ? Toulon on jou, li revien pour toujou ».
RAPHAËL – Oui ?
* rires *
HENRY – Oui ? Mais c’est euh…
RAPHAËL – D’accord.
HENRY – Ou alors c’est Sanary-sur-Mer. * avec l’accent provençal * Sanary. Je sais pas.
RAPHAËL – Ah !
HENRY – Je sais pas. Mais enfin y a une ville provençale où il y a ce slogan. Mais euh, ouais, voilà, j’ai que mes… euh… j’ai des neveux qui sont restés, j’ai un neveu, Nicolas, qui est à Marseille !
RAPHAËL – Ouais !
HENRY – Et Octave alors, tu étudies quoi, tu fais quoi dans… dans la life ?
OCTAVE – Alors, à Paris, je suis en Master de Philosophie.
* HENRY aspire de l’air admirativement *
RAPHAËL – Houlà ! Aïe-aïe-aïe-aïe…
HENRY – Master de Philosophie.
OCTAVE – Ah, je te cache pas que ça…
HENRY – Où ça ?
OCTAVE – À Paris I, à la Sorbonne.
HENRY – À la Sorbonne, ohlala…
RAPHAËL – Bravo !
* applaudissements *
HENRY – Ça, ça me fait rêver. Master de…
OCTAVE – Oui oh…
HENRY – Et tu portes des écharpes ?
OCTAVE – Je… ? Euh…* rires *N… Pas encore.
HENRY – Dis la vérité.
OCTAVE – Non.
HENRY – Portes-tu des écharpes…
RAPHAËL – Plusieurs écharpes.
HENRY – …à la Sorbonne, en Philosophie.
RAPHAËL – En même temps ?
* rires *
HENRY – Plusieurs écharpes ! Est-ce que le degré d’être à fond dans ce cursus requiert plusieurs écharpes superposées, oui ou non ?
OCTAVE – Euh… Je crois que c’est l’année prochaine, il me semble, c’est en Master II pour passer… euh…
HENRY – Ah toi t’es en Master I ?
OCTAVE – Ouais, et…
HENRY – C’est quoi ? Ça correspond à quoi dans mon langage à moi ? DEUG I ? Première année de DEUG ?
OCTAVE – C’est la quatrième…
RAPHAËL – Tu me demandes à moi ? Moi je connais pas moi…
OCTAVE – C’est, euh… Le DEUG c’est la Licence ?
HENRY – Non. Licence c’est trois ans.
OCTAVE – Ouais. C’est en mast… quatrième licence.
HENRY – T’as fait combien déjà d’années ?
OCTAVE – Quatrième année, Master I.
HENRY – Ah ! T’es en Mitrise.
OCTAVE – Maîtrise.
RAPHAËL * se moquant de l’accent Pied Noir pris par HENRY * – En mitrise !
OCTAVE – Mitrise !
* rires *
HENRY – En Maîtrise ! On disait à mon époque. C’était plus simple ! C’est compliqué, vous, maintenant.
RAPHAËL – Mais non, c’est super simple.
HENRY – C’est quoi alors la première année de ton cursus ?
OCTAVE – Bac, Licence, trois ans…
RAPHAËL – Licence trois ans, Master.
HENRY – Ouais mais… Voilà ! Bin nous, Licence, c’était seulement notre troisième année.
RAPHAËL – Oui.
HENRY – Tu fais DEUG, c’était sympa DEUG ! Y avait un petit côté…
RAPHAËL – DEUG…
HENRY – DEUG, y avait un petit côté tonique, un peu Snoop Doggy Dog…
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Et franchement…
RAPHAËL – Snoop Deuggy Deug !
HENRY – …c’est… ça faisait pas très grave. * rires *Ça faisait… Ça faisait fun ! Non mais c’est vrai : licence, tout de suite, ça plombe. Oh, première année de licence… Alors que nous, c’était DEUG ! DEUG 1, DEUG 2.
RAPHAËL – Et après, la troisième année, Licence ?
HENRY – Et DEUG 1 et DEUG 2, mais tu fais que la fête, on s’est tué ! Et après Licence, tu dis, ohlala, licence…
RAPHAËL – Oh ! Quand même…
HENRY * siffle * – On va se calmer. Et après, Maîtrise, t’as peur. Et vous, tout de suite, on vous met le spectre de la…
RAPHAËL – Bin oui !
HENRY – Le spectre de… de… de la Licence.
RAPHAËL – Bin bien sûr !
HENRY – Qu’est-ce que tu en penses Octave ?
* silence *
OCTAVE – Euh…
* HENRY glousse *
OCTAVE – En médecine ils font DEUG Gynéco.
* silence *
RAPHAËL – Ooooh, ohlala.
HENRY – Ok. Jingle.
* rires *
* RAPHAËL rit * – Jingle! Transition! Épisode d’après.
* Jingle *
HENRY – Riviera Détente on revient. Octave a été excusé. La sécurité est venue le chercher, sur un mauvais jeu de mots malheureux. C’est terrible. Donc je suis tout seul avec Raphaël Cadum. Non, c’est pas vrai, il est encore là. Euh… Patrick aurait adoré ton jeu de mots.
OCTAVE – Ah.
HENRY – Patrick adore le genre, ce genre de jeux de mots.
RAPHAËL – Ah oui, oui. Il est très jeux de mots, Patrick.
HENRY – Très, très jeux de mots, Patrick, hein !
RAPHAËL – Ohlala !
HENRY – Ohlala.
RAPHAËL – C’est noble !
HENRY – Ah c’est noble, c’est, c’est très… C’est… C’est… C’est, au… Être le copain de quelqu’un qui adore les jeux de mots… * RAPHAËL rit * c’est pas toujours facile…
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Quand on allait draguer ensemble, tu vois euh…
RAPHAËL – Ahlala….
HENRY – Tu commences à faire la conversation, et d’un coup, il sort un…
RAPHAËL – Terrible.
HENRY – …jeu de mots, c’est euh… C’est compliqué mais… Mais on s’en est sorti. On s’en est sorti. Alors les gars, c’est euh… la nouvelle année, c’est 2017. Très belle année, je pense. Énorme année.
RAPHAËL – Qui va venir ?
HENRY – C’est la contre-soirée, 2017. C’est tout le monde s’attend à une année de merde : Trump, euh… les élections présidentielles en France, l’extrême droite, ou la droite tradi au mini… a minima au pouvoir, Erdogan qui pète un câble, euh le Brexit, euh plein de trucs dégueu…
RAPHAËL – Ça passe.
HENRY – Et pourtant je pense que ça va être une bonne année. Vous savez pourquoi ? Parce que je suis un optimiste, les gars. Et parce que, les Rivieros, ils sont des optimistes.
RAPHAËL – Eh oui.
* applaudissement à une main *
HENRY – Au corps !
* rires *
HENRY – Alors. Vous, vous sentez comment 2017 ? Quelles sont vos prév… vos prédictions, vos… Vous sentez comment ?
RAPHAËL – Moi je… Moi je le sens bien aussi.
HENRY – Tu le sens bien ? Putain… * applaudissements *
RAPHAËL – Pourquoi ? Parce que je suis un optimiste.
* rires *
HENRY * sur l’air de La Patcholaise© * – Car on est des Rivieros !
* RAPHAËL rit *
HENRY – Et toi, Octave, 2017 ?
OCTAVE – Ouais. Ouais, assez bien, oui.
HENRY – Putain, mais tout le monde sent bien 2017, en fait.
RAPHAËL – Non, mais, oui. Mais oui, les gens, ils ont… Ils sont très durs avec 2016, hein.
HENRY – Ah ils ont été super durs.
RAPHAËL – Ils sont très durs avec 2016.
HENRY – Ça m’énerve, ce truc sur Twitter où les gens euh… font que, dès qu’il y a un mort, ils disent « Ah bin merci 2016 ! Oh fuck ! Fuck ! Oh… » Y a des gens…
* RAPHAËL rit * – Le mec qui met des intonations…
HENRY – …qui ont fait des photos où ils font des… genre des Fucks, à 2016.
RAPHAËL – Ah ouais ?
HENRY – WAW ! Rebelliooooon! Putain. Putain, t’as pas froid aux yeux toi!
OCTAVE – Et puis c’est drôle de faire le lien avec l’année, comme si l’année littéralement, se matérialise pour…
HENRY – Oui, oui, oui ! C’est 2016 qui défile.
OCTAVE – Ça pourrait être la météo…
HENRY – C’est la personne qui dit « Putain, vraiment je veux… Je veux briser cet espèce de plafond de verre là, de 2016, je vais… Ah ! Je vais me photographier en train de faire un majeur à une image de 2016. »
RAPHAËL – Tu m’as bien fait chier !
* rires *
HENRY – Non, mais, 2016… Bin 2016 il est invité dans l’émission, on l’a fait venir, justement pour euh, pour répondre à nos questions. Bonjour 2016 ?
RAPHAËL * avec une petite voix * – Bonjour !
HENRY – Alors, qu’est-ce qu’il s’est passé ? Tout le monde vous déteste à la fin de cette année.
RAPHAËL * avec une petite voix * – Ohlala !
* fou rire *
HENRY – Hou hou hou hou…
RAPHAËL/2016 – Je suis… fatigué. J’en peux plus !
HENRY – Vous recevez insulte sur insulte, vous…
RAPHAËL/2016 * l’interrompant * – Ohlala, si vous saviez !* rires * Mon Dieu ! Des Fucks par ci, des « On t’en veut plus de toi » par là… Vraiment, je n’en vois pas le bout, vraiment !* rires *J’ai pris le boulot au dernier moment, mais vraiment je regrette hein ! Pourtant j’aime beaucoup mon boulot.
* HENRY glousse * – Est-ce que 2015 vous avait prévenu ou… ?
RAPHAËL/2016 – Pas du tout ! Pas du tout. J’ai à peine rencontré la personne, vous savez comment ça se passe. On a vite échangé nos coordonnées…
HENRY – Quelques secondes le 31 décembre quoi.
RAPHAËL/2016 – Ah oui, oui, j’ai… J’avais rappelé, pendant… au niveau des attentats, je l’ai rappelé, il n’a pas répondu, bien sûr.
* rires *
HENRY – Ah oui, une fois que les… Pourtant, il y a les… Ça avait commencé en 2015, hein, les attentats.
RAPHAËL/2016 – Oui, oui. Ah mais oui, mais j’ai… Ah non, non, oui, mais y a eu des attentats…
HENRY – Y a eu 2014, et tout, mais…
RAPHAËL * avec une petite voix * – Oui mais y en a eu cette année, aussi, vous le savez ?
HENRY – Oui, oui.
RAPHAËL/2016 – Vous vous rappelez.
HENRY – Et vous avez reçu plein d’insultes, de trucs comme ça. C’était pas…
RAPHAËL/2016 * l’interrompant * – Ohlala ! Dans toutes les langues hein !
* rires *
HENRY – C’est vrai ! Et vous êtes responsable de quoi, exactement, parce que… Ça a commencé avec Bowie, je crois, hein ?
RAPHAËL/2016 – Très franchement, de rien. Je ne suis responsable de rien. Je suis, vraiment, je suis responsable, non mais… Je suis la figure de proue, si vous voulez. Mais, mais…
HENRY – Mais oui ! C’est vous qui payez les pots cassés quoi.
RAPHAËL/2016 – Mais voilà ! On cherche un bouc émissaire.
HENRY – Vous êtes… * rire * Vous êtes de nature plutôt sympathique, normalement.
RAPHAËL/2016 – Ohlala ! Mais si vous saviez ! Moi j’ai… Toute l’année ! J’ai essayé de respecter les gens, de faire en sorte que tout se passe bien pour eux !
HENRY – Et vous venez de quelle région, exactement ? Parce que vous avez un petit accent…
RAPHAËL/2016 – Je crois que ça s’entend, vous allez me le dire.
HENRY – Du Sud-Ouest ?
RAPHAËL/2016 – Du Sud-Ouest, bien sûr !* rires *Bien sûr !
HENRY – C’est incroyable !
RAPHAËL/2016 – De Pau !
HENRY – 2016 vient de…
RAPHAËL/2016 – Je viens de Pau !
HENRY – 2016 est Français, et en plus vient de Pau. Pourtant ça a été une mauvaise année pour la France, globalement.
RAPHAËL/2016 – Oui. Je crois que c’est pour ça que 2015 n’a pas répondu : il était Ukrainien.
* rires *
HENRY – Ah ouais ! Et 2014, euh… ?
RAPHAËL/2016 – Ah je ne… Non, je ne le connais pas. Du tout.
HENRY – Ah ! Tu connais que les années limitrophes ?
RAPHAËL/2016 – Ah oui, oui, oui, bien sûr.
HENRY – D’accord. Et alors 2017, tu l’as vu, 2017 ?
RAPHAËL/2016 – Non mais euh, à minuit euh…
HENRY – Il t’a envoyé un petit mot, peut-être ?
RAPHAËL/2016 – Non, non, le 31 à minuit, on va se voir quelques secondes, avant que je dépérisse.
HENRY – D’accord. Ohlala, c’est trop triste. Moi je suis triste pour toi, 2016. J’ai trouvé ça… John Oliver a fait un truc, j’ai trouvé ça nul. Euh, tout ce que font les gens…
RAPHAËL/2016 – Je regarde pas. Je regarde pas ce qu’ils disent.
HENRY – Dès qu’ils insultent 2016, je trouve ça nul. Honnêtement, 2016, tu as vu l’année de Riviera Détente apparaître… Et quand même, tu as des plans personnels, auprès d’amis, de choses comme ça, beaucoup de choses positives, y a eu vraiment de grosses tristesses, aussi, sur le plan des gens qu’on aimait qui sont partis etc.
RAPHAËL/2016 – Oui, bien sûr ! Bien sûr, mais voilà.
HENRY – Mais comme chaque année quoi, malheureusement.
RAPHAËL/2016 – Comme chaque année ! Merci ! Comme chaque année ! Ça suffit maintenant !
* HENRY glousse *
RAPHAËL/2016 – Comme chaque année. Vous l’avez dit.
HENRY – Mais vous avez fait… Vous avez fait vos études où, 2016 ?
RAPHAËL/2016 – L’Université… Ah ! À l’Université de Pau. Bien sûr.
* HENRY glousse * – C’est génial !
RAPHAËL/2016 – Où j’ai eu un DEUG.
HENRY – Vous rencontriez d’autres humains ? Et vous, vous étiez une année.
RAPHAËL/2016 – Bien sûr !
HENRY – Et ils étaient tolérants avec vous ? Ou ils… ils savaient pas qui vous étiez ?
RAPHAËL/2016 – Non, je crois qu’ils avaient déjà un a priori.
HENRY – Sur 2016 ? Ouais.
RAPHAËL/2016 – Bien sûr.
HENRY – Mais c’est vrai. Quoique… Fin décembre 2015, les gens disaient « Vivement 2016, Fuck 2015 », hein.
RAPHAËL/2016 – Ah oui ! Ah oui, oui, une partie de la population m’attendait. C’est pour ça, je pense, qu’ils ont été déçus.
HENRY – Oui. Un peu comme François Hollande.
RAPHAËL/2016 – Oui, oui.
HENRY – On a, après… On a aussi la… la grande chance d’avoir 2015, avec nous, qui, qui…
RAPHAËL/2016 – Ah bin enfin ! Où t’étais ?
* rires *
HENRY – 2015, ça a été une année assez pourrie, mais pourtant, les gens, j’ai l’impression qu’ils vous détestaient moins.
OCTAVE/2015– Oui mais écoutez… Bonsoir, d’abord.
RAPHAËL/2016 – Ça c’est sûr.
HENRY – T’es… T’es pas Ukrainien, à la base ?
OCTAVE/2015– Non, non, absolument pas. Ça c’est… C’est une rumeur qui circule dans le… Moi c’est vrai que mon… J’ai fait le boulot que j’avais à faire, j’ai mis… J’ai fait ce qu’on attendait de moi, et puis, j’ai pas cherché à aller comprendre plus loin.
HENRY – Ah ouais, c’est bien 2015.
RAPHAËL/2016 – Attendez. Votre numéro se termine bien par 42 54 ? C’est bien vous ? Pourquoi vous ne répondiez pas ?
OCTAVE/2015– Écoutez, moi quand l’année est terminée, c’est fini ! Euh…
RAPHAËL/2016 – J’ai cherché des collègues…* rires * qui étaient là.
HENRY – Il vous a refilé un… 2015 vous a un peu filé la merde, du 13 novembre etc. hein.
RAPHAËL/2016 – Mais bien sûr ! Tout avait commencé ! La Syrie ça avait déjà commencé bien avant 2016 ! Les attentats, ça avait bien commencé avant 2016 !
OCTAVE/2015– Écoutez, par… Pardon de vous donner du travail ! Euh…
RAPHAËL/2016 – Ah bin ça c’est l’argument ! Classique.
HENRY – Mais quoi, et vous aviez connu 2014 ?
OCTAVE/2015– Oui, bon, il est un peu… On s’est bien entendu, pendant…
RAPHAËL/2016 – Un peu bourru, on m’a dit.
OCTAVE/2015– Oui, bon, pfff…
HENRY – Ah bin parce que lui, il est déjà bien gratiné hein, au niveau bourru…
RAPHAËL/2016 – Ah oui, oui, il a eu un travail difficile.
OCTAVE/2015 – Oui mais on s’est bien entendu, parce que c’est vrai qu’il était un peu dans le même état d’esprit que moi, quoi. Y avait du travail à faire et il l’a fait, il a pas cherché à comprendre quoi. Maintenant, on en fait des caisses, en disant « Ohlala » Non euh…
* HENRY glousse * – Vous trouvez que 2016 a bien fait son travail ?
OCTAVE/2015– Oui. Oui, oui, mais il a un peu… Il a un peu trop fait, il a un peu…
RAPHAËL/2016 – Bin, j’ai essayé de rattraper, oui, ce qui s’est passé hein, euh… Mais voilà. C’est les vases communicants vous savez !
OCTAVE/2015– Je vous ai trouvé un peu indigne de votre tâche quoi, je…
HENRY – OOOOOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUH…
RAPHAËL/2016 – Écoutez, non… Oh écoutez, moi je peux pas. Moi je m’en vais, je suis désolé.
* rires *
HENRY – Putain, tu changes de voix toutes les trois secondes.
RAPHAËL – C’est les gens de Pau !
HENRY – Il était bien ton départ de Maïté, là !
* rires *
HENRY – Ah ouais, d’accord. Bin c’était très intéressant, merci à vous, 2016 et 2015.
RAPHAËL/2016 – Mais on se respecte, hein, vous savez ? Y a des querelles mais on se respecte tous.
HENRY – J’ai pas l’impression que 2015 vous respecte des masses hein… personnellement.
RAPHAËL/2016 – Tu vas me parler sur un autre ton !
* rires *
OCTAVE/2016– Je respecte… Je respecte la profession !
RAPHAËL – Tu as vu l’interview de… de Soral et de… ?
* HENRY glousse *
RAPHAËL/2016 – Tu me respectes ! Tout de suite !
OCTAVE/2015– Je respecte la profession.
HENRY – Mais 2015 alors, qu’est-ce que vous avez fait en 2016 ? Vous vous êtes consacré à des rétrospectives, des reportages… ?
RAPHAËL/2016 – On se demande bien !
OCTAVE/2015– Non. Mais on n’a… On n’a pas tant de travail que ça, une fois que c’est passé…
HENRY – C’est la retraite dorée ?
OCTAVE/2015– Absolument.
HENRY – Est-ce que ça gagne beaucoup d’être une année ?
OCTAVE/2015– Euh, pas…
RAPHAËL/2016 – Je préfère ne pas répondre.
* rires *
HENRY – C’est tant que ça ?
RAPHAËL/2016 – C’est le travail d’une vie ! C’est le travail d’une vie.
HENRY – Vous vivez confortablement, quoi.
RAPHAËL/2016 – Oui, oui, oui. Je n’ai pas honte de dire que…
HENRY – Et puis vous, vous allez toucher un paquet de royalties avec tous les décès, les biographies, etc. de tous les gens qui sont morts en 2016.
RAPHAËL/2016 – Oui mais ça c’est… C’est vraiment le hasard hein. C’est ce qu’on m’a laissé… Je choisis pas mon année, il faut le savoir !
HENRY – Ah ! D’accord.
RAPHAËL/2016 – On choisit pas du tout son année. Euh… à la naissance, on vous le… On vous l’octroie, voilà.
HENRY – Vous vouliez quoi comme année ?
RAPHAËL/2016 – Ah, si j’avais vraiment voulu une année, j’aurais voulu… 69, bien sûr. L’année érotique.
HENRY – D’accord. Et vous, 2015 ?
* silence, puis éclat de rire *
OCTAVE/2015– Pouvez répéter la question ?
* rires *
HENRY – Est-ce que vous gagnez bien votre vie ?
OCTAVE/2015– Non, non. Vous verrez qu’on est très vite oublié. Ça met deux ans. Au bout de deux ans, c’est terminé. On ne parle plus de vous.
RAPHAËL/2016 – Il élude la question du…
* HENRY glousse * – …du salaire.
RAPHAËL/2016 – …du salaire !
HENRY – Complètement.
RAPHAËL/2016 – Mais c’est normal, c’est inhérent à la profession.
HENRY – Vous avez votre propre politique.
RAPHAËL/2016 – On a un contrat…
HENRY – D’accord. Bin écoutez, merci 2015 et 2016, et vivement 2017, j’espère qu’on pourra l’interviewer.
RAPHAËL/2016 – Il me reste quelques jours, là. Vraiment, je vais faire le maximum…
* HENRY glousse * – Ah oui, non, mais levez le pied, c’est bon, on en a eu assez là.
RAPHAËL/2016 – Bon. D’accord.
HENRY – On en a eu pour notre argent, merci.
* Interlude musical *
HENRY – Alors, est-ce que vous savez… * rire * Putain, si vous voyiez mes notes, je vous jure, il faut que je vous fasse une photo d’écran, j’ai trois lignes. On dirait une liste de courses… mais genre les courses où tu as juste besoin de prendre du café quoi. Alors, en parlant de café… Putain, quelle transition !
RAPHAËL – Ohlala !
HENRY – Sais-tu ce qu’est… Savez-vous… —On va faire des Grosses Têtes— Savez-vous ce que c’est que le Kopi Luwak ?
RAPHAËL – Ouais ! Non. Le Kopy Louac ?
HENRY – Ouais.
RAPHAËL – Nan. C’est quoi ? Je pense… C’est…
HENRY – Je pense pas qu’il y ait beaucoup de gens qui connaissent ?
RAPHAËL – C’est breton ?
HENRY – Nooooon… Kopi Luwak, ça fait pas du tout breton hein.
RAPHAËL – Si.
HENRY – Non !
RAPHAËL – Tu rigoles ?
HENRY – Euh… Loïc Ku… Loïc Kupak, mais pas…* rires ** avec une sorte d’accent breton * – Loïc Koupac ! Non ! LoÎc Koukou…Kouerac !
RAPHAËL – Et toi, c’est quoi ton nom ?
HENRY – Loïc Kouerac ça ferait breton.
RAPHAËL – Pareil ! Je suis désolé.
HENRY – Mais arrête !
RAPHAËL – Ah non, non, c’est quoi ton nom ?
HENRY – Kopi Luwak.
RAPHAËL – Ah je suis désolé, c’est un fromage breton.
HENRY – Le Kopi Luwak ! Mais c’est pas… Luwak, ça fait pas breton ! Le K… Le Kou… Le Kourac ! Non, même pas ! Ça fait… Ça fait…
RAPHAËL – Un autre mot ! * rires *Tu prends un mot breton…
HENRY – Kouerach ! Kouerach !
RAPHAËL – Bon. Donc.
HENRY – Le Kopi Luwak. Et toi Octave ? Sais-tu ce qu’est le Kopi Luwak ?
RAPHAËL – Comment tu l’épelles ?
HENRY – K-O-P-I…
RAPHAËL – Houla !
OCTAVE – Oooh…
HENRY – L-U-W-A-K.
RAPHAËL – F-F-F-F-F-F-T.* rires *Kopi Luwak !
OCTAVE – Non, je ne connais pas du tout.
HENRY – Alors. Eh bin vous allez halluciner. C’est indonésien, c’est produit essentiellement dans l’archipel indonésien…
RAPHAËL – Oui.
HENRY – J’ai Wikipédia sous les yeux. On m’a raconté ça, c’est incroyable, c’est un café récolté dans les excréments…
RAPHAËL – Ohlala.
HENRY – …d’une civette asiatique, le Luwak.
RAPHAËL – Aaaaah, le Kopi Lwak ?
* rires *
HENRY – Ah fallait dire Lwak !
OCTAVE – Ah.
HENRY – C’est un café.
RAPHAËL – Ah oui ?
HENRY – C’est un des cafés les plus chers du monde. Il a reçu un prix Nobel. Un prix Ig Nobel. * rires * Attends ! Et c’est le meilleur café au monde, parce que, il est dans la merde de civette…
RAPHAËL – Parce qu’il a un goût de merde.
HENRY – …ils le ramassent à la main, dans les crottes de civettes…
RAPHAËL – Oui.
HENRY – …et euh… de fait que y a euh… elles mangent des baies, des fruits, des fruits, tu vois ? Des petits insectes et tout ça, et ça fait que…
RAPHAËL – Tu n’as aucune…
HENRY – Après le…
RAPHAËL – Tu n’as aucune idée du régime alimentaire de la civette.
HENRY – Après un jour dans leur tube digestif, euh, le… elles sont chiées, et en fait, elles ont une espèce de, du coup, de goût, de goût de… très particulier, et que, quand c’est torréfié, bin ça a un goût incroyable.
RAPHAËL – Mais tu nous en as apporté ? Qu’est-ce que… ?
HENRY * en riant * – Non ! Mais j’ai trouvé ça incroyable. C’est un café… Le café le plus cher au monde, c’est un café qu’on a dans le caca. C’est pas une métaphore de vie incroyable ?
RAPHAËL – C’est… Voui !
OCTAVE – Ouais.
HENRY – C’est pas dans les podcasts les plus pourris…
RAPHAËL – qu’on fait les…
HENRY – …qu’on peut trouver les plus beaux moments ?
RAPHAËL – Exactement.
HENRY – Ah oui, non, mais c’est beau quoi ! Et, et qu’une civette, comme ça, si elle savait que ses merdes, les humains, qui sont les rois du monde, fouillent avec leurs grosses mains pour prendre des, du café, et pour le vendre une fortune, c’est incroyable.
RAPHAËL – Elle le sait, je pense.
* rires *
HENRY * en riant * – Elle prend du plaisir à ça. Non mais imagine, sur ce raisonnement… Alors. On m’a dit qu’il y avait d’autres… d’autres animaux… Alors je crois qu’il…
RAPHAËL * en riant * – qui faisaient caca…
HENRY – …y a une histoire * rire * Non, il y a une histoire, euh, je sais pas si c’était sur le Wiki de… sur Wikipédia que j’avais vu ça, mais c’était genre les esclaves ils avaient pas le droit de, de boire le vrai café…
RAPHAËL – Ouais…
HENRY – Et donc ils allaient chercher comme des miséreux le café dans les crottes de civettes…
RAPHAËL – Oui…
HENRY – …pour se torréfier, et par accident un jour, genre y a un esclavagiste qui fait « Mmmh, qu’est-ce que tu bois, dis donc ? Slurp ! Mmmm ! Mais c’est délicieux, c’est quoi ? »
RAPHAËL – L’or.
* rires *
HENRY – Et, il lui a montré une crotte, quoi. Il a fait « Quoi ?! »
RAPHAËL – Quoi !
HENRY – Et, c’est fou, quoi. Moi je trouve ça dingue. Et sur ce raisonnement, est-ce que… est-ce que on pourrait pas faire du café de star ? Où tu bois le café du caca de…
RAPHAËL * admiratif * – Oooh !
HENRY – …Georges Clooney? Ou le café des cacas de personnes célèbres, à infuser dans le…
RAPHAËL – Encapsulés.
* rires *
HENRY – Non mais moi, ça m’a… Ca m’a tué cette anecdote. Je suis content que vous ayez absolument rien à dire dessus.
* OCTAVE rit *
RAPHAËL – Ah oui. Mais pourquoi… Non, non, mais, c’est incroyable ! Comment ils ont eu l’idée ?
HENRY – Mais, je viens de te le dire !
RAPHAËL – D’aller trouver ça ?
HENRY – Je viens de te le dire !
RAPHAËL – Mais je continue !
HENRY – Mais ils avaient pas de grains de café, et ils adorent le café…
RAPHAËL – Oui, mais c’est incroyable, quand même. Et même les esclaves, comment ils ont eu l’idée, même si ils meurent de faim ?
HENRY – Ils avaient… Ils avaient… Mais c’est pas pour la faim le café !
RAPHAËL – Dans la crotte… Oui, c’est vrai.
HENRY – C’est que, ils voulaient des graines de café pour le torréfier, et ils les… Comme ils avaient pas le droit aux récoltes…
RAPHAËL – Ils savaient qu’il y en avait dedans ?
HENRY – Ah mais si tu vois la photo de la crotte, c’est… C’est vraiment, c’est vraiment des… une ribambelle de grains de café, comme quand ton chien il mange du maïs. Tu vois ?
RAPHAËL – Jamais. Ui-ui.
* rires *
HENRY * en riant * – Oh putain ! L’émission qui commence sur le caca…
RAPHAËL – Non, non, d’accord, d’accord !
HENRY – 2017… et en fait, tu vois que ça ! Leurs crottes c’est… c’est des Crunch ! Avec des graines de café.
* RAPHAËL rit * – Oui.
HENRY – Donc ils ont dit « Attends, on a du café, là. » Donc ils nettoient, ils nettoient proprement et tout…
RAPHAËL – Oui, oui.
HENRY – Et après, ils torréfient, et putain, le goût c’est… mindblown quoi.
RAPHAËL – Incroyable.
HENRY – Et du coup, un jour, y a un maître qui vient, bon, on fait… Toi tu fais le…
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Toi tu fais l’Indonésien, et Octave, pour ton premier jeu de rôle, tu fais l’esclavagiste, en Indonésie.
RAPHAËL – L’accent…
HENRY – Allez. D’accord ? Et donc, tu viens, tu viens lui demander euh… des trucs, divers, pour son esclavage, pas de blagues tendancieuses…
RAPHAËL – Moi j’suis l’esclave.
HENRY – Toi tu fais l’esclave…
RAPHAËL – Oui.
HENRY – Pas d’accent raciste s’il-te-plaît…
* rires *
RAPHAËL – Français !
HENRY – Et tu goûtes son café, et tu le trouves incroyable. Attention ! Trois, deux, un, c’est parti.
* reniflement *
OCTAVE – Eh bien. Mais qu’est-ce que c’est par terre ?
* Éclats de rire *
RAPHAËL * super vite * – Ahc’estducaféquevouscachezdanslesplanteset…
* Éclats de rire et dialogues confus *
OCTAVE – C’est quoi ce café ? Qui qu’a fait ?
* rires et dialogues confus *
HENRY – Attention…
RAPHAËL – On reprend.
HENRY – Action ! * clap *
RAPHAËL – Ah, il fait chaud !
HENRY – C’est l’esclave qui dit ça ?
RAPHAËL – Oui.
HENRY – Le pauvre !
* rires *
RAPHAËL – Je boirais bien un peu de mon café…
* HENRY glousse * – Oh le pauvre, il parle tout seul ?
RAPHAËL – Tiens, un esclavagiste arrive derrière moi !
OCTAVE * chantonnant * – Polom popom pom pom…
HENRY – Il est heureux le…
OCTAVE – Bonjour Monsieur.
RAPHAËL – Bonjour !
HENRY – Mais non, tu le connais, c’est ton esclave !
OCTAVE – Oui mais je suis toujours dans le rôle du postier. Moi, tu me…
* Éclats de rire *
RAPHAËL – Ah c’était le bonjour du facteur !
HENRY * en gloussant * – Voici le courrier ! Allez.
RAPHAËL – Il a milles esclaves, il connaît pas tous les prénoms.
OCTAVE – Ouais.
RAPHAËL – Ah oui le mec, il a des esclaves, comme les profs qui ont beaucoup d’élèves et qui connaissent tous les prénoms par cœur, qui sont genre, attentionnés pour les élèves et tout, lui il est attentionné envers ses esclaves ! * rire *
HENRY – Bin bien sûr, bin ils les connaissaient !
RAPHAËL – Il connaît les prénoms de tous ses esclaves !
HENRY – Bin t’es con ou quoi ? Bien sûr qu’ils connaissaient le prénom de leurs esclaves. J’ai lu dix mille livres sur les esclaves, bien sûr qu’un, qu’un propriétaire connaissait…
RAPHAËL – Dix mille ? Tu rigoles ? Tiens, s’il en a vachement plein…
HENRY – Mais non, tu connais tous les noms de tes esclaves, t’es fou toi, ou quoi ? C’est, c’est… ‘fin bon, je vais pas faire l’apologie de l’esclavagisme…
RAPHAËL – Parlons-en !
HENRY – Mais euh… mais, ils prenaient…
RAPHAËL * en riant * – Ils prenaient grand soin !
HENRY – Mais non mais, ils connaissaient a minima le prénom de leurs esclaves.
RAPHAËL * se moquant * – Bravo à eux !
HENRY – Ils connaissaient a minima le prénom de leurs esclaves.
RAPHAËL – D’accord. D’accord. Bon, bin tu connais mon prénom.
OCTAVE – Très bien.
RAPHAËL – On reprend.
HENRY – Bin, un nom indonésien hein, au hasard.
RAPHAËL – Oui !
OCTAVE – Un nom indonésien, vas-y.
RAPHAËL – Bonjour !
OCTAVE * en riant * – Ça va ?
RAPHAËL – Que puis-je pour vous ?
HENRY – Cool l’ambiance !
* rires *
RAPHAËL – Hey ! * reprenant son sérieux * Que puis-je pour vous?
OCTAVE – Écoutez, euh…
RAPHAËL – Slurrrrrp ! Slurrrrrp ! Mmm !
* rires *
OCTAVE – Ça va ?
RAPHAËL – Ça va bien ! Je suis super bien réveillé ! * rires * Belle journée hein ?
OCTAVE – Belle journée pour un café !
RAPHAËL – Oui !
* HENRY glousse *
RAPHAËL – Excuse-moi, je finis… Hop ! C’est bon.
OCTAVE – Qu’est-ce que vous finissez ?
RAPHAËL – Bin, c’est-à-dire que là, je… le travail que vous m’avez demandé : je casse la pierre. Et…
OCTAVE – Vous… vous… vous… Écoutez, je vous ai vu, je suis arrivé à dix mètres, vous étiez en train de… de boire quelque chose.
RAPHAËL – Oui, oui…
OCTAVE – Vous n’étiez pas du tout en train de travailler !
RAPHAËL – Non, c’est un petit truc qu’on se fait entre…
OCTAVE – Un petit truc !
RAPHAËL – …avec les potes…
OCTAVE – Donnez-moi ça !
RAPHAËL – Bin… Euh, tenez.
OCTAVE – Slurp-slurp-slurp-slurp-slurp-slurp… Mais c’est délicieux ! Mais qu’est-ce que c’est ? D’où vous sortez ça ?
RAPHAËL – J’ose pas vous le dire, franchement.
OCTAVE – Mais, dites-moi ! Vous avez volé dans les stocks ?
RAPHAËL – Non ! Non. En fait, on a… Nous on est esclave, on n’a pas accès au café. Mais on a besoin ! On travaille, on a besoin d’être éveillés, quoi. Euh… Vous voyez les civettes ?
OCTAVE – Les ci… Oui, absolument.
RAPHAËL – C’est à partir de, de, de… de leurs crottes… qu’on fait le… le café.
* rires *
OCTAVE – Bien. Passez une bonne journée.
* rires *
RAPHAËL – Merci !
* rires *
OCTAVE – Je vais aller me coucher.
* rires *
RAPHAËL – J’en prends note !
* rires *
HENRY – Quelle catastrophe ! * rire * Ok. Donc voilà, c’est comme ça que la civette, euh… le Kopi Luwak est apparu. J’ai marqué cette anecdote, et y avait un truc autour, mais je me souviens plus du tout quoi. Donc on a euh… on en a parlé pour rien, parce que j’avais un truc que je voulais… rebondir dessus… Je crois que c’était juste le caca des stars, j’étais en forme, ce soir-là…
* RAPHAËL rit * – Le caca de star !
* rires *
HENRY – Non, mais, tu aurais du… café torréfié Kim Kardashian, et tout.
RAPHAËL – Eh ouais. Ça marcherait, tu crois ?
HENRY – Ouais. Les gens ils sont tellement cons…
RAPHAËL – T’achèterais… t’achèterais du café de qui ?
HENRY – Aaaah ! Je boirais le café du cul de qui ?
* RAPHAËL rit * – Du café du cul !
HENRY – Euh… Pfff… Waw ! Pas de grand monde hein !
RAPHAËL – Bin ouais hein !
HENRY – Euh…
RAPHAËL – Franchement… Tu boirais du café du cul, déjà ?
HENRY – Non, du café… ouais ! Qui vient dans les crottes de quelqu’un ? Si, ouais, je suppose qu’il est bien nettoyé, et tout. Mais qui a vraiment voyagé dans les intestins de quelqu’un ? Euh… Rosario Dawson.
OCTAVE – Est-ce que pour goûter tu préférerais commencer par le tien ou pas du tout ?
HENRY – Bin euh… Non, non, non. Boire mon café, non. Je connais trop ce qui se passe * rires * ce qui se passe * rires *
RAPHAËL – Les remous.
HENRY – Je connais trop ce qui se passe là-dedans. Et toi, tu boirais le café du cul de qui ?
RAPHAËL – Alors, euh… Gérard Depardieu.
* rires *
HENRY – Oh, là, il doit être… tanique ! Au vin !
RAPHAËL – Il doit avoir un goût de mortadelle alcoolisée, ça doit être incroyable.
* rires *
HENRY – C’est excellent. Gérard Depardieu. Et toi, Octave, si tu devais choisir le café du cul de quelqu’un ?
OCTAVE –Euh… Jean-Pierre Léaud.
* Éclats de rire *
HENRY * mort de rire * – Il est mort !
OCTAVE – Non !
HENRY – Il est pas mort ?
OCTAVE – Hé !
RAPHAËL – Mais ça mature…
HENRY – Si, il est mort… Il est mort, Jean-Pierre Léaud !
OCTAVE – Ah, pas du tout.
RAPHAËL – On n’a pas le droit de parler des morts ? Attendez.
OCTAVE – Non, non, il est à… Il est à l’affiche, là, en ce moment, d’un film. Ah non, non !
HENRY – Oui mais, il peut être à l’affiche.
RAPHAËL – L’affiche de la tombe.
HENRY – L’affiche de la rue Père Lachaise.
OCTAVE – Non, non, il est très, il est très fatigué peut-être.
RAPHAËL * en riant * – Au Père Lachaise !
HENRY – Ah ouais, non, t’es sûr-sûr ?
OCTAVE – Ah oui, oui, il a soixante-dix et quelque, oui, non, il n’est pas mort.
RAPHAËL – Ah non, il est super bien !
HENRY – Tu permets que je vérifie ?
OCTAVE – Alors là, tu peux y aller.
RAPHAËL – Bin, alors là ! On l’appelle !
HENRY – Appel à un ami ! Hou hou hou ! Euh, attends. Ouais, j’étais sûr que… Mais y a un truc un peu mortifère alors, il a eu un hommage, un peu…
OCTAVE – Oui, parce qu’il a fait euh… Il a fait un film sur la mort de Louis XIV.
HENRY – Ah oui !
RAPHAËL – Aaaaaaaaaa !
HENRY – Au temps pour moi ! Surtout que Jean-Pierre Léaud, ohlala ! Jean-Pierre Léaaauuud ! Jean-Pierre Léaaauuuud !
RAPHAËL – Louis XIV !
HENRY – Louis XIV ! À bout de souffle…
OCTAVE – Toy Story…
* HENRY glousse * – Toy Story !
RAPHAËL – Quoi ? Toy Story ?* rires * Il a fait Toy Story?
OCTAVE – Oui, bin oui : Buzz !
HENRY – Il a fait Spiderman… C’est lui qui fait Spiderman !
* RAPHAËL rit, incrédule * – Ah ouais ?
HENRY – Comment est-ce qu’il pourrait faire Spiderman ? Tu arrives à imiter Léaud ?
OCTAVE – Non. Euh… * tentant d’imiter Jean-Pierre Léaud * Haaa ! Ouii ! Formidable !
* HENRY glousse *
RAPHAËL * imitant Jean-Pierre Léaud * – Une toile !
HENRY – Mais comment veux-tu que je tisse cette toile ?
* rires *
RAPHAËL * imitant Jean-Pierre Léaud * – Oh, écoutez, je ne sais pas !
* HENRY glousse * – Ah oui ! Spiderman ! Spiderman ! Venez nous aider, s’il-vous-plaît !
RAPHAËL – Oh, écoutez, n’exagérez pas, vous n’êtes pas si en danger que ça ! Hé, on va faire une chose…
* HENRY glousse * –C’est impossible cette émission !
* interlude musical Rock FM 80’s *
HENRY – Que vous soyez sur la route, en voiture ou dans les transports en commun, vous allez plus vite que les autres. Vous êtes un petit faucon d’amour. Vous êtes une chouette. Vous êtes rapides, parce que vous êtes sur Riviera Détente. De Monaco à Saint Tropez, la radio qui vous accompagne sur tous vos transports. Et vos transports amoureux aussi !
* fin de l’intermède musical *
HENRY – Alors Octave… Octave !?
RAPHAËL – Youhou ! Tu m’entends ?
OCTAVE – Oui ! Je vous entends !
* rires *
HENRY – Est-ce que t’es un Rivieros ?
OCTAVE – Euh…
HENRY – D’ailleurs ?
OCTAVE – J’essaie d’être assez assidu sur l’écoute de Riviera Détente.
HENRY & RAPHAËL – Wooooooooooooooooooooooooo !
OCTAVE – Non ! Si, si !
HENRY – Déjà t’es pas Rivieros de dire ça hein !
OCTAVE – Si, si !
RAPHAËL – PA-PA-PA-PA-PA !
* HENRY glousse *
OCTAVE – Nan mais…
HENRY – J’écoute de temps en temps, ça équivaut à dire …
OCTAVE – Non, non…
HENRY – …je n’écoute jamais, pour moi.
OCTAVE – Non, non ! Pas de temps en temps. Mais euh… j’écoute pas dès que ça sort, mais j’écoute. Je les ai tous écoutés.
HENRY – D’accord.
RAPHAËL – Ah !
HENRY – Alors, tu connais l’examen de passage du Rivieros, c’est de prononcer notre mot de ralliement, qui est notre religion…
RAPHAËL – Krotaklik !
* rires *
HENRY – Je vais commencer… commencer… AGAMEMNON ! À toi Raphaël.
RAPHAËL – AGAMEMNON !
HENRY – Oh, il est très, très beau, Raphaël.
RAPHAËL – Oui, oui.
HENRY – À toi, Octave ! Donc c’est ton test d’entrée. Vas-y ! On t’écoute.
OCTAVE – AGAMEMNON ! (ndlr : PAR-FÉ !)
HENRY & RAPHAËL – HOULÀÀÀÀÀÀ ! Ohlala !
* Tonnerre d’applaudissements *
HENRY * admiratif * – Pfffffffff !* rires *Explosion nucléaire à Grasse ! * fait un bruit d’explosion nucléaire avec sa bouche *
RAPHAËL – C’est très, très beau !
HENRY – Est-ce que tu peux le refaire ? Je veux pas casser le bon souvenir du premier…
RAPHAËL – Ah ouais, ouais, ouais.
HENRY – …mais un deuxième, comme ça, au dépourvu ?
OCTAVE – AGAMEMNON !
HENRY & RAPHAËL – Ohlala !
HENRY – Il est magnifique!
* RAPHAËL rit * – C’était exactement le même ! Tu l’as remis ?
* HENRY rit * – Raphael il a mis ses deux mains sur la tête ! C’est génial ! Genre, les deux mains sur la tête comme les chinois, là, sur… comme Jackie Chan sur Twitter !
RAPHAËL – Ah oui !
* rires *
HENRY – Et donc, tu sais, Octave, qu’on a un sponsor, chez Riviera Détente.
OCTAVE – Oui, l’Auberge de la Patchole !
HENRY – L’Auberge de la Patchole, où j’ai passé le réveillon du 31 décembre.
RAPHAËL – C’est vrai ?
HENRY – C’était extraordinaire ! Et je peux te dire que c’était beaucoup plus que douze coups qu’on… * rires * qu’on a fêtés à minuit ! Alors on est obligés, contractuellement, tu le sais, Octave, pour avoir un petit peu de sous avec l’annonceur, de plus en plus, on a de plus en plus d’auditeurs, donc on a de plus en plus de sous, donc obligation systématique de chanter ensemble l’hymne de cet établissement, établissement, on va dire, libertin, hein ?
RAPHAËL – Oui.
HENRY – …euh, de la région, et c’est parti ! J’espère que tu connais les paroles Octave ? C’est assez important pour moi de voir que tu connais correctement les paroles. Donc euh… On va… Je vais pousser un peu le micro sur ta voix…
* musique de la Patchole qui commence *
* HENRY tape dans ses mains en rythme *
HENRY – Allez !
TOUS ENSEMBLE – Sept, huit, neuf, dix, onze, douze,
En avant la partouze
À l’auberge de la Patchole
Salades et alcool
Bien calés au soleil
Une vue sans pareille
Regarde bien mes mains,
Elles sont sur ta copine
Regarde bien tes mains
Elles sont sur ta voisine
Vendredi après-midi sympathisons aux thermes
RAPHAËL – Aux thermes !
TOUS ENSEMBLE –Dimanche et samedi, on échange nos germes
C’est parti pour un week-end par-fé !
* la musique continue *
HENRY – 2017, année de la fête ! À l’Auberge de la Patchole, à Saint-Vallier. Nous vous accueillons en janvier et en février, le froid n’empêchera aucun corps de se rapprocher, et il y aura de la vapeur qui sortira de bouches.
RAPHAËL – Oohhoohooohooo !
HENRY – Oho ! Rendez-vous tous les samedi, entrée gratuite pour les demoiselles et pour les dames, et pour les messieurs, ce sera plein tarif, car quand vous allez à l’Auberge de la Patchole, croyez-moi, vous en avez pour votre argent ! * en riant * Qu’est-ce qu’il y a, Raphaël ?
RAPHAËL – Les demoiselles et les dames ? * rire *
HENRY – Bin oui, il y a les dames moins jeunes et les dames plus jeunes !
RAPHAËL – Ah d’accord ! Juste l’âge ?
* la musique continue *
HENRY – Yeah !
* la musique continue *
HENRY – Alors, on reprend le dernier couplet.
* la musique continue *
TOUS ENSEMBLE – Vendredi après-midi sympathisons aux thermes
Dimanche et samedi, on échange nos germes
C’est parti pour un week-end par-fé !
* HENRY rit du nez * – Très, très bien ! C’est beau ça ! Tu remontes dans mon classement des neveux, Octave.
RAPHAËL * outré * – Hé !
OCTAVE – Ah ouais ?
HENRY – Eh ouais, Raphaël. Euh… Je suis désolé, euh… Quand… Comme j’ai entendu dans West World, quand on a atteint le sommet, y a plus qu’une direction possible.
HENRY & RAPHAEL – OOOOOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUH !
HENRY – Octave a été mon neveu préféré pendant longtemps, c’est un noëliste. Nan. C’était un noëliste. C’était à la mode, dans… y a quatre-cinq ans.
OCTAVE – Oui, oui.
HENRY – Toi, t’étais pffff !
RAPHAËL – J’étais loin hein !
HENRY – T’étais dans ton coin, t’étais là, avec tes Pokémons, et tout.
RAPHAËL – Toujours.
HENRY – Tu vois, c’est comme ici * rire * Voilà ! Et donc, quelque part, après, Octave a dégringolé complètement…
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Et toi, tu…
RAPHAËL – J’ai vu l’opportunité, ouais.
HENRY – Tu t’es éveillé, tu t’es éveillé, t’as eu du poil qui a poussé…
RAPHAËL – Honnêtement, je suis très content qu’Octave soit là, parce qu’on s’entend super bien, mais euh… j’suis dégoûté que, que… que tu nous re-juges, quoi. J’ai cru que moi c’était plié, pour moi. Ça y est, j’avais fait…
HENRY – Ah tu croyais que t’étais number one… ?
RAPHAËL – Non mais écoute…
OCTAVE – De ton côté, toi t’es… Mais moi c’est un travail de longue haleine pour remonter !
RAPHAËL – Non, non, non, non.
OCTAVE – D’autant plus que ce qui m’a beaucoup peiné, c’est que je n’ai jamais…
HENRY * se moquant * – De longue haleine ! L’autre il envoie un texto par an, c’est un travail de longue haleine…
OCTAVE – Je n’ai jamais su…
RAPHAËL – PAM PAPAAAAAAAM !
* le volume de la musique ré-augmente *
RAPHAËL – En avant la musique !
* rires *
HENRY – J’y crois pas…
OCTAVE – Non mais oui, dans la mesure où je n’ai jamais su… Je n’ai jamais connu la raison de ma dégringolade.
HENRY – Parce que tu es venu dans la région, et tu m’as appelé deux jours avant de repartir.
* silence gêné *
RAPHAËL – Aïe !
HENRY – J’ai un carnet où je marque tous les trucs… C’est très facile de retrouver les prétextes ! Ah tu veux savoir pourquoi je te fais la gueule ? Laisse-moi regarder…
RAPHAËL – Est-ce que… Attends ! Est-ce que t’en veux un autre ?
HENRY – Page 45…
RAPHAËL – Vous n’avez aucun lien de parenté !?!
HENRY & ? – OOOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUH !
RAPHAËL – Excuse-moi !
* rires *
HENRY – C’est un neveu lointain, mais moi, tout le monde est neveu.
RAPHAËL – Non, non, oui. Après, c’est pas important.
HENRY – Dès qu’il y a quelqu’un qui vient, qui vient… qui vient passer quelques jours à la maison, c’est immédiatement l’oncle de mes enfants. C’est Tonton Bertrand, Tonton Patrick, c’est tout le monde est tonton. Mais ça se fait ça, dans beaucoup de familles.
OCTAVE – Parce que, en plus de la dégringolade, j’ai app… j’ai compris, par moi-même, que tu me faisais la gueule…
HENRY – Ah ouais mais, d’habitude, je préviens, parce que c’est très saoulant, j’en ai déjà parlé, quand les gens ne savent pas que tu leur fais la gueule. Tu dois envoyer un bristol, etc.
OCTAVE – Et là non, j’ai compris par moi-même, parce que, oh, ça faisait quelques mois qu’on ne s’était pas parlé, alors je t’ai envoyé un message « Ouais, bravo, super dernier épisode de Riviera Détente, génial ! Un gros bisou, j’espère que tu vas bien ? » Et tu m’as ré…
RAPHAËL – Émoji tête de mort.
OCTAVE – Tu m’as répondu : « Merci. »
* HENRY glousse * – Je me souviens pas, mais ça me ressemble.
OCTAVE – Et là, je me suis dit « Ah ! »
HENRY – Et Raphaël, pendant ce temps : « Rrrrrr-rrrrr-rrrr »
RAPHAËL – Ahlala, incroyable !
* HENRY ronronne *
* rires *
HENRY – Non, non, Raphaël, surtout que… alors, je te préviens…
RAPHAËL – * soupire * Oui ?
HENRY – On a parlé de ta future émission…
RAPHAËL – Oui.
HENRY – Random Riviera Club…
RAPHAËL – Oui.
HENRY – Que… Sur laquelle je travaille très dur, tu l’as vu ?
RAPHAËL – Oui.
HENRY – On est dessus, etc.
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – C’est notre bébé. Et les gens vont chercher à nous séparer.
RAPHAËL – Bin je sais ouais, ils vont nous tomber sur le coin de la gueule.
HENRY – Déjà sur Facebook il y a des gens très fins qui ont dit « L’élève va-t-il dépasser le Maître ? » etc. Mais j’ai répondu… Tu sais ce que j’ai répondu ? « Ce serait la plus belle des choses qui pourrait m’arriver. »
RAPHAËL – Ooooh !
* applaudissements *
RAPHAËL – Bravo !
HENRY – Donc voilà, ça va être une année tendue, euh… j’ai beaucoup de… de hâte que ton premier épisode sorte. On travaille dessus.
RAPHAËL – Ouais, ouais, ouais !
* rires *
HENRY – T’es la, t’es la face du creux…
RAPHAËL – Ouais, exactement.
HENRY – Mais attends-tens-tends. Si on en avait rien à foutre, il serait déjà sorti.
RAPHAËL – Ouais, grave !
HENRY – Comme on n’en a pas rien à foutre…
RAPHAËL – Ouais, exactement.
HENRY – On veut faire un truc cool, surtout que là, moi je sors d’une période de dépression des podcasts…
RAPHAËL – Bin…
HENRY – J’en peux PLUS des podcasts ! C’est incroyable !
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – J’ai passé… Là j’ai dû passer plus de vingt jours sans écouter un podcast.
RAPHAËL – Ce qui est énorme.
HENRY – C’est énorme pour moi. Vraiment j’ai saturé. J’ai saturé euh… J’ai saturé. Ça fait des mois que je dis que ça va être un peu la guerre, que tout le monde va débouler, tout le monde déboule. Ça… les émissions qui parlent des podcasts euh… ce que j’entends, ça me fait pas bander de…
RAPHAËL – Ah je c… Je… Je suis pas trop. Y a des émissions qui parlent de podcasts ?
HENRY – Non, non ! Alors, ça, ça c’est par exemple Podcastor, ça m’a pas saoulé, dans le sens…
RAPHAËL – Ah ça, oui, oui.
HENRY – Ça m’a pas saoulé, dans le sens qu’ils ont élu Riviera Détente Meilleur Podcast 2016 !
* rires *
RAPHAËL – Pour la simple et bonne raison qu’ils ont…
HENRY – Non, non, mais, mais… j’ai saturé, quoi, tu vois ?
RAPHAËL – Ouais, ouais, ouais !
HENRY – Surtout que j’ai fait un appel à tout le monde…
RAPHAËL – Oui.
HENRY – …de lancer son propre podcast et tout…
RAPHAËL – Tu regrettes ? * rire *
HENRY – Naaaaan !
RAPHAËL – Je rigole.
HENRY – Je regrette pas, mais y a beaucoup de gens qui ont répondu, qui m’ont envoyé des trucs, du coup j’ai peut-être trop écouté. C’est comme les huîtres, les podcasts.
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Quand t’en as envie, tu peux t’enfiler six douzaines, et… et tu continues.
RAPHAËL – Oui.
HENRY – Mais quand t’en as pas envie, une seule huître, et tu peux être malade.
RAPHAËL – Moui.
HENRY – Voilà.
RAPHAËL – Oui, oui.
HENRY – Merci. Donc les podcasts c’est exactement pareil. Là j’ai plus pu avaler un seul podcast, j’étais full, full de chez full.
RAPHAËL – Ah ouais.
HENRY – Et je parle des podcasts français. Les podcasts américains, c’est trop éloigné pour moi, j’arrive bien à les écouter sans que ça me…
RAPHAËL – Ça coule tout seul.
HENRY – Ça résonne pas avec ce que je fais, moi, mais les podcasts francophones, j’ai saturé total. Même Riviera Détente hein !
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – J’ai même envoyé un texto à Bertrand, j’ai dit : « En janvier, je fais pas de Riviera Détente. »
RAPHAËL – Ah ouais ?
HENRY – Ouais, parce que je voulais vraiment me couper complètement du truc, tu vois ? Et en fait, je vais commencer vraiment l’année, et on va la continuer très cool. Je vais * prend une inspiration * je vais reculer, je vais baisser d’un pied dans… dans le, tu vois ? Dans le positionnement, on va être un peu cool, parce que, entre les envois de Noël, là j’ai eu des enchères mugs, mes trucs, les concours de podcasts…
RAPHAËL – Ouais, ouais, ouais.
HENRY – J’ai saturé ! J’aime pas… tant les podcasts que ça…
* rires *
RAPHAËL – Je déteste ça !
HENRY – Nan mais c’est vrai en plus ! C’est-à-dire tu vois, tu te retrouves à fond, et tu dis putain mais tous les jours, j’ai bossé pour Riviera Détente. Tous les jours j’ai fait des trucs, et euh… saturage quoi.
RAPHAËL – Ouais, ouais, ouais.
HENRY – Et surtout, moi, faut faire attention, parce que, le jour où c’est fini…
RAPHAËL – C’est fini !
HENRY – C’est fini quoi. Et euh… je veux, j’ai vraiment retrouvé du plaisir avec Patrick, dans l’épisode de Noël.
RAPHAËL – Ouais ! C’était bien sympa !
HENRY – Pour moi, c’était un épisode primal, un épisode vraiment du début quoi, qui avait les tripes du début, et 2017, je vous rassure les Rivieros, je vous préviens et je vous rassure, ça va être cooooooooooooooooooool. J’ai des lunettes de soleil et un bonnet rasta en disant ça. * rires * Cool man ! Ça va être méga cool man, ça n’empêche pas qu’on va sortir plein de podcasts rigolos, avec plein de, plein d’amis etc. mais…
RAPHAËL – Ouais !
HENRY – …cool, cool, cool.
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Et au plus il va y avoir de podcasts sérieux qui se la pètent qui vont sortir, au plus on va prouter au micro. Je vous le promets ! Pour l’instant on ne fait pas, on a parlé de café dans le caca.
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – C’est un premier avertissement.
RAPHAËL – Faites gaffe !
HENRY – Faites gaffe. Si je vois apparaître trop de contenu, on fait un épisode où on fait des prouts pendant une heure.
* interlude musical *
HENRY – Et euh, Octave alors, on aimerait plus te connaître, quand même. C’est important de… dans le character writing * gloussement * de découvrir qui tu es. Tu… tu… C’est quoi tes passions ? À part la philosophie ? Tu as un petit copain ou une petite copine ?
OCTAVE – Oui, j’ai une petite copine, parisienne.
HENRY – Parisienne !
OCTAVE – Parisienne, pure souche.
HENRY – C’est bien. Moi aussi je suis avec une parisienne.
OCTAVE – Ah.
HENRY – Bin ouais ! Malgré les apparences…
RAPHAËL – Elle est parisienne ?
HENRY – Eeeeeeh ouais ! D’Île de France.
RAPHAËL – Un peu à l’est, non ?
HENRY – D’Île de France. Ché est ? Non ! Sa famille est de Lorraine, mais…
RAPHAËL – Ah ! Ok.
HENRY – Mais on n’est pas là pour parler de moi !
RAPHAËL – D’accord.
HENRY – C’est pas mon podcast !
RAPHAËL – Excusez-moi ! Excusez-moi.
* HENRY glousse * – C’est le podcast d’Otcave -d’Octave. * rire * Dotcave !
* RAPHAËL rit * – Dotcave !
HENRY – Dotcave.
* rires *
HENRY – Oooh ! * prononçant à l’anglaise * Dotcave !
RAPHAËL * prononçant à l’anglaise * – Dotcave !
HENRY – Bien Dotcave ! Ça y est, c’est ton pseudo !
RAPHAËL – Bravo !
* applaudissements *
HENRY – Dotcave, ouéééé ! Alors Octave… Dot Cave, c’est quoi ta passion ?
DOTCAVE *hésitant* – Heu leeee…Ch…
HENRY – Le shampooing !!! *fou rire général* J’adore le shampooing, toutes sortes de shampooings, je collectionne les shampooings.
DOTCAVE – Non, je fais un peu de musique par exemple…
HENRY – Tu fais quoi ? Tu joues d’un instrument ?
DOTCAVE *hésitant* – Heuuu…. Non.
HENRY – Tu chantes ?
DOTCAVE *étouffe un fou rire* – Non plus…
RAPHAËL – Si, si, si !!!
HENRY – T’es comme BEZ dans les Happy Mondays … BEZ dans les Happy Mondays, BEZ B. E. Z., c’était un type il faisait rien. Il venait à tous les concerts, il était sur scène, il faisait partie du groupe…
RAPHAËL – Ah ouais ?
HENRY – Il faisait un peu de tambourin…
RAPHAËL – Ah oui !
HENRY – … et il dansait. Non mais c’est mythique, il était là, il mettait l’ambiance et il tapait du tambourin. Donc tu fais…
DOTCAVE – Non, non je fais du clavier et un peu de guitare.
*HENRY moqueur et condescendant* – Du clavier.
RAPHAËL *tout aussi moqueur* – Du clavier.
HENRY– J’imagine la guitare clavier…
RAPHAËL – Non mais c’est pas du piano.
HENRY *imite un délicieux son de Keytare des 80’s et fredonne le générique du Flic de Beverly Hills* – Tu tu tututu…
DOTCAVE – C’est ça, c’est moi ça.
RAPHAËL – Et moi je l’ai vu en concert. Excusez-moi !
HENRY – Ha monsieur fait des concerts.
DOTCAVE – Ha ben oui !!!
HENRY *d’un ton pompeux aristocrate*– Ah ben en 2016 il a fait des concerts ! *gloussements*
DOTCAVE– Ben j’fais un peu de gratte !
HENRY – En 2015 j’fais de la gratte et 2016 j’fais du clavier. 2016 ?
DOTCAVE – Oui !
HENRY – Attendez c’est mindfuck ! 2016 vous êtes venus en concert ? Dans votre année…
DOTCAVE – Ho ben on a une jeunesse, on a une jeunesse. On est venu pour apprendre.*gloussements *Et tu as un groupe ?
DOTCAVE – J’ai un duo.
RAPHAËL – Un duo.
DOTCAVE – C’est le minimum pour un groupe.
HENRY – D’accord.
DOTCAVE – Avec un *hésite* avec un grand monsieur de la région, qui vient du petit village de Mons … Mouns en Provençou.
HENRY *avec un provençal*– Mons en Provence holalala ! Et il joue du fifre ?
*rires*
DOTCAVE – De la fifrelette.
HENRY *refredonne le générique du flic de Beverly Hills mais cette fois version fifre* – Tutu tutututu tutu…Et il joue quoi ?
DOTCAVE – Non il joue… il est guitariste.
HENRY – D’accord !
RAPHAËL – Ouais il est bon d’ailleurs.
HENRY – Tu joues de la guitare Raphaël pour…. T’es juge de guitare ???
RAPHAËL – Non, mais j’ai une oreille.
HENRY – T’es juge de guitare ?
RAPHAËL – Non j’en ai deux *gloussements* j’en ai une…
HENRY – D’accord.
DOTCAVE – Voilà.
HENRY – Non mais que tu puisses aimer sa musique je comprends, mais que tu dises qu’il est bon en guitare.
RAPHAËL – Ah non, non il est bon ! Heu il est assez bon quand même, il se débrouille.
HENRY – Non mais il est peut –être bon…
RAPHAËL – Il touche… il touche de la gratte
HENRY – Mais tu l’as vraiment dit très vite. Tu pourrais dire : « je suis pas guitariste, mais je trouvais qu’il jouait bien. » J’aurais apprécié un petit peu d’humilité de ta part.
RAPHAËL – Non mais j’ai dit, « je trouve qu’il joue bien, mais j’suis pas… si j’avais été guitariste… »
HENRY *glousse* – Non t’as pas dit ça du tout !
RAPHAËL – Bravo…
HENRY – Ok et votre duo a un nom ?
DOTCAVE – Heu non !
RAPHAËL – Ah bon ?
DOTCAVE – Non, non.
HENRY – Et vous faites souvent des concerts ?
DOTCAVE – Non… on en a fait un … Je fais un peu de musique avec lui mais après j’en fais surtout tout seul.
HENRY – Ok ! C’est quoi comme style?
DOTCAVE – Hé ben j’ai fait surtout des musiques pour des films, j’ai fait trois courts-métrages.
RAPHAËL – Houlala !
HENRY * surpris * – Ah ouais !
RAPHAËL – Tu connais Interstellar ?
DOTCAVE – C’est moi !
RAPHAËL – C’était lui.
HENRY – Des musiques de courts-métrages. Mais c’est des nappes ambiances… ?
DOTCAVE – Ouais.
HENRY – C’est du…
DOTCAVE – C’est assez électronique.
HENRY – C’est de la drone ?
DOTCAVE – Qu’est-ce ???
RAPHAËL – C’est une région je crois *glousse*.
HENRY – Heu c’est du Shoegazing ?
DOTCAVE – Oui c’est des nappes, c’est assez lent, c’est…très électronique.
*HENRY se met à fredonner Merry Christmas Mr Lawrence de Ryushi Sakamoto* – Chong chong chong chong…. *DOTCAVE fait des basses derrière* … To to toto…
HENRY – Allez Raphaël !
*Ils continuent à fredonner*
RAPHAËL – En plein cœur de la forêt de Sumatra, en Indonésie, des esclaves n’ayant pas de café se sont débrouillé autrement. (…) Ils récupérèrent les excréments de la civette, ce mustélidé, afin d’en récupérer le plus précieux café du monde, que nous vous offrons aujourd’hui.
*HENRY arrête*
*DOTCAVE continue* – Toto toto totototo…
HENRY – Solo !!!
DOTCAVE – Totototot.
*silence puis explosion de rires*
HENRY – La fin de sketch !!!!
RAPHAËL – Rideau !
HENRY – Que le silence se fait ! Il faut partir.
*interlude musical*
HENRY – Alors Octave j’ai une question qui fâche, qu’on a déjà dû te poser mille fois quand tu dis que tu fais philosophie. Quel métier peut-on faire avec un cursus de philosophie ?
DOTCAVE – Absolument aucun.
HENRY *glousse puis se reprend* – Non, j’en vois déjà deux !
DOTCAVE – Oui.
HENRY – Le premier : philosophe.
DOTCAVE – Bien sûr.
HENRY – Le deuxième *en chœur avec RAPHAËL * Professeur de philosophie. *HENRY glousse*.
HENRY – Mais je réfléchissais, justement quand j’ai su que tu faisais philosophie, mais heu *hésite* c’est parce que les entreprises n’ont pas d’imagination. Je pense que dans chaque entreprise, il pourrait exister une sorte de philosophe d’entreprise.
RAPHAËL – Ah ouais !
HENRY – Ouais !! Non mais c’est vrai … mais à cause des charges sociales *imite Jean-Marie Le Pen* N’est-ce pas !!! On ne peut plus faire des postes pour rien. Mais dans les années 80, 70 où tout allait bien on aurait pu très bien faire des philosophes d’entreprises. Un service, enfin un mec qui est là que pour penser au métier, à sa morale, aux enjeux, à comment penser le métier.
RAPHAËL – J’imagine le mec… finalement quand tu tournes cette vis qu’est-ce que tu fais… il va voir les ouvriers tu sais…
HENRY – C’est ça, c’est ça ! Les entreprises très, très sérieuse *hésite* j’sais pas… chez Renault tu vois « Ouais ok attendez, je vais vite passer au service philosophie pour avoir leur avis » tu vois. Et là tu viens et tu fais « dites-moi que pensez-vous des voitures électriques ? » Et là le philosophe il partirait dans des trucs…
DOTCAVE – Tout tourne au Marxisme.
HENRY *hilare* – Oui… oui c’est vrai. Il faudrait des philosophes ouverts.
DOTCAVE – Mais c’est vrai que des philosophes en tant que tel sur le marché du travail, il vaut rien. Mais quand c’est couplé, par exemple un mec qui a fait des études de philosophie et de droit ou philosophie-économie…ça cartonne.
HENRY – Ah ouais, ouais c’est clair. Ou sexologie.
DOTCAVE *dubitatif* – Oui ?
HENRY – Non mais attendez, sexologue, il y a pas de FAC de sexologie. Et dans une radio…
RAPHAËL – Ah ouais y a toujours un sexologue…
DOTCAVE – Si, il y a psychologie et après spécialisé…
HENRY – Ah ! Ah oui. Parce que y a beaucoup plus de sexologues invités sur les plateaux que de philosophes.
DOTCAVE – Heeeeeeeeuuu en chroniqueurs ?
HENRY – Y a toujours trois philosophes qui se battent en duels qui sont invités.
DOTCAVE – Oui, oui c’est vrai.
HENRY – Et sexologue, à chaque fois il y a un sexologue qui sort du chapeau.
RAPHAËL – T’as remarqué, c’est les philosophes les uns contre les autres, y a jamais de sexologues les uns contre les autres. *rires et gloussements* *d’un ton offusqué de sexologue* « Mais pas du tout !!!! »
HENRY – BITE ! CHATTE ! BITE ! CHATTE !
DOTCAVE – Ça n’a rien à voir !
HENRY – MAIS NON FAUT PAS FAIRE COMME ÇA ! Il faut prendre la meuf, la mettre sur le côté comme ça !
RAPHAËL – Rien à voir !!!
HENRY – Non mais c’est vrai, les philosophes sont assez sous exploités, je verrais bien des philosophes partout.
RAPHAËL – Partout !
HENRY – Des philosophes pour nous faire réfléchir sur … À côté de chaque boulangère un philosophe et à chaque fois il nous dit un petit mot. * imite une dame avec un fort accent provençal* « Bonjour je voudrais une baguette s’il vous plaît. » La boulangère sert la baguette et le philosophe qui dit un truc *s’adressant à Dotcave * qu’est que tu pourrais dire sur l’achat d’une baguette de pain par exemple ?
DOTCAVE *pris de court* – Ho … mais sur le pain il y a des choses à dire…
RAPHAËL – Pourquoi dire quelque chose ! *gloussements*
HENRY – L’audace c’est ça !!!!
RAPHAËL – Le mec juste il sourit, tu vois le mec « bravo ! » *applaudissements*
HENRY *gloussant* – Il est trop fort ce philosophe !… Le mec il parle pas.
RAPHAËL – Il lâche la baguette.
HENRY – Non mais souvent quand je vais dans des péages d’autoroute, ou quand je vais chez Briconautes l’été….
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – C’est souvent des étudiants. Et j’aime bien essayer de deviner en quoi … en quoi il est étudiant tu vois.
RAPHAËL – Ouais, ouais…
HENRY – Et suivant la manière dont le mec te parle, machin… tu peux deviner s’il est en philo ou s’il est en sport. Finalement, la technique pour la technique…
RAPHAËL – À quoi ça vous sert de maîtriser ça ?
HENRY – À quoi ça vous sert de maîtriser ça. Donc moi j’aimerai bien l’avis du philosophe sûr *glousse* Tu sais le truc relou. Quand tu fais un peu d’informatique tu sais, toute la famille te demande de réparer les ordinateurs.
DOTCAVE – Ah oui, oui, oui…
HENRY – Est-ce que la famille te demande de réfléchir à des valeurs parce que tu es philosophe ?
DOTCAVE – Absolument pas ! Non c’est vrai pas trop, ils prennent les cartes tout de suite…
HENRY *en mode tonton raciste bourré* – HÉ OCTAVE TOI QUI EST PHILOSOPHE, T’EN PENSES QUOI DES ARABES DIS DONC ???
RAPHAËL – Non mais c’est vrai…
DOTCAVE – Houla, houla tu fais de la philosophie, waow c’est génial bravo !!! Et tu passes à autre chose…
RAPHAËL – Alors tu reveux du café ?
HENRY – Je pense qui il y a soit une gigantesque sensation d’infériorité, soit le mépris total…
RAPHAËL – C’est pas forcément au niveau de la réflexion, c’est plus au niveau des références que ça fait peur.
DOTCAVE – Ouais, ouais ça fait peur. Et puis il y a l’image de l’étudiant en philo, branleur total.
HENRY – Ouais, moi j’ai cette image là en général. *rire* Pas avec toi mais soit il y a une admiration totale « Wow il fait philosophie, c’est un génie », soit c’est « il fait du diabolo »…
DOTCAVE – Ouais.
RAPHAËL * mort de rire* – Il crache du feu.
HENRY *gloussant* – Il crache du feu !!!!
DOTCAVE – Avec mon sarouel.
HENRY – En sarouel, c’est exactement ça !!! Mais est-ce que t’aimerais plus souvent qu’on te demande ton avis d’aspirant philosophe dans les repas.
DOTCAVE* hésitant * – Heuuuu…non. C’est…et puis il y a aussi cette image, on a l’impression qu’on va avoir plein de point de vue sur la politique, la philosophie politique, la société tout ça. Mais en fait, c’est un truc que … c’est des études de textes, c’est des trucs de geek…
RAPHAËL – C’est de la référence.
DOTCAVE – C’est toute la journée à bibliothèque. T’intériorises tout.
HENRY – Donc tu passes… dès que tu émets un peu une réflexion tu l’étayes par des auteurs donc tu passes tout de suite pour un énorme prétentieux quoi.
DOTCAVE – Ouais, mais généralement t’en parles pas, enfin moi j’en parle pas.
HENRY – Ouais tu veux pas couper un repas en faisant « Excusez moi *tape sur un verre avec une cuillère* je voudrais qu’on pense tous à HABERMAS et l’espace public et qu’on redéfinisse tous ensemble ce que l’on fait ! »
DOTCAVE *mort de rire* – Redéfinissons.
HENRY – « Papy comment tu redéfinis ta place dans l’espace public ? », non mais ce serait beau. C’est comme moi j’ai… je connais peu de comédien mais j’ai sympathisé récemment avec des comédiens. Et autant des chanteurs en fin de soirée, et là je veux … y en a un notamment que je veux avoir dans Riviera Détente, il vient souvent en tournée dans la région et je veux absolument faire un Riviera Détente avec lui. Parce que les *hésite* les… les guitaristes…
RAPHAËL – Tu cites pas de nom ?
HENRY – Non parce que heuuu *hésite* non. Et les guitaristes ou les musiciens, en fin de repas, ils jouent de la guitare.
RAPHAËL – Oui.
HENRY – Et un clarinettiste en fin de repas, *en chœur avec RAPHAËL *il joue de la guitare. Non il joue de la clarinette pardon. Et tu vois paradoxalement, une danseuse de flamenco, en fin de repas elle fait un petit truc de flamenco.
RAPHAËL – Ouais, ma sœur qui fait du flamenco fait ça de temps en temps.
HENRY – Voilà. Heu du contemporain, ça casse un peu plus l’ambiance je pense. Mais, les comédiens, jamais en fin de repas on leur dit « ho, tu veux pas nous jouer un facteur qui découvre que sa femme le trompe ». Et ça m’éclaterait, ça m’éclaterait de jouer avec ça avec un comédien. J’aimerais avoir un pote comédien pour lui dire de temps en temps, « Et tu veux pas me jouer heu… » tu vois ? J’adorerais.
RAPHAËL – Ouais, ouais, ouais.
HENRY – Parce que vraiment c’est un métier hein ! C’est vraiment …quand t’es bon comédien, c’est vraiment impressionnant.
RAPHAËL – C’est vrai qu’il y a beaucoup de métiers qu’on utilise pas dans la vie courante, c’est une sorte de vie privée leur travail.
HENRY – Oui, oui, oui. T’oses pas leur demander de faire le comédien. Alors qu’un guitariste, tu lui demanderais tout de suite. Un mec qui fait de l’informatique, tu lui demandes de réparer ton ordi.
RAPHAËL – C’est vrai que la science aussi souvent dès qu’on parle d’une maladie, on se retrouve … alors moi j’fais pas médecine, mais je connais des…
HENRY – Ouais, hé bien les comédiens non. J’aimerais savoir pourquoi.
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Alors on va appeler tout de suite le ministère de la culture.
* interlude musical *
HENRY – Riviera Détente, le podcast qui dilate vos membranes.
*fin de l’interlude musical*
HENRY – Alors les gars, petite interlude, vous savez que 2016 nous a pris aussi George Michael.
RAPHAËL *triste* – Ouais.
HENRY – Et dans la famille, il y a une grande tradition George Michael, c’est un des artistes qu’on a le plus écouté.
RAPHAËL – Moi je l’ai vu en concert.
HENRY – Tu l’as vu en concert et puis ton papa et moi ont été à fond sur Faith, sur Listen Without Prejudice, c’est deux albums là. Et Listen without Prejudice, ça doit être un des albums que j’ai le plus écouté dans ma vie. On l’adore. Alors on s’est, qu’est ce qui ferait plus plaisir à George Michael que Riviera Détente *se retient de rire* lui rende hommage à la guitare. Je crois pas grand-chose.
*HENRY joue Faith à la guitare et chante* –
Well, I guess it would be nice
If I could touch your body
I know not everybody
Has got a body like you hooo.
Oh, but I gotta think twice
Before I give my heart away
DOTCAVE – And I know all the games you play
Because I play them, too.
*fou rire*
HENRY et RAPHAËL *en chœur*–
Oh, but I need some time off from that emotion,
Time to pick my heart up off the floor.
RAPHAËL– And when that love comes… Putain j’sais plus attends
*RAPHAËL tente de reprendre* –And when that love comes down without devotion,
Well, it takes a strong *RAPHAËL rit*
HENRY – Well, it takes a strong man baby, but I’m
Showing you the door,
RAPHAËL – Cause I gotta have Faith
HENRY et RAPHAËL * en chœur *–
I gotta have… Faith
Because I’ve gotta have Faith, Faith, Faith
I gotta have Faith, Faith, Faith.
HENRY – BABY, I know you’re asking me to stay
HENRY et RAPHAËL * en chœur * –
Saying please, please, please don’t go away
You say I’m giving you the blues.
HENRY – MAYYYYBE … merde *reprend*
you mean every word you say
Can’t help but think of yesterday
And another who tied me down to loverboy rules
HENRY et RAPHAËL * en chœur * –
Before this river becomes an ocean
Before you throw my heart back on the floor
Oh baby, my love …
RAPHAËL– My nunu nanaaaaaaaaa
HENRY – Waow waow !!! * rires de RAPHAËL *
Well, I need someone to hold me,
But I’ll wait for something more.
Cause I gotta have Faith Faith Faith because I gotta Faith.
*fin de l’interlude Faith*
HENRY– J’ai heu *hésite* j’ai fait une erreur de SMS avec le correcteur automatique tout à l’heure et j’ai voulu écrire gros bisou *étouffe un fou rire* et ça a écrit Lord Bisou.
*fou rire de RAPHAËL *
HENRY – Et j’imaginais un mec qui s’appelait Lord Bisou, le mec qui a inventé le concept des bisous.
RAPHAËL – Ha oui !!! Ha oui, oui, oui je vois.
HENRY – Il ya le Baron BICH, il a inventé le Bic, il est milliardaire ! Et y a Lord Bisou. Qui se sent de faire Lord Bisou ?
RAPHAËL – Ben vas-y toi, vas-y toi !
HENRY – D’accord… ; alors heu *hésitant* ok, ok !
RAPHAËL – Vas-y !
HENRY/LORD BISOU *avec la voix et le ton d’un vieil aristocrate* – Bonjour.
RAPHAËL – Bonjour. Lord Bisou, c’est bien vous ?
HENRY/LORD BISOU – Oui c’est moi, oui c’est moi.
RAPHAËL – Enchanté de vous connaitre. Et ça parait incroyable, vous avez inventé le bisou ?
HENRY/LORD BISOU – François Augustin Marcel Bisous.
RAPHAËL – Oui.
HENRY/LORD BISOU – Anobli Lord Bisous en 74.
RAPHAËL – Par la Reine ?
HENRY/LORD BISOU – Par la Reine Elizabeth II d’Angleterre.
RAPHAËL – D’accord.
HENRY/LORD BISOU – Mais je viens à la base de Saint Marron La Chapelle, en France.
RAPHAËL – Haaaaa, le bisou est français !
HENRY/LORD BISOU – Dans le 77.
RAPHAËL – En 77 ?
HENRY/LORD BISOU – DANS, dans le 77 !
RAPHAËL – Ah dans le 77.
HENRY/LORD BISOU – Je réponds pas à beaucoup d’interviews de journalistes…
RAPHAËL – Oui, oui d’accord.
HENRY/LORD BISOU – Si vous pouviez être précis dans vos questions, ça serait formidable.
RAPHAËL – Alors, une question précise…
HENRY/LORD BISOU – J’ai peu de temps, j’ai beaucoup d’estime pour vous mais soyez précis mon jeune garçon…
RAPHAËL – Je comprends, je comprends.
HENRY/LORD BISOU- Le journalisme a beaucoup changé depuis de nombreuses années, je ne supporte plus les journalistes. Encore vous êtes bien blanc…
RAPHAËL – Ha !
HENRY/LORD BISOU – Comme il faut. Mais je peux vous dire que j’ai reçu des connards hein !!! Parce qu’il y a pas d’autre mot. Je peux vous dire que c’était de sacrés…
RAPHAËL – D’accord !
HENRY/LORD BISOU – J’en ai souffert. Et croyez-moi en 2017 aux élections je vais bien leur faire passer mon ras le bol.
RAPHAËL – S’il vous plait ne portait pas malheur à 2017. Alors première question, en quelle année vous l’avez inventé ce bisou ?
HENRY/LORD BISOU – Écoutez, heuuuu je sortais d’Indochine…
RAPHAËL – Oui.
HENRY/LORD BISOU – Où j’étais un ancien com… et la foule m’attend à la gare de Saint Nom la Bretèche. Beaucoup de gens, beaucoup de militaires qui descendent, des femmes qui arrivent comme ça. Et poussé par mes comparses comme ça, voulant faire un baiser à ma femme j’ai ripé et je l’ai embrassé sur la joue.
RAPHAËL – D’accord.
HENRY/LORD BISOU – Ça s’est avéré très sympathique voyez. Et j’ai refait le même geste comme ça sur l’autre joue…
RAPHAËL – Deux fois de suite ?
HENRY/LORD BISOU – Deux fois de suite comme ça, CLAC, CLAC! Et les quelques militaires autour de moi amusés ont voulu répéter l’opération n’est-ce pas ! Et c’est devenu, c’est devenu quelque chose qui… qui… qui s’est…répandu puisque nous étions des militaires de toutes les régions de France, même des colonies, des choses comme ça. Et donc les gens l’ont répandu et de fil en aiguille, ils ont appelé cette sorte de gestuel : le bisou. Alors en hommage à moi, au début ça me dépassait un petit peu et puis c’est devenu le bisou.
RAPHAËL – D’accord.
HENRY/LORD BISOU – Qui a porté mon nom comme le frigidaire, comme d’autres grands hommes de ma génération.
RAPHAËL – Et avant cela, il n’y avait pas de bisou donc ?
HENRY/LORD BISOU – Il n’y avait pas de bisou.
RAPHAËL – Qu’est-ce qu’il se passait ?
HENRY/LORD BISOU – Ben les gens qui étaient exhibitionnistes s’embrassaient dans la rue sur les lèvres, d’autres gens plus convenables le faisaient dans l’alcôve de leurs maisons. Et le bisou avait l’avantage de pouvoir embrasser sa conjointe de manière publique.
RAPHAËL – D’accord. D’accord heu…
HENRY/LORD BISOU – Dépêchez-vous pour les questions…
RAPHAËL – Excusez-nous…
HENRY/LORD BISOU – Parce que là vous faites votre travail heuuu…
RAPHAËL – Hola !!! Oui, oui. Excusez-nous mais j’ai cru que vous étiez content aussi de parler de votre invention.
HENRY/LORD BISOU – Non monsieur, à mon âge, j’ai 76 ans, je n’attends plus rien de cette société, de la vie, heuu…je touche mes rentes sur…
RAPHAËL – Hola… excusez-moi…
HENRY/LORD BISOU – Oui ?
RAPHAËL – À votre manière de parler, avez-vous un lien *se retient de rire*avec le Front National par hasard ?
HENRY/LORD BISOU – C’est un parti que j’affectionne, heu j’ai connu Jean-Marie à plusieurs reprises…
RAPHAËL – Jean-Marie Le Pen d’accord…
HENRY/LORD BISOU – … En Indochine sur quelques opérations, mais je vois pas le rapport avec mon invention.
RAPHAËL – Non, non c’est juste une manière de parler. Excusez-moi. Vous avez des questions peut-être ?
HENRY/LORD BISOU – Bon ben moi je tiens à dire que j’ai déposé à plusieurs requêtes, la possibilité de choisir les personnes qui pourraient utiliser ma … mon bisou.
RAPHAËL – Comment ça, le bisou n’est pas universel pour vous ?
HENRY/LORD BISOU – Non ! Je suis choqué quand je vois certaines catégories de personnes utiliser mon bisou. Je suis choqué de voir des hommes se faire des bisous ! Ou de voir des personnes, comment vous dire, de … aaah *ne trouve pas ses mots*. Déjà je voudrais le réserver aux français.
RAPHAËL – Oui.
HENRY/LORD BISOU – Et aux vrais français, si vous voyez ce que je veux dire. Je vais pas passer par quatre chemins. Quand je vois des bisous partout, entre les mecs ! heu… avec les gens qui font les… les musiques Rrrap et Techno là !
RAPHAËL – Vous vous rendez pas compte que… je sais pas si vous comprenez la portée de votre invention. Le bisou c’est universel, tout le monde le fait.
HENRY/LORD BISOU – C’est un acte entre un mari et sa femme ! Que je conçu comme cela…
RAPHAËL – D’accord.
HENRY/LORD BISOU – Et que je souhaiterais conserver comme cela.
RAPHAËL – Écoutez, vous l’avez inventé mais après toute les inventions sont appropriées par le peule, je veux dire est détournée.
HENRY/LORD BISOU – Je touche 10 centimes…
RAPHAËL – Par bisou ?
HENRY/LORD BISOU – …de royalties par bisou depuis 1956.
RAPHAËL – Et donc, dépendant des régions vous touchez plus de sous ?
HENRY/LORD BISOU – J’ai construit un véritable empire autour du bisou. Je ne l’ai déposé dans aucune classe Monsieur. Donc je ne peux l’utiliser nulle part ailleurs que par simple reproduction…vous savez par quel biais je touche mes sous ? Mes Royalties ?
RAPHAËL – Non.
HENRY/LORD BISOU – Par la SACEM monsieur.
RAPHAËL *surpris* – La SACEM !
HENRY/LORD BISOU – Je touche 10 centimes à chaque reproduction du son du bisou.
RAPHAËL – AAAAAAAH ce qui importe c’est le son.
HENRY/LORD BISOU – C’est très dur de taxer une gestuelle.
RAPHAËL – Oui, c’est-à-dire *fait un bruit de bisou* smack.
HENRY/LORD BISOU – Voilà, 10 centimes !
RAPHAËL – Bon écoutez là je suis embêté, j’ai pas mon portefeuille. *rires*
HENRY/LORD BISOU – La SACEM vous enverra un petit papier.
RAPHAËL – Ah d’accord, d’accord.
HENRY/LORD BISOU – Voilà.
RAPHAËL – Mais on le remarque jamais dans le…dans les impôts.
HENRY/LORD BISOU – C’est ponctionné à la base.
RAPHAËL – D’accord.
HENRY/LORD BISOU – Il y a une taxe bisou.
RAPHAËL – D’accord. Mais vous devez être mignionaire ?
HENRY/LORD BISOU – Je suis mignoneur * RAPHAËL étouffe un fou rire*.
RAPHAËL – Mais quels sont les pays qui vous rapportent le plus ?
HENRY/LORD BISOU – La France, les États-Unis, l’Italie.
RAPHAËL – Ah oui.
HENRY/LORD BISOU – Très peu au Moyen-Orient, ils se font très peu de bisous.
*RAPHAËL surpris* – Ah les États Unis quand même ? Pourtant ils sont plutôt hug.
HENRY/LORD BISOU – Ils se font beaucoup de smack…
RAPHAËL – Haaaaaa….
HENRY/LORD BISOU – Sur lesquels je perçois des taxes bisou puisque ça fait le même bruit.
RAPHAËL – C’est pas Sir Smack qui …*fou rire*.
HENRY/LORD BISOU – Sir Smack a déposé le nom.
RAPHAËL – C’était en quelle année.
HENRY/LORD BISOU – C’était en 67. Mais j’ai déposé le son avant. Et un smack fait le même bruit qu’un bisou.
RAPHAËL – Vous avez le droit de déposer que le son, pas la gestuelle ?
HENRY/LORD BISOU – Non.
RAPHAËL – Si par exemple, je sers la main à quelqu’un et que je fais *bruit de bisou* smack en même temps…
HENRY/LORD BISOU – Si vous faites un bisou sur un cou…
RAPHAËL – Oui.
HENRY/LORD BISOU – Ou sur une épaule.
RAPHAËL – Oui.
HENRY/LORD BISOU – Je perçois la même heu…
RAPHAËL – Haaaaaaa !
HENRY/LORD BISOU – Parce que ça reste un bisou dans le cou. Donc vous dites le mot bisou, vous dites pas je fais un…
RAPHAËL – Sauf sur les lèvres, parce que ça existait avant vous l’avez dit.
HENRY/LORD BISOU – Ça fait le même son. Si je touche sur les lèvres, vous n’écoutez pas ce que je vous ai dit.
RAPHAËL – Haaaaaaaa !
HENRY/LORD BISOU – Ecoutez je vais y aller parce que vous n’écoutez pas …
RAPHAËL – Non, non excusez-moi Monsieur. Je vous trouve un peu….
HENRY/LORD BISOU – C’est le…
RAPHAËL – Je dois vous avouer que je m’attendais à quelqu’un de plus ouvert.
HENRY/LORD BISOU – Ecoutez, vous croyez… Dans la vie il y a ceux qui répètent, il y a ceux qui font, il y a ceux qui commentent. C’est pas en faisant journaliste, ou en vous laissant pousser les cheveux, ou en faisant du clavier…
RAPHAËL – Hola…
HENRY/LORD BISOU – Que vous arriverez à créer des choses dans la vie. En France il y a deux noms. Il y a le Baron Bich et il y a Lord Bisou ! He ben désolé.
RAPHAËL – Hé ben écoutez, je crois que je vais vous serrez la main. Je vais vous dire au revoir monsieur.
HENRY/LORD BISOU – Ouais, au revoir monsieur.
RAPHAËL – Au revoir.
HENRY/LORD BISOU – Au revoir.
HENRY *dégouté* – Putaaaiiin, si on m’avait dit que l’inventeur du bisou était un gros facho, j’aurais pas cru quoi.
RAPHAËL – Moi ça m’a choqué. Personnellement je ne m’attendais pas à ça.
HENRY – Ah putain !!! C’est incroyable ! Et toi tu t’y attendais Octave?
DOTCAVE – Peut-être que ça a été détourné, mais qu’il y avait une utilisation fasciste du bisou à la base.
HENRY – Ah putain.
DOTCAVE – mais c’est beau en fait.
RAPHAËL – Mais je t’ai vu lui parler, franchement j’étais tout seul à ….
HENRY – Mais j’étais AAARG *crispation intense* j’’était AAAAAAARG j’étais comme ça.
RAPHAËL – Ouais, ouais ben c’est facile.
*HENRY glousse* – Allé vient on se fait un bisou ! Non, non j’oserai plus …j’ai plus envie de faire de bisou.
RAPHAËL – Non, non, non attend le mec tching derrière, paf ça rentre dans la caisse.
HENRY – Dix centimes à chaque fois que je fais un bisou à ce gros facho là !
RAPHAËL – Faudrait inventer un autre turc.
HENRY – Ouais on va faire le bisou des Rivieros *gloussements* c’est bien parce qu’on a pas assez inventé de trucs.
RAPHAËL – Marque déposée.
HENRY – Alors il touche des sous sur les bisous.
RAPHAËL – Sur le bruit, c’est le bruit qui est important.
HENRY – Donc quand Rivieros socialement vous pouvez faire des bisous comme ça mhm mhm de chaque côté de la lèvre. Mais faut faire un autre…
RAPHAËL – Sans bruit !
HENRY – Non sans bruit c’est pas possible, c’est horrible sans bruit.
RAPHAËL – Les Rivieros en plus ils sont tellement sympathiques.
HENRY – Il faudrait faire, un bruit à la fois facile à faire mais pas *bruit de bisou* smack, pas faire *bruit de bisou* smack. Qu’est qu’on peut faire comme autre bruit.
RAPHAËL – Ouais… *bruit d’aspiration* Shuuuuiiit, shuiiiit.
HENRY – Ça fait genre on dérobe quelque chose à la personne.
RAPHAËL – Oui grave.
HENRY – On dirait qu’on aspire l’âme un petit peu.
RAPHAËL – Je te vole ton amour.
HENRY *mettant en scène un « bisou »* – Ça va ? Shuiiiit shuiiiit.
DOTCAVE – Elle tombe la personne.
HENRY – Mmmm mmm !
RAPHAËL – Non c’est atroce.
HENRY – Ça va ? Mmmm mmm… Mmmm mmm…
RAPHAËL – Hé c’est dur hein.
HENRY – Ouais, on peut pas faire d’autre bruit que le bisou. C’est fou parce que c’est vraiment pas physique parce que c’est les deux joues qui se touchent quand on fait un bisou.
RAPHAËL – Y a quoi comme autre son sympathique ?
DOTCAVE – Ben sans bruit les joues se frottent et *bruit de frottement de peau sur une joue mal rasée*.
RAPHAËL – Ho c’est beau.
HENRY – Ho putain, attend avec ma barbe je peux plus faire de bisous aux filles parce que…
DOTCAVE – On déconstruit.
*Gloussement d’HENRY *
RAPHAËL – Je fais pas la bise comme ça moi.
DOTCAVE – Vu qu’il y a pas le bruit il faut insister. Tu frottes les joues.
HENRY – Non, non, non il faut trouver un autre son au bisou, le bisou des Rivieros * réfléchit* prrrrrrrrrrt…. Ouais ça prrrrrrt prrrrrrt.
RAPHAËL – Ouais c’est pas mal !
HENRY – C’est pas mal, c’est déjà plus agréable à faire…. Prrrrt, ça fait prout un peu.
RAPHAËL – Parce qu’ils méritent quelque chose d’agréable.
HENRY – Ou alors pfffff pfffff.
RAPHAËL – Non là c’est dédaigneux.
*HENRY fait un petit bruit d’orgasme* – Mmmhm mmmmhm
RAPHAËL – Ah direct !
*gloussements*
HENRY – Ça va ? Mhmmmm mhmmmm !
RAPHAËL – Attends qu’est-ce qu’il y a comme bruit… essayons de communiquer la sympathie.
HENRY – Que peut-on faire comme autre bruit avec les lèvres ?
RAPHAËL – Ouais que ça soit naturel.
HENRY – On peut faire BRRRrrrrr *une sorte de bruit de cheval qui souffle*. Smack *bruit de bisous* …non ben merde … 10 centimes
* RAPHAËL fait le bruit en faisant vibrer ses lèvres avec ses doigts* – Blllll Blllllll
HENRY – Ben non t’es obligé de mettre les doigts.
RAPHAËL – Ah…ça.
DOTCAVE – Poc Poc.
RAPHAËL – Hooo !
HENRY – Non mais ça y a des bisous comme ça « Poc Poc ». Allez c’est pas mal !
RAPHAËL – Allez ! C’est parti.
HENRY – On fait un jeu de rôles. « AH salut Octave ! Comment ça va ? Poc-poc ». Ça fait un peu Roland Garros.
RAPHAËL – AHAHAH ! Ah oui c’est pas mal.
HENRY – Au moins ça fera dix centimes …*imite Thomas VDB* Hé mon gars ça fera dix centimes que l’autre facho il aura pas, parce que ça va trois secondes.
RAPHAËL – C’est vrai, c’est pas mal.
*interlude musical*
HENRY – Alors Octave je crois que tu restes encore une dizaine… une dizaine *rit* Alors Octave je crois que tu restes encore une dizaine de jours ici quand même ?
DOTCAVE – Ouais, ouais, ouais.
HENRY – Tu…tu *hésite* on t’a pas beaucoup entendu mais bien quand même.
DOTCAVE – Ouais, non mais c’est très plaisant.
HENRY – T’étais en phase de….
DOTCAVE – Ouais je suis en phase d’observation j’suis là heu…
HENRY – D’observation, alors quand est-ce que tu reviens ?
DOTCAVE – J’suis un peu en stage.
HENRY – T’es en stage de troisième. T’es en troisième…
DOTCAVE- Oui.
HENRY – D’accord. Tu reviens quand ?
DOTCAVE – Moi je suis là pour toute les vacances, à chaque vacance.
HENRY – Haaaaaan comme Raphaël en fait.
RAPHAËL – Non moi j’ai pas de vacances, je travaille.
HENRY – Pfffff. … que dit le philosophe…
DOTCAVE – Beeeeeeeeeen
HENRY – de ce genre de réflexion ?
DOTCAVE – Je commente les achats de baguette.
RAPHAËL – Qu’est-ce que le travail ?
*HENRY gloussant* – Qu’est-ce que le travail … Qu’est qu’un poisson fish ?
HENRY – Alors Octave moi je veux que tu passes des jours extraordinaires. Et pour ça je te suggère le Carnet Loisirs de Riviera Détente.
DOTCAVE – Ah oui référence.
HENRY – Qui est la référence sur les loisirs de la région. Avec l’agenda sortir de Nice-Matin, j’sais pas si tu connais *se retient de rire* c’est une appli sur l’iPhone. Ce matin j’ai regardé, je l’ai tweeté écoute parce que j’ai fait une dépression nerveuse en un scroll. Il y avait, exposition peintres polonais, mais d’une certaine période tu vois, à Théoule sur Mer. Ensuite les pièces de théâtre à Nice, d’auteurs, genre ma voisine est une grosse salope, ma femme à de belles loches, des choses comme ça. *rire de RAPHAËL * Et des artistes engagés et très niche comme Louane voilà. Ça c’est la région. Les gens qui veulent s’installer dans la région et qui vont sur l’agenda sortir de Nice Matin …
RAPHAËL – C’est décisif.
HENRY – Je pense qu’elles foutent jamais les pieds ici. C’est d’une dépression totale. Mais ! Mais, mais, mais, il y a le Carnet Loisirs de Riviera Détente.
RAPHAËL – Bravo !
HENRY – On va l’applaudir *applaudissements * parce qu’il n’est pas souvent là sur…
RAPHAËL* d’une voix de Carnet Loisirs* – Bonjour.
HENRY *hilare* – C’est le Carnet Loisirs de Riviera Détente ?
RAPHAËL/M. CARNET LOISIRS – C’est moi !
HENRY – C’est vous ?
RAPHAËL/M. CARNET LOISIRS – Oui !
HENRY – Holala putain je suis trop content, c’est le 21ème épisode et on ne vous avait jamais entendu.
RAPHAËL/M. CARNET LOISIRS – Ben oui j’attendais depuis toujours de parler.
HENRY – Vous avez à peu près la même voix que l’année 2016.
RAPHAËL/M. CARNET LOISIRS – Ben ouais je connais.
HENRY * hilare * – C’est quelqu’un de votre famille ?
RAPHAËL/M. CARNET LOISIRS – Oui tout à fait.
HENRY – Vous venez de Pau aussi ?
RAPHAËL/M. CARNET LOISIRS – Pas du tout, pas du tout.
HENRY – Haaaaa, vous venez d’où ?
RAPHAËL/M. CARNET LOISIRS hésitant – Heuuuuu…
HENRY – De la région j’imagine quand même, faut pas déconner.
RAPHAËL/M. CARNET LOISIRS – Oui de la région bien évidemment.
HENRY – Quelle ville ?
RAPHAËL/M. CARNET LOISIRS – J’ose pas citer le village.
HENRY – Non mais je connais bien, je connais bien.
RAPHAËL/M. CARNET LOISIRS – D’accord.
HENRY – Alors ?
RAPHAËL/M. CARNET LOISIRS – Carquesson !
HENRY – Pardon ?
RAPHAËL/M. CARNET LOISIRS – Carquesson !
HENRY – Carquesson ?
RAPHAËL/M. CARNET LOISIRS – Oui.
HENRY – Je connais pas c’est où ?
RAPHAËL/M. CARNET LOISIRS – Ho c’est difficile. Vous voyez Pau ?
HENRY – Oui. Nooooon dans la région !
RAPHAËL/M. CARNET LOISIRS – Ha dans la région !
HENRY – Oui !!!
RAPHAËL/M. CARNET LOISIRS – Non je n’habite pas dans la région.
HENRY – Mais enfin, le Carnet Loisirs de Riviera Détente vous n’habitez dans la région !?! Vous faites chié avec vos trucs tous à côté de Pau, qu’est-ce qu’il se passe à Pau, c’est une usine ?
RAPHAËL/M. CARNET LOISIRS – Ecoutez, c’est le métier. On apprend le métier sur le tas.
HENRY – Ha il y a un institut de l’année et du Carnet Loisirs.
RAPHAËL/M. CARNET LOISIRS – Je suis de la Riviera d’adoption.
HENRY – Mouais, bon. Ok, on va écouter le Carnet Loisirs, premier Carnet Loisirs de 2017.
RAPHAËL/M. CARNET LOISIRS – Très bien nous commençons avec…
*fou rire*
HENRY – Fatigues…
*Jingle Carnet Loisirs*
HENRY *d’une voix commerciale et dynamique* – Et c’est l’heure du Carnet Loisirs, l’occasion de profiter des loisirs de la Région de Monaco à Saint Tropez en famille ou pour pécho.
Ma recommandation de la semaine c’est sans aucun doute Lucius le marionnettiste ventriloque qui nous présente son spectacle Poupées Gigognes au Théâtre Nabilla Benattia de Juan les Pins. Alors, si vous n’avez jamais vu Lucius, le concept est très fort. Il anime une marionnette interprétant le rôle d’un ventriloque qui lui-même tien une marionnette ventriloque et au fur et à mesure du spectacle, on apprend que la marionnette de sa marionnette veut se lancer dans la ventriloquie et se met à porter une marionnette qui s’avérera très rapidement avoir un certain talent pour la ventriloquie.
La suite vous l’avez deviné, plus de 75 personnages qui s’enfilent en télescope de poignet de marionnette en poignet de marionnette, pour finir le spectacle à plus de 2,24 m de hauteur sur l’ultime personnage, une mini-marionnette de 16 ème génération à la vois désincarnée, qui décide, je spoile un peu, de ne pas devenir ventriloque mais de partir en Syrie. Alors le spectacle date de 2015, cette référence est un peu datée. Fort est à parier que pour une réécriture en 2017, ce petit personnage décide de se mettre au marionnettisme. Mais il faudrait que Lucius trouve une autre salle de spectacle avec une plus grande hauteur de plafond.
Le Carnet Loisirs vous est proposé par l’Auberge de la Patchole, Salades et Alcools.
*fin du Carnet Loisirs*
HENRY – Riviera Détente ça y est. Ben les gars écoutez, on arrive à la fin de cette émission.
DOTCAVE et RAPHAËL – Mhm ouais.
HENRY – Comment définir la couleur de cette émission ? Ce qui est incroyable c’est qu’on est à l’épisode 21.
RAPHAËL – ouais.
HENRY – Je n’ai pas le souvenir d’un épisode identique à l’autre.
RAPHAËL – Non, mais c’est ça le truc.
HENRY – Non c’est pas ça le truc !
RAPHAËL – Si !
HENRY – Mais on travaille pas pour ça !
RAPHAËL – Mais bien sûr.
HENRY – Mais c’est FOU comme à chaque fois c’est différent. On arrive pas à avoir une recette où deux épisodes sont pareils. Sauf peut-être avec Patrick là c’est un état de grâce. Avec, comment ça s’appelle l’épisode heuuu *hésite*…
RAPHAËL – Oui bon ça va !!!!
HENRY – Comment s’appelle l’épisode …. Tonton Noël. La…
RAPHAËL et DOTCAVE – Tonton Lënone.
HENRY – Tonton Lënone, le mec qu’a aucune mémoire. Non les Mystères de Noël. Où là on a retrouvé un truc proche de l’épisode n°1 mais à chaque fois c’est différent. Mais j’ai aimé la couleur de cet épisode.
RAPHAËL – Ouais.
DOTCAVE – Ouais.
HENRY – Qui était je dirais … un beige orangé.
RAPHAËL – Ho oui, au moins !
*fou rire*
RAPHAËL – Y a une échelle.
HENRY – Une échelle super compliquée…beige orangé, turquoise han quand même pas !
Bon Octave, ton stage d’observation, j’espère qu’il s’est bien passé.
DOTCAVE – Oui, oui …
HENRY – Est-ce que tu t’imaginais *hésite* Comment tu t’imaginais, tu es déçu ?
DOTCAVE – Je suis assez épaté par la Lambda Cave.
HENRY – Haaaa parce qu’il avait pas vu la Lambda Cave. Tu l’imaginais comme ça, plus grande, plus petite ?
DOTCAVE *hésitant* – Heeeu plus petite et heuuu….
HENRY – Moins jolie ?
DOTCAVE – non elle est sublime.
HENRY – Elle ressemble presque à mon rêve.
RAPHAËL – Hoooo !
HENRY – Presque à mon rêve. Surtout depuis qu’il y a le bar.
RAPHAËL – Ha ouais, ouais, ouais, trop stylé.
HENRY – Alors c’est un bar que j’ai acheté dans un vide grenier, sur internet. C’est un vide grenier qui s’appelle *hésite* je sais pas j’en ai jamais parlé dans…
RAPHAËL – Non je crois pas…
HENRY – Vide grenier du 06,, c’est un groupe Facebook, où il y a 50% d’accessoires heu *hésite* volés. *rires* c’est « bonjour, je vous mets ça pêle-mêle ça part à 2 euros. » Et il y a des trucs…beaucoup, beaucoup de talons aiguilles, de chaussures à strass *rires* de dames de la région. Et tu vois vraiment un échantillon des meufs de la Côte d’Azur assez génial, chaque fois je me marre. *accent de cagole* « Je vends un débardeur paillettes »
RAPHAËL *en mode cagole* – Très Distingué.
HENRY – C’est une tranche de Riviera, j’adore ce groupe. Et un jour je regarde comme ça, tu sais quand tu regardes parce que tu t’ennuis, tu regardes avec le gras du cou là, tu scrolles comme un porc. Et d’un coup je vois « Vend bar » ! Littéralement un bar ! Et il était… je l’ai négocié super bien parce que j’ai fait genre vraiment « écoutez, je l’adore, mais j’ai que cette somme et je peux pas dépenser plus. N’hésitez pas… » j’ai utilisé une tournure super, n’hésitez pas à utiliser cette tournure si vous faites des marchandages les Rivieros. Je lui ai dit « je peux offrir tant pour ce meuble. N’hésitez pas à me recontacter si vous ne trouvez pas… si vous ne trouvez pas votre bonheur dans votre annonce ». Genre j’en veux pas maintenant, j’suis pas pressé, mais je serais là bébé pour toi, tu vois. *rires de RAPHAËL * Et donc j’ai planté la graine et ensuite trois jours plus tard je l’ai relancé et tout ça et puis quand j’ai vu qu’au bout de deux semaines son bar ne partait pas. Parce que, c’est vraiment un meuble qui existait avant dans les maisons, c’est un mini… c’est littéralement un bar avec un comptoir en chêne massif et la barre en laiton d’un bar de saloon mais en petit. Enfin ça fait deux mètres d’envergure quoi et j’ai craqué pour ce bar. Et je l’ai vraiment payé… je l’ai payé moins de 300 euros… moins de 350 euros. Et franchement pour le produit *prend un accent pied-noir* c’est vraiment une bonne affaire. * voix normale * Donc avec Patrick Patrick, je l’ai dit à Patrick il a vraiment été super. Je lui ai dit : « Patrick, il faut qu’on loue une camionnette et qu’on aille à Saint Martin du Var aller chercher un putain de bar ! » il a fait « Ok, je peux jeudi prochain ». C’est pas magnifique ça ?
RAPHAËL – Ouais !
HENRY – Et je lui ai dit « Patrick je suis pas à l’aise de conduire la camionnette de nuit, tu peux la conduire ? » il a dit « Pas de problème, c’est moi qui l’a conduit. » *rire* Donc on est parti en expédition, ramener un bar. Attend il y a non seulement un bar mais il y a aussi une espèce d’étagère derrière de saloon. C’était très drôle, c’était épique, c’est vraiment un bon souvenir. Bon voilà, la Lambda Cave heu *hésite* elle est belle, on est content et merci les Rivieros, j’étais content de cette première émission de 2017 avec vous les gars. Octave, j’espère qu’on va se revoir.
DOTCAVE – Ben j’espère aussi.
HENRY – Donc le nom de ton groupe, rappelons-le … ton duo il n’a pas de nom.
DOTCAVE – Non.
HENRY – Et *rires* est-ce que tu es sur Twitter ?
DOTCAVE – Non plus.
HENRY – RAPHAËL non plus !
RAPHAËL – Non, non, non, non….
HENRY – Raphaël n’est vraiment pas sur Twitter c’est hallucinant !
RAPHAËL *éclatant de rire* – Non j’suis vraiment pas sur Twitter.
HENRY – En fait c’est depuis qu’il a interpréter More Than Words, là, tu sais.
RAPHAËL – Ouais ?
HENRY – Putain les meufs elles étaient au taquet sur le groupe Facebook.
RAPHAËL *étonné* – Ah ouais ?
HENRY – Ho ouais ouais ouais…
RAPHAËL – Je suis pas au courant.
HENRY – Ça me saoule, parce que tu réponds pas aux commentaires.
RAPHAËL – Si un petit peu.
HENRY *feignant l’agacement*– C’est moi qui doit faire le service après-vente, alors dès que je dis un truc un petit désagréable, je passe pour un jaloux. Ca commence à saouler quoi !!! En plus il répond pas, alors moi je suis là heuuu…
RAPHAËL – non, je réponds, je réponds !
HENRY – Prends toi un compte twitter et glisse dans tes DM steuplait.
RAPHAËL – D’accord.
HENRY – Moi j’aimerai bien faire
RAPHAËL – Je m’engage à …
HENRY – J’en ai marre à faire le service après-vente de tes fans.
RAPHAËL – Je m’engage.
HENRY – De tes groupiiiiiiiies.
RAPHAËL – Ok !
HENRY – Ça sera quoi Raphaël Cadum… @raphaelcadum…
RAPHAËL *soumis *– Ouais, ok d’accord…Cadum…
*rires*
RAPHAËL – RUIZ !!!
HENRY – Merci à tous les Rivieros, on vous embrasse.
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Portez le soleil en vous, portez la Riviera en vous. Et croyez-nous, on va y croire tous ensemble, et même s’il se passe des trucs graves on passera une bonne année 20017, on va se serrer les coudes pour que ça soit le cas, voilà !
RAPHAËL – Exactement.
HENRY – Je rotais un peu quand je disais ça.
RAPHAËL *indulgent* – Nooon.
HENRY – On vous fait un gros bisou les Rivieros, portez le soleil dans votre cœur et puis quoiqu’il arrive, même les trucs graves, parce qu’on n’est pas à l’abri de trucs graves, on va essayer de passer tous ensemble une très bonne année 2017. On va la faire cette contre, on va y croire *s’enflamme* HEIN ON VA LA NIQUER CETTE ANNÉE 2017 !!!!
RAPHAËL et DOTCAVE – ALLLEEEEZ !
*Applaudissements*
HENRY – Allez bisous à tous, à la prochaine émission.
RAPHAËL – GROS BISOUS !!!!
DOTCAVE- Bisous les Rivieros.
*générique de fin*