Papy Micoulin
Second mari de la grand mère maternelle d’Henry Michel. Il a vécu toute sa vie à Six-Fours-les-Plages, et perdu son pouce dans une usine de tuiles. Une gueule écrasée, le béret, et des anecdotes incroyables, c’est une véritable carte postale du pépé provençal, la quintessence de l’identité provençale. Un enregistrement audio de 1979 nous fait découvrir de sa voix ce qu’était un Noël provençal en 1906, avec la préparation du gibier, le froid qui vous remplit le nez de barbelugue et de parpailloles, les canons de vin fouale , la tante Marie, l’oncle Barbaroux des sablettes, les poupées de sciure de bois de ses sœurs qui explosaient si on les laissait sous la pluie... (RD#9)
Et le lendemain ma foi on se levait avec la tête lourde, et nous les petits, nous on n’était pas gâtés hein, parce qu’il n’y avait rien. Jamais mon pauvre père il m’a fait un chose moi… un arbre de noël !
Papy Micoulin – 1906
Putain c’est émouvant, hein ? Il y a très peu de temps qui sépare cette époque et la nôtre. Un siècle. Et le twist, de la fin de cette histoire, c’est que le bébé que t’entends derrière, oh mon dieu, c’est moi ! C’était en 79.
Henry Michel – RD#9