Patte-Luzerne
Immense navire évoqué dans l’ouvrage « Contes populaires et légendes de Provence », dont la taille était si importante que lorsqu’il partait de Toulon, son arrière débouchait à peine de la rade tandis que son beauprés sortait déjà du détroit de Gibraltar. Evoqué dans l’épisode 11 de Riviera Détente par le biais d’une lecture d’Henry Michel.
«Il avait dans ses vastes flancs des champs de blé, des vignes, des arbres fruitiers de toutes espèces et des plantes potagères. Tout cela en assez grand nombre pour pouvoir nourrir un nombreux équipage. Ses champs étaient labourés par des bœufs qu’on employait également comme viande de boucherie. Il y avait à bord de la volaille et du gibier. Les mâts étaient tellement hauts que les mousses qui montaient jusqu’au haut de la mature et descendaient de l’autre côté avaient la barbe blanche en arrivant sur le pont. Chaque poulie renfermait une auberge, une brasserie ou un café. Il y en avait même où ils se trouvaient des maisons de tolérance. »
L’auberge de la Patchole déjà.
« Afin de permettre aux matelots de ne pas trop s’ennuyer pendant leurs longs voyages. » T’imagine la taille du bateau, les poulies hébergent des bordels. « Pendant le siège de Rhodes, auquel assistait ce navire, l’équipage se battit 24 ans sur le gaillard d’avant à l’arrière on en savait rien et on dansait toujours. » C’est beau hein comme histoire ?!? «Pendant la guerre l’équipage de l’avant se battit 24 ans avant que les gens à l’arrière s’en rendent comptent et continuaient de danser.» Si vous connaissez pas une plus belle métaphore de la vie que ça…