Crustacé ayant pour caractéristique de posséder une grosse pince spéciale qui, lorsqu’elle la fait claquer, produit une bulle de cavitation hydrodynamique qui implose violemment. La température de l’eau monte alors en un bref point chaud d’au moins 5 000 degrés kelvins et une détonation d’environ 220 décibels retentit, faisant de cet animal le plus bruyant du monde.
RAPHAËL – Ça crée des bulles d’air ! Dieu bénisse cette crevette elle a réussi(…) C’est un Pokémon. Et d’ailleurs y a un Pokémon qui a été créé…
HENRY – Et comment il s’appelle ?
RAPHAËL – Flingouste.
HENRY – Flingouste !
RAPHAËL – Il évolue en Gamblast. Pour ceux qui connaissent, c’est l’attaque Bulles d’eau. C’est un coup de 60 PV.
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Mot anglophone utilisé pour désigner l’équipage d’un yacht ou d’un voilier. La vie d’une crew à bord est l’objet de nombreux fantasmes pour Henry Michel, a peine refroidi par la dure réalité rencontrée par Chinito durant son expérience maritime.
HENRY – Ils vont se coucher à minuit. T’es là sur le ponton, regarde, tu as la mer. Katia elle fume une petite clope fine sur le, sur le, ben comme ça… il y a Alessandro, qui est un italien qui arrive à côté, qui fait « Ah dure journée hein ? ». Elle fait : « Oui j’avoue, c’est une dure journée, j’ai, j’ai le dos un peu noué. ». « Attends laisse-moi voir. ». Il va lui masser le dos comme ça et après il lui embrasse le cou comme ça. Et Katia, elle, elle s’allonge. Elle est sur le tek comme ça. Et il fait frais. Tu vois, tu as la nuit fraîche. T’entends juste le clapotis des vagues sur la coque comme ça » * bruit de clapotis de vague reproduit à merveille par la bouche humaine * T’entends les vieux qui ronflent dans la cabine. Et Alessandro qui met la misère à Katia sur le pont en tek. Voilà comment j’imagine la vie des crews.
RAPHAËL – C’est comme ça que tu l’imagines ? Écoute je te dis, j’ai pas eu de chance alors.
HENRY – Mais oui mais Raphaël euh…
RAPHAËL – Je sais, je sais.
HENRY – T’as fait que…
RAPHAËL – Il faut y aller les gars, là. (…)
HENRY – Je pense qu’ils t’ont écarté de leurs délires.
RAPHAËL – Ah les bâtards !
HENRY – Je pense que quand tu dormais…
RAPHAËL – Ah les gros bâtards, putain !
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