Riviera Détente #14 – Reset

RIVIERA DÉTENTE ÉPISODE 14 – RESET
Retranscription

* Générique de début de type J-Pop très guilleret *

RAPHAËL * voix commerciale * – Riviera Détente * silence * avec Henry Michel. Je suis Raphaël Ruiz, en direct de la Lambda Cave.
HENRY – Riviera Détente, c’est votre rendez-vous ….de décontraction sur la Provence-Alpes-Côte d’Azur. Je suis Henry Michel accompagné de Raphaël « Cadum » Ruiz.
RAPHAËL *d’une voix langoureuse* – Bonjour.
HENRY – Ici, l’été n’est pas parti, on peut même dire qu’ici l’été est complètement resté. Il fait beau, il fait chaud et on va essayer de vous accompagner dans la joie et la bonne humeur. * ton un peu moins enjoué * Mais pour moi en fait c’est impossible, c’est impossible aujourd’hui pour moi Raphaël.
RAPHAËL * surpris * – Pourquoi ?
HENRY – Parce queeee… je suis vénère, je n’ai pas les membranes dilatées du tout, je suis heuuuu… j’ai eu plein d’emmerdes et c’est la première depuis qu’on enregistre Riviera Détente que je commence l’émission avec les membranes complètement rétractées, et j’hésite même…
RAPHAËL – Ah ouais, mais c’est pas Riviera ça !
HENRY – Je sais, je sais et puis surtout je sais à quel point c’est important pour les gens que cette émission soit un rendez-vous pas prise de tête, tu vois, décontracté, on s’en prend pas la tête on rigole et tout.
RAPHAËL – Ben ouais.
HENRY – Et là j’suis vénère, j’suis de mauvais poil, j’fais un régime heu … ça me fait changer d’humeur….
RAPHAËL – Holala !!!!
HENRY – … complètement. J’pense qu’il faut pas faire l’émission.
RAPHAËL – Non mais moi je suis venu pour ça !!!!
* interlude fond musical J-Pop guilleret *
HENRY * à demi ton couvert par la musique * – Et en plus y a cet abruti de Sarkozy qui dit n’importe quoi. * ton normal * Enfin c’est un ensemble de choses qui font que * hésite * que je préfèrerais qu’on ne fasse pas l’émission pour ce numéro 14.
RAPHAËL – Non, non, non !!! Moi j’suis pas d’accord.
HENRY – Mais on a une vrai mission de service public pour les gens !!!
RAPHAËL – Mais je sais, justement il faut que tu… il faut que tu te dépasses. Écoute, moi ma membrane elle est très bien en ce moment.
HENRY – C’est vrai ? Je peux me reposer sur toi pour cette émission alors ?
RAPHAËL – Ben un peu ouais ouais.
HENRY – Parce que moi ma membrane… ça va pas du tout ma membrane !
RAPHAËL – C’est vrai ? Fais voir !
HENRY – Tu veux que je te la montre ?
RAPHAËL – Ouais vite fait.
HENRY – Attends … Faut que j’enlève ce truc là !! Voilà… regarde.
RAPHAËL – Ah ouais !
HENRY – T’as vu l’état dans lequel elle est. Regarde, regarde je la touche… regarde, écoute ! * bruit de papier froissé * comme elle est pas souple.
RAPHAËL – Ouais c’est pas terrible. Non mais là c’est normal, t’es au-dessus de ta… c’est normal…
HENRY – L’autre membrane c’est pareil !
RAPHAËL – Fais voir !
HENRY – Regarde, écoute * bruit de bois de cagette cassé *
RAPHAËL – Ah c’est plus rêche !
HENRY – Ah lala, elle craque tellement elle est rêche. C’est pas possible hein. Je… * hésite * je… je pense qu’il faut que je m’exprime que je puisse passer des coups de gueule pour que ça évacue, tu vois, pendant ce Riviera Détente et peut être qu’après on va réussir à dilater les membranes je sais pas.
RAPHAËL – Ah oui, une catharsis !
HENRY – Quatorze six …
RAPHAËL – Quatorze six
* fou rire *
RAPHAËL * avec un accent russe bizarre * – Quatorze six !
HENRY – J’croyais que c’était heuuu… une manœuvre…
RAPHAËL – Un décret…
HENRY * mort de rire * – Oui un décret 14-6… AAAH tu veux passer des coups de gueule, c’est le 14-6. C’est bien sur Twitter on va pouvoir dire maintenant, je voudrais passer un 14-6. C’est plus rapide que coup de gueule mine de rien.
RAPHAËL – Ben oui !
HENRY – Attend on boit un petit coup.
* Interlude bruit de verres et déglutition d’alcool fort *
HENRY – C’est bien de boire en même temps en fait. Ca fait… c’est le moment où les gens doivent tourner les pages tu sais.
RAPHAËL – Ah oui.
HENRY – Tu connaissais pas quand t’étais petit les disques… les livres audios ?
RAPHAËL – Si bien sûr, j’avais le Roi Lion, Toy Story tout ça.
HENRY – Et c’était quoi le signal pour tourner les pages ?
RAPHAËL – C’était heuuu …. * fait un bruit harpesque * tututudululuuluuuu… c’était une espèce de harpe.
HENRY – HA ouais, c’est bien dis donc.
RAPHAËL – Voilà !
HENRY – Alors avant de commencer à passer des coups de gueule, j’ai une anecdote. Alors, c’est une anecdote dans le sens Russe du terme.
RAPHAËL – AH OUAIS !
HENRY – J’t’avais raconté. Alors j’suis allé plein de fois en Russie, j’suis allé une vingtaine de fois à Moscou et j’ai découvert le monde merveilleux des anecdotes. Alors les anecdotes, ça incluse des blagues, toute blague est anecdote, mais toute anecdote n’est pas blague. C’est-à-dire qu’il y a dans le créneau réservé aux blagues, « tiens est-ce-que t’as une anecdote à raconter ? » t’as le droit aussi de raconter des trucs pas drôles. C’est des histoires quoi, tu vois ?
RAPHAËL – Ouais…
HENRY – Et il ya un site qui s’appelle anekdot.ru où t’as plein d’anecdotes comme ça. Des fois c’est des blagues, des fois c’est juste des aphorismes, tu vois. Par exemple, j’ai lu « être rapide, c’est être lent sans s’arrêter ». Tu vois… c’est pas mal.
RAPHAËL – Ah ouais…
HENRY – Alors sur anekdot.ru souvent, alors je traduis par Google je parle pas assez bien le Russe pour comprendre les trucs, mais les anecdotes voilà des fois c’est juste des histoires, des historiettes. Par exemple, je sais pas moi, « Vadim était le plus riche marchand de manteaux du village, il a perdu sa fortune quand tous ses clients sont morts en même temps sur une péniche. Et donc il a fait faillite et son nouveau métier c’est pilote de la péniche qui a remplacée celle qui a coulé. » * fou rire d’HENRY *
RAPHAËL – Ah oui d’accord ça se prend comme ça bien effectivement.
HENRY – Tu vois c’est ordonné comme ça. Les gens ne rient pas… Les gens sourient tu vois…
RAPHAËL – Ah ouais ils continuent de manger…
HENRY – * Accent Russe * « Tout les clients sont morts et nouvelle péniche c’est Vadim qui pilote ».
RAPHAËL – Avec des bruits d’assiettes… cling cling…
HENRY – * toujours hilare * Attends, attends, j’vais trouver un bruitage d’assiette.
* fond sonore de restaurant *
HENRY – * Accent Russe * Igor, voulez-vous écouter anekdot ?
RAPHAËL – * Accent Russe * Da bien sûr.
HENRY – * Accent Russe * Vadim plus riche marchand du village, vendais des manteaux. Tous clients manteaux sont morts dans bateau qui a coulé. Nouveau métier Vadim, pilote du nouveau bateau qui a pas coulé.
RAPHAËL – * Accent Russe * Hum très bien.
HENRY – * hilare * Le mec, au lieu de donner son avis sur la blague, il donne son avis sur le plat tellement c’est un bide * accent Russe * Hummm ce rosbif est délicieux !
RAPHAËL – Il change de sujet tout de suite.
HENRY – Enfin bref, j’avais une anecdote, qui est une anecdote devinette qui n’a aucun intérêt * rires * j’voulais absolument la placer.
RAPHAËL – Vas-y.
HENRY – Alors, quand on était à Paris, d’accord.
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – * hésitant * heuuu pour aller voir Louis CK.
RAPHAËL – Ah oui. Tout les deux.
HENRY – Voilà. Toi tu dormais chez ta sœur.
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Et moi j’ai pris un hôtel 2 jours, d’accord. * Rires * Et le mec, le réceptionniste de l’hôtel, était anglais. Ok ?
RAPHAËL – Oui.
HENRY – * imitant l’accent anglais * Il pawlait fwançais twès bien, « Bonjouw bienvenue dans notwe Hôtel ». Première fois que je le vois, hyper sympa avec moi, à tel point que je me suis dit il me connait ou pas ? Le mec vraiment heuuu « Bonjouw bienvenue heuuu… », le mec il cherche ses mots…
* rire *
HENRY – Et au fur et à mesure de tout le séjour, je l’ai vu s’assombrir avec moi. Jusqu’au jour où la dernière fois que je sors de l’ascenseur de l’Hôtel, j’étais en train de chantonner en sortant et il me fait * accent anglais avec un ton sec * « Qu’est-ce que vous m’avez dit ? »
* fou rire général *
RAPHAËL – Il t’a fait un croche-pied. * étonné * C’est vrai ?!?
HENRY – Oui, oui attend. J’ai mené ma petite enquête et voici l’anecdote. C’est incroyable et c’est véridique. L’ascenseur, de cet Hôtel….
RAPHAËL – Ah oui oui !
HENRY – À un moment t’es venu chercher les billets avec moi et je t’ai fait écouter.
RAPHAËL – Oui, oui.
HENRY – L’ascenseur quand il arrive… parvenait à l’étage, faisait exactement ce bruit, que je vais vous faire écouter « Ding dong »* bruit d’ascenseur *.
RAPHAËL – Hoooo.
HENRY – C’est vraiment l’ascenseur de type normal quoi, tu vois. Et donc à chaque fois, ça m’a immédiatement marqué * remet le bruit d’ascenseur * « Ding Dong ». Tu sais ce que c’est cette sonnerie exacte ?
RAPHAËL – Non.
HENRY – * mort de rire * Ça m’a… ça m’a marqué pendant tout le séjour. Cette sonnerie exacte, c’est les premières notes d’un morceau de Prince, de l’album Batman, qui s’appelle Scandalous.
RAPHAËL – Ouuais…
HENRY – * avec un accent très français * Scandalousse, * accent anglais * Scandalous. Attends on va réécouter le début, j’ai absolument pas le droit, surtout avec Prince mais écoute.
* début du morceau * « Ding Dong » … * suite du morceau * …
RAPHAËL – Hooo.
HENRY – Tu vois, ça fait vraiment parti de la mélodie.
RAPHAËL – Ouais ! Ça se répète.
HENRY – Voilà. Et le couplet, le couplet qui commence avec ce morceau, ça vient plus tard, c’est ça.
* suite de la chanson de Prince qui entonne « Come closer … » *
HENRY – Tu vois ?
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Mais le cerveau humain est fait de telle manière, que quand je sortais de l’ascenseur, donc j’entendais le début de la musique et dès que j’entendais « Ding Dong » j’entendais le couplet * chantonne * Nanananaaaaaaaaa, d’accord ?
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – L’ascenseur était à 9,5 – 10 m de la réception. Donc ça veut dire que quand la musique commençait, d’abord y a l’ascenseur qui arrivait « Ding Dong » je commençais, je sortais du truc, j’entendais les synthés dans ma tête * chantonne * Nananaaaaaaaaaaa et au moment exact où je passais devant le réceptionniste, 9 mètres et demi 10 mètres plus loin, je faisais * HENRY imite Prince * « Come Closeeer », qui était anglais. Ce qui équivalait * fou rire * à ce que t’as un client qui vienne et qui à chaque fois qu’il passe devant la réception fait * HENRY prend une voix de fausset dégueulasse * « Viiiiiiiiiiiens plus prèèèès ».
* fou rire *
RAPHAËL – * avec un accent anglais * Qu’est-ce que vous dites ?
HENRY – Voilà mon anecdote.
RAPHAËL – Pas mal.
HENRY – Et le type donc il n’a rien dit plein de fois. Parce qu’à chaque fois que je sortais de ce truc je chantais la chanson * imitation de Prince * « Come Closeeer » et le dernier jour il a fait * HENRY prend un accent anglais * « Vous avez dit quoi ? ».
RAPHAËL – Il a du trop flipper, tous les jours il s’est dit « putain mais qu’est-ce qu’il a ce gars? ».
HENRY – * hilare * Surtout que je le regardais droit dans les yeux en souriant quand je sortais. Moi je ne faisais que fredonner.
RAPHAËL – Ouais ouais.
HENRY – Voilà * prend un accent Russe * Anekdot , le rosbif était bon.
* interlude musical Papagayo song *
RAPHAËL – Bon ben voilà, ça commence là, continue, évacue…
HENRY – Oui oui oui …
RAPHAËL – Continue, continue…
HENRY – Oui oui oui, j’vais évacuer, j’vais passer des coups de gueule…
RAPHAËL – Mais c’est quoi ?
HENRY * d’un ton véhément et revendicatif * – Ah j’ai un coup de gueule contre SFR !!!
RAPHAËL – Ah la panne !!! Ouais.
HENRY – Alors que c’est avec toi qu’on a fait Florida Chill…
RAPHAËL – Ho oui !
HENRY – Qu’on a loué leurs services etc. Attention, t’es prêt ? J’ai pas eu internet pendant CINQ jours Raphaël.
RAPHAËL * choqué * – OH LALA !!!
HENRY – CINQ JOURS, t’imagines dans quel état j’étais ? Cinq jours… Alors je veux pas saouler les gens avec mes problèmes de Hotline, mais * éclate de rire * j’vais quand même le faire.
RAPHAËL – Mais oui !
HENRY – Parce ce que c’est un problème qu’on a tous vécu, à des degrés plus ou moins élevés, c’est d’appeler la Hotline, tu vois ?
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Et qui te passe le service technique, mais en fait tu rends compte très vite, quand tu deviens expert en Hot Line, que y a… y a plusieurs niveaux de service technique quoi, et que le but c’est qu’ils t’escaladent, comme ils disent dans le jargon. Tu sais ce que ça veut dire escalader ?
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Ca veut dire qu’ils t’escaladent niveau 1, niveau 2, etc.
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Mais en fait le truc c’est que je me suis fait une technique, l’idée c’est que tu prends 60 et tu divises par le nombre du service technique pour voir le registre à qui ça s’adresse. Tu fais 60 divisé par le niveau du service technique. 60 divisé par 1 c’est pour les gens de 60 ans le niveau de service technique 1. Niveau de service technique escaladé niveau 2, c’est pour les gens de 30 ans et à partir de 20 ans, t’es quand même hyper aware des trucs, c’est le niveau 3. Tu comprends ce que je veux dire, tu peux régler tout ça…
RAPHAËL – C’est très péjoratif.
HENRY – … Parce qu’en fait * rire * … Non mais le niveau 1 tu oublies. Tu oublies le niveau 1. Ton seul but c’est qu’ils t’escaladent.
RAPHAËL – Donc, mais comment tu te fais escalader ? * rires * sans être indiscret.
HENRY – Le niveau 1, il regarde Google avec toi en fait. Le mec de la Hotline il dit « ne quittez pas nous allons voir votre problème » * rire *
RAPHAËL – On va voir…
HENRY – Et ils font : Google, ils tapent le numéro : problème internet, tu vois. Et c’est horrible, toutes les Hotline du monde en niveau 1 sont catastrophiques.
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Et l’idée de génie qu’ils ont eu, c’est d’avoir sous-traité une partie des Hotlines au Maroc, pour que tu culpabilises de pas vouloir le niveau 1, tu vois. Parce que t’as pas envie de passer pour un gros raciste, tu vois.
RAPHAËL – Ah oui.
HENRY – C’est ça l’idée de génie. Tu peux plus dire «J’vous préviens me passez pas le niveau 1 de, vous voyez ce que je veux dire hein ? » « Ah bon monsieur, vous êtes RACISTE » * rires * Alors que bien sûr, il n’est absolument pas question de raciste et qu’au Maroc en général ils sont très forts, d’ailleurs pas seulement en dév, mais heu tous les pays, on va dire, Arabo-musulmans sont très forts. Tout ce qui est dév., graphisme, etc.
RAPHAËL – Ouais ouais…
HENRY – J’fais une parenthèse …
RAPHAËL – BRAVO !
HENRY – J’me permets une parenthèse. BRAVO * ils applaudissent tous les deux *
RAPHAËL – Bravo au Maroc !!!
HENRY – Je fais un immense raccourci, mais dans le monde arabo-musulman en général, il y a un truc qui m’a fait rire, c’est quand Daech a commencé à sortir ses clips, les gens étaient sciés par la qualité de la prod et tout.
RAPHAËL – Ah oui oui …
HENRY – Comme si les arabes pouvaient faire que des films à la… que des clips des années 60 dont on est habitué, etc. * HENRY prend un air étonné * « Ho lala ils savent utiliser un 5D, ils connaissent Finalcut, ils savent faire du slow motion ». Mais tu rigoles ils sont tous super forts.
RAPHAËL – Ouais là ils sont dangereux.
HENRY – C’est un peu le sketch de Thomas VDB qui rend hommage à Daech, je veux pas rendre hommage à ça, mais je dis c’est marrant comme les gens ont été surpris d’un coup qu’il y avait des putains de grosse prod si ils voulaient. Non bon enfin j’ai fais un gros écart entre le Maroc et la Syrie et Daech * rire * mais je voulais pas ça quoi. Heu voilà. Et d’ailleurs, j’fais une autre parenthèse, même il y a un truc que j’ai découvert récemment qui est génial, c’est des photographies d’un photographe chilien.
* rire de RAPHAËL *
HENRY – Non, non, non tu vas voir, je retombe sur mes pieds. Il s’appelle Jaime Puebla, cherchez sur Google Jaime Puebla et vous marquez TV (http://www.jaimepuebla.com/). Il a pris en photo les plateaux de télévision aux Émirats Arabes Unis, c’est à tomber par terre. C’est super kitch, alors c’est kitch parce que c’est l’esthétique on va dire arabo-musulmane…
RAPHAËL – Tous les croissants de Lune ouais…
HENRY – … Avec énormément de croissants. Des chartes de couleurs même qui ne sont pas dans nos codes occidentaux.
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – À première vue tu peux trouver ça « ah c’est pas de bon goût ! » mais la sophistication des décors, des plateaux et tout ça, c’est extraordinaire. Tapez Jaime Puebla sur Google et voilà c’était une grosse parenthèse. Bref il n’y a aucun problème avec le Maroc en tant que tel *rires* mais le problème, c’est les hotlines et qu’ils ont eu une idée de génie de nous filer les niveaux 1, les level 1, du Maroc. Donc on a des incompétents au lieu qu’ils soient français, ils sont marocains. D’ailleurs on a beaucoup d’auditeurs de Riviera Détente au Maghreb. Heu …
RAPHAËL * étonné * – Ah ouais ?
HENRY – Ouais, je reçois parfois des messages, d’Algérie notamment, j’en ai reçu un il y a deux semaines, et surtout au niveau des stats, il y en a surtout du Maroc.
RAPHAËL – Ouais…
HENRY – Alors je voulais dire un truc en marocain, * HENRY parle en Marocain* …
RAPHAËL * applaudit * – Bravo ! Qui veut dire ?
HENRY – Heuuu… ça veut dire : « un gros bisou aux auditeurs du Maroc, de Casablanca à Marrakech », quoi on va dire. * HENRY râle contre son chien * Ah y a Végas qui fout le bordel pendant ce temps-là. Voilà donc le niveau 1 que ça soit au Maroc ou français, le cas échéant je m’excuse c’est le Maroc. Je vais essayer d’éviter d’imiter l’accent marocain. * rires * Mais heu… le support technique fait quatre pages en niveau 1, c’est redémarrez le modem, appuyez sur reset * HENRY prononce risette *…
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Débranchez le modem, débranchez le câble.
RAPHAËL – * hilare * Sur risette… risette.
HENRY – * ton un peu outré * Tu dis quoi toi ?
RAPHAËL – Ben reset * avec l’accent américain *
HENRY – RYSET !!! * rire moqueur *
RAPHAËL – Non RESET !!!!
HENRY – * toujours moqueur * T’es tout seul chez toi… * accent américain * RESET !
RAPHAËL – Reset !
HENRY – YEAH appuyez sur RESET ! * HENRY prend un accent pied noir * Ben risette… appuyez sur risette. J’appuie sur risette.
RAPHAËL – * avec l’accent pied noir aussi * Tu fais des risettes !!!
* rires *
RAPHAËL – Vas-y, vas-y.
HENRY – Voilà, donc au-delà de ces quatre trucs, redémarrez et tout… ils font rien. Donc il faut appeler… ton but c’est d’avoir les experts du service technique niveau 2. Et la situation la plus pathétique * hilare * c’est que pour avoir accès au niveau 2 il faut faire les trucs que t’as fait 150 000 fois pour qu’il puisse cocher les cases et dire « il a redémarré ça marche pas… » et tout ça.
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – La situation la plus pathétique, c’est quand tout les deux on fait semblant. C’est-à-dire que de son côté, il lit la page internet et moi j’fais semblant de faire… * rire *
RAPHAËL * se mettant en situation en train de faire semblant * – Attendez alors heu…
HENRY – Alors le câble coaxial. Ca y est je l’ai fait !!! * prend un accent marocain * Maintenant j’vais demander de redimarrer votre môdem. * reprend sa voix normale * Ca y est j’ai redémarré etc. C’est un moment de solitude énorme parce que tu le fais pas quoi. Tout le monde fait semblant, à un moment donné ça serait génial de dire « Écoutez, je fais semblant, on fait semblant, vous faites semblant, escaladez-moi au niveau 2. » Pffff et le niveau 2 ça compte pas non plus. Il faut le niveau 3 au moins…
RAPHAËL – Ah tu cherches le niveau 3…
HENRY – Ouais ouais, faut du niveau 3. Parce qu’au niveau 2 heuuu, je connaissais pas, alors j’avais beaucoup d’espoir dans le mec, il fait * prend un accent marocain * Moi Monsieur je suis li spécialiste du môdem. » et il dit « Je vais demander di redimarrer » et tu recommences au point de départ…
RAPHAËL – Ah ouais il est juste plus sûr de lui.
HENRY * hilare * – Oui, il était très sûr de lui, * accent marocain avec un ton véhément * «Monsieur je suis li spicialiste !!! SPICIALISTE di môdem !!! Redimarrez le môdem». Alors j’adorerais que y en ait un qui me dise de faire des trucs nouveaux quoi tu vois.
RAPHAËL – Ah oui.
HENRY – Même des soudures !!! Même si c’était dur, il me dit « bon vous allez prendre le fer à souder on va y aller ensemble… » PUTAIN j’adorerai, comme dans Florida Chill tu vous que…
RAPHAËL – Ouais ouais.
HENRY – Qu’on y aille quoi ! Qu’on aille au charbon et tout. Et enfin de toute façon et du coup, j’ai essayé des trucs moi-même * rires * même si c’était une panne temporaire au début, je crois que je l’ai rendue définitive. J’ai trempé le modem dans le citron des trucs comme ça… Bon bref…
* interlude musical Stop ou Encore de Plastic Bertrand *
RAPHAËL – Bon ça va aller mieux là, t’as évacué un peu.
HENRY – Ouais ouais ouais, ça… ça a commencé déjà un peu à évacuer là, j’me sens… j’me sens déjà un peu mieux là. Là j’ai évacué les nerfs…
RAPHAËL – Tu sais ce qui te ferait du bien ?
HENRY – Non.
RAPHAËL – Et du bien à tout le monde, ça serait une petite séance de méditation.
HENRY – Ah non non non…
RAPHAËL – Ca fait longtemps !
HENRY – Je suis incapable d’administrer une méditation aux auditeurs.
RAPHAËL – Ben pourquoi ?
HENRY – Parce que ça serait mentir, je… j’ai la membrane… Attend j’vais checker encore ma membrane.
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Attends j’enlève mon t-shirt, excuse-moi. * bruit de papier froissé * Ah non regarde…
RAPHAËL – Ca me fait de la peine de te voir comme ça.
HENRY – Ah non non non …. Mais Raphaël ça fait quand même combien de fois ? Quatre fois que tu viens ici ?
RAPHAËL – Heu ouais quatre fois.
HENRY – C’est la quatrième.
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – J’pense que t’es assez grand maintenant pour heu…
RAPHAËL – Arrête !
HENRY – … faire ta méditation Raphaël.
RAPHAËL – Tu crois ?
HENRY – Exceptionnellement, franchement j’ai pas la membrane pour, j’pense que tu pourrais nous administrer ta première méditation. J’suis réceptif, j’ai vraiment besoin de méditer. T’es ok?
RAPHAËL – T’es sûr ?
HENRY – Ouais, ouais, j’suis sûr j’pense que tu tu…
RAPHAËL – Ouais je veux bien tenter.
HENRY * hésitant *– Je… Je… je te sens prêt et puis t’as les membranes extraordinaires là.
RAPHAËL – Ouais elles sont assez bien là.
HENRY – J’aimerai bien que tu m’éclaire de tes membranes.
RAPHAËL – D’accord.
HENRY – Allez c’est parti.
RAPHAËL – Ferme tes yeux.
* Ambiance sonore décontraction à base de didgeridoo *
RAPHAËL * voix douce avec un peu de réverbération * – Cher tonton, chers auditeurs et auditrices de Riviera Détente. Je vais vous demander de vous tenir bien droit, de fermer les yeux, de respirer profondément. * on entend HENRY respirer profondément en arrière-plan * Et de tendre la main devant vous, paume tournée vers le haut et vous allez imaginer qu’au creux de votre paume se trouve une petite miette de pain. Cette petite miette de pain est la planète Terre. Vous allez observer mentalement cette planète Terre. * rire * Observer mentalement… J’continue ?
HENRY – mhm.
RAPHAËL – Vous allez observer mentalement cette planète Terre jusqu’à vous en rapprocher de plus en plus, de plus en plus, de plus en plus. Jusqu’à traverser son atmosphère et vous retrouver en chute libre. Mais vous chutez LEN-TE-MENT. Vous prenez le temps de savourer le souffle chaud de l’air sur votre corps. Vous pouvez même nager à travers les airs, traverser les nuages. Vous apercevez l’Europe, puis la France, puis Paris, puis un bâtiment qui ressemble à un hôpital. Vous amorcez une courbe en approchant de l’hôpital et atterrissez dans un aquarium. Vous ne sentez plus vos bras, ni vos jambes. Vous parcourez votre corps du regard et vous êtes un minuscule poisson zèbre. Vous évoluez à travers l’aquarium et rencontrons * rires *
HENRY * avec un accent asiatique bizarre * – REN-CON-TLONS .
RAPHAËL * avec le même accent bizarre * – REN-CON-TLONS… Vous évoluez à travers l’aquarium rencontrant d’autres poissons Rivieros jusqu’à atteindre la paroi de l’aquarium. À travers la paroi vous me voyez, en blouse blanche, et je vous regarde avec beaucoup d’amour en vous montrant, entre mon index et mon pouce, une miette de pain.
* Fin de la séance de méditation *
RAPHAËL – Maintenant tonton je vais compter jusqu’à 3, tu vas te réveiller doucement, mais quand même d’une manière assez sûre : 1…2…3.
HENRY – Ben vraiment… tu vois… vraiment… bravo Raphaël, ça a été super * applaudissements *, non très bien, j’veux dire, j’ai rien à faire là, j’ai un successeur né.
RAPHAËL – Non, non, non, reviens vite.
HENRY – Quand je vais disparaître, je sais que j’ai un beau successeur, j’ai vraiment, je suis sorti de mon corps quoi… littéralement tu vois…
RAPHAËL – C’est dégueulasse.
HENRY – Hein?
RAPHAËL – C’est dégueulasse.
HENRY – * Rires * J’suis sorti de mon corps par l’urètre… Euh qu’est-ce que je voulais dire, la dernière fois je… l’émission avec Marie, Chinito et Patrick, il manquait plus que toi, je leur ai posé la question de savoir quels étaient les endroits de la riviera qu’ils préféraient.
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Ils m’ont répondu que d’la merde dans cette émission, y’a Marie qui a conseillé un truc, euh, une sorte de bar dont elle connaissait pas le nom, Patrick il a dit “le soleil”, et Chinito… Bah Chinito il a répondu normalement, il a dit les îles de Lérins et tout ça. Et toi alors? Quels sont les endroits préférés de la riviera? Est-ce que tu connais des endroits emblématiques qu’on aurait pas cité.
RAPHAËL – Écoute, moi je suis pas un Riviero de la plage.
HENRY – D’accord.
RAPHAËL – Moi je suis plutôt arrière-pays.
HENRY – Respect, respect.
RAPHAËL – Respect.
HENRY – Tu as tout à fait le droit, parce qu’on a les deux…
RAPHAËL – Eh oui, les Alpes-Maritimes.
HENRY – Dans Alpes-Maritimes, y’a Alpes et Maritime, c’est intéressant d’avoir un Riviero des Alpes.
RAPHAËL – Et moi je suis plutôt arrière-pays : les montagnes… les Gorges du Loup…
HENRY – Et là récemment tu m’as dit que tu as fait…
RAPHAËL – Ouais ! J’ai redécouvert la riviera.
HENRY – Tu as fait visiter à des Parisiens c’est ça?
RAPHAËL – Exactement, c’est pour ça que ma membrane est bien en ce moment.
HENRY – Pourquoi?
RAPHAËL – Parce que j’ai redécouvert la riviera, parce que j’ai invité mes potes Parisiens.
HENRY – Aaah!
RAPHAËL – Et je leur ai fait une petite visite, jour après jour de la riviera, tous les spots.
HENRY – Alors t’as fait quoi?
RAPHAËL – Alors on a fait la mer, on a fait Théoule, les criques, tout ça.
HENRY – Ah Théoule, ouais on l’a cité la dernière fois dans l’émission.
RAPHAËL – Ah ouais.
HENRY – Ouais comme par hasard, Théoule…
RAPHAËL – Ah oui ça revient.
HENRY – Ouais, ouais, ouais.
RAPHAËL – Les îles de Lérins, avec Cannes un petit peu, Nice, Monaco.
HENRY – Ouais classico.
RAPHAËL – Classique, et après un petit peu arrière pays, on a fait Caussols, un petit peu Bar-sur-Loup, les Gorges du Loup.
HENRY – Tout le triangle des OVNI du coin.
RAPHAËL – Ouais, Col de Vence, tout ça quoi.
HENRY – Ca leur a plu?
RAPHAËL – OUI !
HENRY – Qu’est-ce qui leur a le plus plu aux Parisiens? Monaco?
RAPHAËL – Euh non, non non, non non, Monaco ils ont…
HENRY – Théoule ça impressionne les gens.
RAPHAËL – Ils ont aimé la crique, on avait des mauvais souvenirs mais direct mon pote, genre c’était la première fois qu’on allait à la plage, justement à Théoule, à la crique, et direct il a fait Ouuuais, il a couru dans l’eau et tout et direct, l’iPhone dans l’eau, ça lui a niqué les vacances.
HENRY – Ah ouais, parce qu’ils sont pas habitués à ce qu’il y ait de l’eau.
RAPHAËL – Ils ont pas d’eau.
HENRY – Ils ont pas d’eau.
RAPHAËL – Non ils ont des blocs de glace, qu’ils doivent très vite frotter.
HENRY – Ils se lavent à la glace * rires * Ah non il fallait lui dire que les appareils ne vont pas l’eau.
RAPHAËL – Ben ouais.
HENRY – C’est ce qui était arrivé à Claude François,
RAPHAËL – Exactement.
HENRY – P’têtre il était pas au courant.
RAPHAËL – Exactement.
HENRY – Ah d’accord.
RAPHAËL – * chantant comme Le lundi au soleil * L’iPhone de l’entrée.
HENRY – L’iPhone, de l’entrée, non c’était l’appli qu’est cassée.
RAPHAËL – L’applique est cassée…
HENRY – * chantant * J’vais la réparer…Et oui non, il ont passé un bon séjour alors, ils étaient contents
RAPHAËL – Ouais, ouais, super, super.
HENRY – Moi j’aimerais inviter plus souvent des Parisiens à venir enregistrer Riviera Détente, j’leur propose mais ils trouvent toujours des dates qui ne me vont pas parce que moi j’ai des enfants qui vont à l’école et tout… mais on va trouver quoi…
RAPHAËL – Ben oui.
HENRY – Alors les créneaux des vacances c’est sûr c’est très busy, le planning est chargé mais j’aimerais beaucoup faire venir des nouveau Parisiens pour enregistrer Riviera Détente, et d’ailleurs je voulais te signaler que pour avoir plus de Parisiens dans l’émission de temps en temps, j’ai… tu sais… je vais filer le micro, mon premier micro de Riviera détente, on va faire un co-portage entre toi et Clément…
RAPHAËL – Aaah !
HENRY – …à qui j’envoie le yéti.
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Et vous vous passerez la garde du yéti pour que vous puissiez continuer à faire Riviera Détente en étant à Paris… C’est pas formidable ça?
RAPHAËL – C’est pas mal !
HENRY – Je te donnerai des nouvelles de la riviera et tout…
RAPHAËL – Hé c’est cool !
HENRY – Ouais, ouais.
RAPHAËL – En direct !
HENRY – Et puis comme Clément ça fait longtemps que je voulais l’avoir dans l’émission, parce que Clément est méconnu finalement, il est connu pour les gens qui sont habitués de la scène stand up à Paris parce qu’il fait beaucoup de petits stands up dans les caves Parisiennes, parce que maintenant y’a une scène stand up… Et puis on le connaissait de Cannes cocktail et tout.
RAPHAËL – Et oui ton acolyte Cannois.
HENRY – Moi j’ai hâte de l’avoir sur un Riviera Détente et y’a plein d’autres que j’aimerai voir dans Riviera Détente : Sacha et Augustin, et plein de gens qui me font rire, au quotidien voilà, ce sera peut être pour bientôt. Tu sais mon problème c’est que je promets plein de trucs pour Riviera Détente.
RAPHAËL – Beaucoup.
HENRY – Et le pire, c’est la newsletter que j’ai faite, tu l’as reçue la première newsletter?
RAPHAËL – Non mais moi je suis pas…
HENRY – Tu t’es pas inscrit ?
RAPHAËL – Non j’ai oublié.
HENRY – Oooooh.
RAPHAËL – Ouais et après tu m’as fait la gueule.
HENRY – Ben ouais, je t’ai fait la gueule, ouais ça me ressemble. C’est horrible parce que j’ai fait une newsletter où j’annonçais des trucs, j’ai annoncé… les 80% de ce que j’ai annoncé c’était y’a 4 mois, je l’ai pas fait. Genre : “cette semaine vous trouverez sur mon blog, des articles complémentaires avec tous les liens de tous les épisodes et tout…” Je l’ai jamais fait! Si ce que j’ai réussi à faire c’est les transcriptions parce que les gens continuent à transcrire et tout, et on avance pour réaliser un épisode pour remercier les gens qui retranscrivent etc. Mais j’ai promis un mini format qui s’appelle Riviera Boutique que j’ai toujours pas enregistré, mais je suis dessus ! Je suis dessus, je vais un truc sur Ligonnès, on va faire une petite rentrée…
RAPHAËL – Oh sympa !
HENRY – …sympatoche. Euh voilà j’avais promis plein de trucs, des liens complémentaires etc. Je ne les ai pas faits ! J’étais du genre au lycée, tu sais, à faire la pol… On trouvait un groupe avec des copains, on voulait fonder un groupe de musique et on était du genre à faire la pochette avant de faire un morceau de musique. Donc on s’engueulait sur le nom, sur la pochette, sur le style, sur qui était le leader du groupe puis on splittait le groupe avant même d’avoir enregistré un seul morceau. Mais en même temps moi ça me discipline parce que donner la date ça me force à l’échéance.
RAPHAËL – C’est l’histoire du journalisme.
HENRY – Petit truc… Ah ouais c’était l’histoire du journalisme, en coulisse, quand sur Facebook je dis à chaque fois : “Prochain Riviera Détente, le 16, sera en ligne!”
RAPHAËL – Ouais tu m’étonnes à chaque fois.
HENRY – Alors qu’il n’existe même pas l’épisode, c’est pour me forcer, pour me donner des coups de pieds au cul à le faire tu vois.
RAPHAËL – Là Patrick ou moi, on reçoit au moins trois SMS “Eh oh?”
HENRY – C’est exactement ça! Et même pour l’envoi de stickers, c’est vrai que j’ai un autre défaut, j’en envoie, franchement une fois par semaine, je fais une tournée de stickers Riviera Détente pour les auditeurs. Mon problème c’est que je suis en retard de deux mois, j’suis en décalage. Non là j’ai envoyé les stickers aux gens à qui j’ai promis en août. Et le problème c’est que je n’arrive pas…Je dis oui, on me demande des stickers je dis oui! Je dis oui à tout et, bon y’a un truc auquel je dis jamais oui c’est quand les gens veulent… les marques ou les annonceurs je dis jamais oui mais les auditeurs qui veulent des trucs, je dis toujours oui! Je dis toujours oui! Parce que j’ai appris un truc, la seule chose que j’ai appris au travail.
RAPHAËL – Il faut donner, il faut donner.
HENRY – Il faut donner du confort aux gens, même si tu fais pas les trucs. J’ai vraiment pas beaucoup de prétentions, mais si je peux vous donner une seule leçon de vie c’est dans la vie il faut donner du confort aux gens, c’est à dire : de dire oui…
RAPHAËL – …Et de laisser tomber après.
HENRY – Eh ben justement, c’est à réfléchir hein! Quand Valls, j’ai entendu Valls à la télé, Manuel Valls, tu vois qui c’est ?
RAPHAËL – Oui.
HENRY – Tu peux l’imiter, Manuel Valls vite fait?
RAPHAËL * imitant Manuel Valls * – Les Blancos… Là, je sais pas quoi.
HENRY – Le mec il dit immédiatement la seule chose qu’on lui reproche qui date d’y a 12 ans.
RAPHAËL * imitant Manuel Valls * – Je mange pas de viande rouge.
HENRY – Non, non, non, mais, Manuel Valls, je l’entends à la télé, il dit : « Écoutez, moi je suis honnête, ça va être la guerre pendant une génération. »
RAPHAËL – Oui.
HENRY – Euh, ouais… il dit “voilà, les attentats, ça va continuer à vous tomber sur la gueule. Ça va durer une génération entière…” * rires * Pourquoi tu rigoles ?
RAPHAËL – Il faut faire des gosses très vite. Comme ça tu… * rire *
HENRY – Il fautt faire sauter la génération en fait. Faut faire des gosses à 11 ans.
RAPHAËL – Tu mitrailles.
HENRY – Oui, c’est ça. Non mais enfin bon, il dit ” ouais, moi c’est l’honnêteté avant tout, etc… “ Mais pourquoi quoi, à un moment donné ?
RAPHAËL – Il est un peu tacite en Manuelle Valls (ndr: incompréhensible)
HENRY – Quitte à se niquer une génération entière, foutus pour foutus, pourquoi on se mentirait pas ? Pourquoi le gouvernement… Tiens pourquoi l’honnêteté est devenue une valeur plus importante que le bonheur ?
RAPHAËL – Incroyable.
HENRY – Non mais attends, ‘tends ‘tends… Moi ce que je ferais, c’est de dire : Hé… C’est réglé ! Fini.
RAPHAËL – Pas de souci.
HENRY – Plus d’attentats. Soyez tranquilles. On les a tous arrêtés. Et on sort, on fait la fête et tout, y a re des attentats… De… ah.. Excusez-nous ! Il en restait deux. Il en restait deux.
RAPHAËL – Mais c’était les derniers.
HENRY – C’était les derniers ! C’est fini, la France est libérée. On fait la fête !
RAPHAËL – Oooh !
HENRY – Et putain… Et on peut tenir mais… Mais je tiens dix ans comme ça. Et là, re y a un attentat parce que tu regardes la fréquence, bon, c’est tous les… je sais pas moi… Y a re un attentat : Ah, excusez-nous, y en avait encore deux que ils étaient passés.
RAPHAËL– Ouais c’est des nouveaux et tout.
HENRY – Mais là c’est fini de chez fini. Et à chaque fois on est re-contents.
RAPHAËL – J’te jure ! J’te jure !
HENRY – Promis, juré, craché. Attends, mais, à un moment donné, arrêtez d’être honnêtes. Tu dois rendre les gens heureux, tu… Dites : C’est fini !
RAPHAËL – C’est fini.
HENRY – C’est fini. Et… Pensées positives. De toute façon, à un moment donné, qu’est-ce que ça change ? De croire que c’est fini et de se faire sauter le caisson ? Ou avoir peur tout le temps et se faire sauter le caisson ?
RAPHAËL – Aaaahhhh… Ça c’est… C’est le débat ! C’est le débat !
* rires *
HENRY – C’est bon, c’est le débat. Bienvenus à notre débat : se faire sauter le caisson en étant triste ou en étant joyeux. Non mais moi je serais Hollande, je dirais : Manu, dis que c’est fini. * imitant (super bien) François Hollande * Manuel, dites que c’est complètement fini. Que la guerre est finie, et nous sommes tranquilles.
RAPHAËL – Peut-être c’est ce qu’il fait déjà… Mais à l’inverse.
HENRY – Ohlala ! C’est mindfuck ce que tu me dis. Tu veux dire qu’il y a une situation encore plus grave…
RAPHAËL – Alors je pensais pas à ça…
HENRY – …et qu’il nous fait juste croire… Il nous fait juste croire que y a quelques terroristes qui tuent un peu des gens de temps en temps, alors que y’a un truc de malade.
RAPHAËL – Alors que c’est un truc de fou. Ils en arrêtent toutes les cinq secondes dans la rue, comme des zombies, ils les tirent comme ça…
* rires * * HENRY tape dans ses mains *
HENRY – Ah mais c’est horrible. Aaah ouais… Roooh le mindfuck. Ah ouais…
RAPHAËL – Non moi je pensais à l’inverse en fait, au début. J’disais… Ils disent : Mauvaise situation, mais en fait tout va bien. Et c’est pour nous garder un peu en contrôle et tout…
HENRY – Attends… Mauvaise situation… ah, non, non, non. Non bah non, puisqu’il y a des meurtres et machin…
RAPHAËL – Vraiment ?
HENRY – Sur la prom’… Bah oui oui, on a des proches tués…
RAPHAËL – Tu es sûr ?
HENRY – On a des proches qui sont morts et tout.
RAPHAËL – Ouais c’est vrai.
HENRY – Enfin pas des proches à nous… mais oui, oui, oui… Non, non si il faut, c’est 100 fois pire, dans la rue…
RAPHAËL – World War Z.
HENRY – World War Z et ils nous disent “ah, y a encore deux petits terroristes mais ça va, on va…”
RAPHAËL – Ils sont fichés…
HENRY – Ah ouais, ouais, c’est ouf quoi. Mais même… c’est super provoque ce que je vais dire. ‘tention, tout le monde n’est pas prêt à ça.
RAPHAËL – Bouchez-vous les oreilles.
HENRY – C’est la journée où je suis énervé. À un moment donné… Moi j’ai une solution pour stopper le terrorisme en deux mois.
RAPHAËL – Achetez mon livre « Comment arrêter le terrorisme en deux mois ».
HENRY – Tu sais, quand je vais te le dire, tu vas faire : « ah ouais ».
RAPHAËL – T’es sûr ?
HENRY – Ouais.
RAPHAËL – Ok
HENRY – Je sais comment arrêtez le terrorisme en deux mois.
RAPHAËL – Vas-y
HENRY – Interdiction..
RAPHAËL – Oui
HENRY – Par décret… De parler des attentats. Il ne se passe rien. À la russe.
RAPHAËL – Ah oui, à la russe ouais. C’est très russe aujourd’hui.
* rires *
HENRY – Très russe…
RAPHAËL – Non mais oui, oui !
HENRY * imitant l’accent russe * – Interdiction parler… * voix normale * Non mais les Russes y a eu…
RAPHAËL – Ca n’existe pas.
HENRY – 200 attentats machin… pfiou… * imitant l’accent russe * Maintenant, tout de suite programmes de fête. * voix normale * Attends, si tu ne médiatises pas le truc… alors ouais il va y avoir des mecs qui vont filmer au portable et tout, il va y avoir des gens des conspis… mais les conspis on en a tous les jours, de toute façon.
RAPHAËL – Même si y’a rien, des complots et des trucs comme ça…
HENRY – Tu vois ? Donc ça passera dans la foule. C’est horrible pour les victimes, certes. Ok hein. Mais… J’ai pas dit j’ai trouvé un truc pas horrible du tout.
RAPHAËL – Tu l’as dit quand même.
HENRY – Non, j’ai dit…
RAPHAËL – Non je rigole.
HENRY – Un truc qui cesserait le terrorisme. Les mecs ils vont péter un câble. Les terroristes. Ils en parlent pas. Ils allument la télé pour voir… Il dit : « Maintenant Cyril Hanouna montre sa couille et tout… »
RAPHAËL – Tout va bien.
HENRY – « Ah mes ptits amours, je montre ma couille ». Non mais voilà. Voilà. Je demande pas d’aller jusque là…
RAPHAËL – Mais…
HENRY- Mais mentir en disant … Franchement , à quoi ça sert de nous dire y en a pour une génération ?
RAPHAËL – Une surmédiatisation oui.
HENRY – Non, non, mais c’est même pas une surmédiatisation. A quoi ça sert de nous dire : « Écoutez, moi je suis honnête, y en a pour une génération. » Mais à quoi ça sert ? À rien !
RAPHAËL – Il faut mentir au peuple ! On veut le dire !
HENRY – Il faut mentir au peuple…
RAPHAËL – Cessons d’être honnêtes avec le peuple.
HENRY – Mais moi ce que j’adore, aussi bien dans le milieu professionnel que en général, enfin sur d’autres trucs, c’est de dire aux gens : « – Oh la la, mais va falloir trouver ce truc vite fait en 24h. – Ne vous inquiétez pas, on s’en occupe. »
RAPHAËL – Après on verra, sur le moment…
HENRY – Après tu dis, si t’y arrive pas t’y arrives pas etc.. Mais la vraie classe, les gens les plus classes que j’ai vu dans le monde professionnel, c’est ceux qui sans sourciller vous disent « Y aucun souci, on s’en occupe ».
RAPHAËL – Ca me fait rire parce que moi c’est ce que je fait… Voila, je sors pas beaucoup, je fais ça pour les soirées avec mes amis.
HENRY – Ah oui…
RAPHAËL – Enfin non, avec mes super bons amis, je vais tout le temps avec eux mais…
HENRY – Tu dis que tu viens mais tu viens pas…
RAPHAËL – Il dit : « Ouais, tu viens à la soirée et tout ? » J’fais : « Ouais ouais ouais… ». J’fais : « À l’heure de maintenant, ouais. Vraiment. Après on en reparle dans trois jours. J’te dirais, p’têt t’auras changé d’avis aussi… »
HENRY – Mais c’est ça qui m’a choqué, mais c’est très parisien, mais moi j’ai découvert très naïf que les gens disaient oui à un évent Facebook sans le… sans compter y aller.
RAPHAËL – Oui, bah mes potes ils disaient oui à un événement Facebook à Paris alors qu’ils étaient dans le sud avec moi.
HENRY – Moi j’ai été choqué parce que je réfléchis. Alors je pourrais vraiment y aller ? T’envois un message en disant : « excuses moi, je suis pas sûr encore, vais je vais… »
RAPHAËL – « Plutôt 19h30…J’regarde dans le calendrier, attends… »
HENRY – Mais ouais, ouais, donc c’est une question de… c’est comme le rapport, moi ce qui me rend hystérique à Paris, c’est le rapport au temps.
RAPHAËL – Au temps ? La météo ou…
HENRY – Non, non, non, non, la ponctualité. Alors que nous en cours de communication, on nous apprenait que les gens du sud étaient polychrones, c’est-à-dire : « Oh vous les gens du sud, vous arrivez une demi-heure en retard etc… » Mais vous êtes des cinglés. Nous, on se foutait de ma gueule parce qu’on avait rendez-vous genre : « – On mange ensemble à midi ? – Ouais d’accord, rendez-vous la bas.»
À midi je suis là. Et les gens ils arrivent une demi-heure plus tard. C’est qui les feignants du sud ?
RAPHAËL – Non mais la, moi je peux pas, moi je fais le mauvais exemple, moi.
HENRY – T’arrives en retard ?
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Mais putain, mais jamais j’arrive en retard. C’est vraiment que une force extérieure qui me met en retard. Les Parisiens je sais pas… Tu prends l’heure, tu rajoutes 25 minutes.
RAPHAËL – Oh 25 minutes ça va… Enfin ça dépend pour quoi.
HENRY – Mais non, pourquoi ça va ?! Alors on se donne rendez-vous à 25.
RAPHAËL – Calme-toi, pense à ta membrane.
HENRY – Et les gens vont venir à 50. Ça n’a pas de fin.
RAPHAËL – Ca n’a pas de sens.
HENRY – Donc mentir au peuple, arriver à l’heure, vous allez voir, ça va bien se passer. Je vais monter un parti politique.
RAPHAËL – Votez pour moi. Achetez mon livre.

* interlude musical *

HENRY – Riviera détente, on continue, spécial coup de gueule en fait. Hein Mar…
RAPHAËL – D’accord.
HENRY – Je t’appelle Maryse. Riviera Détente, on continue, c’est un spécial coup de gueule. Je suis désolé, mais je vais pas le mettre en ligne cet épisode.
RAPHAËL – Non mais ça te fait du bien, ça te fait du bien. Les gens après…
HENRY – Non parce qu’ils vont me dire t’as rompu le contrat !
RAPHAËL – Non mais y a pas de plan prévu à Riviera Détente.
HENRY – Y’a pas de contrat !
RAPHAËL – Y’a pas de contrat !
HENRY – C’est vrai.
RAPHAËL – Le non contrat de confiance.
HENRY – Ce qui me fait plaisir, tu vois, c’est que chaque émission est différente quand même. On en est à la 14, et bah y en a pas une qui est pareille que l’autre. Ce qui est très drôle… dur quand quelqu’un commence l’émission, toujours ce problème de l’épisode par lequel commencer putain.
RAPHAËL – C’est terrible.
HENRY – La personne qui va rentrer par « les Fesses des Chattes »… * rires * C’est le cas de le dire.
RAPHAËL – C’est le cas de le dire ouais.
HENRY – Et celle qui rentre par « Plaisance et Plaisirs » sur les bateaux et tout ça, ou celle qui rentre dans un autre truc, ça n’a rien à voir. C’est comme si t’as connu un mec en soirée bourré, ou un mec le mardi au bureau quoi.
RAPHAËL – Et ouais.
HENRY – Vraiment très différent, quoi.
RAPHAËL – Mais c’est beau, t’as une palette complète de Rivieros.
HENRY – Comment ça s’appelle là, la nouvelle méthode, Bullet machin là, t’as pas vu ?
RAPHAËL – Quoi ? Non.
HENRY – Y un truc là, oh la la, les gens ils vont me répondre par m… J’ai pas préparé. Bullett truc là.
RAPHAËL – Bullet truc ? Ça a l’air bon ça.
HENRY – Oui c’est un livret où tu… une nouvelle manière de marquer tes tasks.
RAPHAËL – Ah, non je connais pas du tout.
HENRY – Mais pas boulette de couscous, hein. Bullett… spécialiste du monde et des boulettes. Et c’est un truc, voilà, bref, c’est un truc que les gens il paraît que ça leur révolutionne la vie, et tu marques tes tasks…
RAPHAËL – J’ai beaucoup de doutes.
HENRY – Ouais moi aussi. C’est le genre de truc qui m’énerve. Alors on va faire prochainement un spécial auditeurs, Raphaël.
RAPHAËL – C’est-à-dire ?
HENRY– Et bien, ça va être un épisode où on va découvrir un peu les auditeurs de Riviera Détente, tu vois…
RAPHAËL – Aaaaah..
HENRY – Et voir les êtres humains derrière les likes, tu vois.
RAPHAËL – Oooooh…
HENRY – Moi je les vois souvent sur Twitch et tout, mais ce qui est marrant, c’est de montrer…
RAPHAËL – Et oui, tu les connais bien.
HENRY – Tu sais sur une audience de Riviera Détente, y a 10 000 personnes… ‘Fin 10 000… ouais, non bah un épisode au bout de deux trois mois, il a 10 000 auditeurs.
RAPHAËL – Dis-le, dis-le. Il faut le dire.
HENRY – Et il y a 1 000 personnes actives, donc les 9 000 autres c’est des lurkers, comme on dit, tu sais des gens… Et c’est imp… J’aime bien inciter les gens à se manifester, sur la page Facebook, etc… ET j’ai posé des questions sur Facebook la dernière fois pour savoir en… j’ai posé… je leur ai demandé en quoi ils étaient calé dans la vie. Et les réponses sont dingues.
RAPHAËL – Ah ouais ?
HENRY – Vraiment, c’est… les gens étaient émus de lire les réponses des autres. Parce qu’on voit toutes les individualités etc, en quoi vous êtes calés. Alors je peux pas détailler maintenant les réponses parce que ça fera l’objet du spécial auditeurs, mais c’est extraordinaire, et en quelques semaines je comprends de plus en plus de choses sur cette gen.. sur la.. j’allais dire cette génération. Parce que c’est une génération un tout petit peu différente de la mienne quand même, tu vois. Moi je suis arrivé en fin de génération X, je suis de 78. C’est con parce que j’aurais été dans… génération X ça se termine en 80 tu vois, vers 80, donc je suis en fin de truc. Je trouve tous les gens de ma génération assez boloss quand même dans l’ensemble, sauf ceux qui sont actifs sur Twitter etc…, sauf ceux qui ont les mêmes passions que moi.
RAPHAËL – Sauf mes amis.
HENRY – Et si tu veux c’était une génération quand même affreuse, on a eu le sida, on a eu… les gens écoutaient les génériques de dessins animés jusqu’à l’âge de 21 ans, Casimir et tout, enfin on était… Je me suis pas complètement retrouvé dans cette génération, je me suis retrouvé un peu dans l’autre, bref… Je comprends de plus en plus de choses sur la génération d’après, tu vois. C’est une génération différente. Mon blog sur Internet, il s’appelait « Henry Michel a un avis sur tout ». Et j’ai enlevé ce « a un avis sur tout ». Parce que quand j’ai vu, quand tu vois la génération qui arrive maintenant,
RAPHAËL – C’est faux. C’est littéralement faux.
HENRY – C’est littéralement faux. Parce que moi c’était, c’est comment on appelle ça, tranquille quoi, c’était chillax. Là, la génération qu’on a c’est une génération c’est des gloutons de contenus. Ils ont mille passions en même temps. C’est un truc de fou. Alors c’est surement Internet, le fait d’avoir accès aux trucs, tu vois. Et j’ai découvert ça notamment avec le phénomène des fans. J’ai vraiment fait un apprentissage de ça, c’est que t’en a qui te disent : « Oh je suis fan de tes émissions, merci Henry Michel, Agamemnon, ah et tout ». Alors tu dis ah t’es content tu vois, tu fais : « ouais j’ai un fan c’est top et tout. » Et après tu les vois sur Twitter deux heures après à dire à un autre podcast : « ouais les gars je suis fan de votre podcast, aglou aglou, tchip tchip… » Enfin je sais pas, les gimmicks d’un autre podcast. « Comedy News Weekly, j’adore Pétoche et Bordax, c’est génial, et tout. » Tu connais Comedy News Weekly ?
RAPHAËL – Oui.
HENRY – Et Pétoche et Bordax ?
RAPHAËL – Non.
HENRY – Ah. Tu connais pas * avec l’accent Québécois * Pétoche et Bordax? * rires *
RAPHAËL – Ils sont Québécois aussi ?
HENRY – Non, Comedy News Weekly, c’est Dan Gagnon et Anthony Mirelli là, c’est nos deux, c’est nos copains des podcasts, avec After Hate, ils parlent tout le temps de Riviera Détente. Et donc ils ont un truc qui s’appelle Pétoche et Bordax. C’est une sort de… * avec l’accent Québécois* Pétoche et Bordax. * voix normale * Voilà, donc, là tu vois les gens, les fans, t’as un premier chagrin amoureux quand tu commences à voir que cette génération, elle est passionnée par douze milliards de trucs. C’est pas qu’ils sont pas sincères, hein. Ils sont super sincères quand ils disent qu’ils adorent Riviera Détente et tout. Mais, mais… j’ai pas de preuves à faire sur leur engagement, tu vois, leur passion pour le truc, mais juste, ils adorent aussi 50 000 autres trucs.
RAPHAËL – Et oui, oui, oui.
HENRY – Alors que moi…
RAPHAËL – Ils ont un accès de fou, avec les.
HENRY – J’étais fan de deux trois trucs, tu vois. Et ça j’ai mis du temps à accepter cette histoire… moi je suis très jaloux, je suis très possessif, et je pète un câble quand je vois des gens qui sont fans de Riviera Détente être fans d’autres podcasts ou d’autres trucs, tu vois. Je ne connais pas ça.
RAPHAËL – Eh oh, t’avais dit y a 5 minutes que…
HENRY – * rire * Ah oui ! Attends mais c’est ça. J’ai fait des scènes sur Twitter.
RAPHAËL – C’est vrai ?
HENRY – Ouais. Je mets des petits favoris pervers tu sais. Genre, j’ai vu ton Tweet. J’passe ma tête tu sais. Ouais donc ça j’ai appris. Je ne doute pas de leur sincérité, mais c’est quand même fou, ils sont passionnés par 50 000 trucs. On est dans une phase où t’as une génération de gloutons et de spécialistes en tout, tu vois. Et j’essaie de comprendre les gens qui aiment Riviera détente et je m’intéresse un peu à ce qu’ils aiment à part Riviera Détente, et y’a un truc dont ils parlaient beaucoup, avec beaucoup d’enthousiasme, c’était un truc, c’est, ça s’appelle Chroma, c’est Karim Debbache. Tu connais ?
RAPHAËL – Ouais ouais.
HENRY – Bon voilà. J’ai pas entendu un seul truc mauvais ou méchant sur lui alors j’ai regardé. Et c’est complètement emblématique de cette génération en fait. Alors attention, le mec est brillant, c’est bien produit, le mec est cool, j’ai vraiment pas de reproches à faire, mais c’est typiquement le genre de programme un peu savant sur leur culture. Il passe son temps à dire en fait: « je sais tout, je sais tout, on a tout vu, je sais tout, regardez c’est comme ça, je sais tout… » Les gens qui le regardent, en fait ils se disent : « ah ouais on sait tout, regarde on sait tout, on a compris, ouais c’est transversal, on sait tout… ». C’est typique… C’est emblématique de cette génération quoi, tu vois. C’est un truc glouton.
RAPHAËL – Ouais, bah moi, moi c’est un peu… c’est ma génération dont tu parles, ou c’est plus vieux ?
HENRY – Ouais, je pense, que c’est ta génération.
RAPHAËL – Ouais, moi ça me choque pas. Ouais, ouais, parce que… j’connais, parce que je connais pas beaucoup de trucs sur Internet, mais ouais ouais, lui j’connais, on me l’avait conseillé, et c’était pas mal.
HENRY – Non non, mais c’est bien, j’accroche moins dans le côté dans le côté singe savant quoi. Tu vois ? « Ca va, je suis super malin, regardez, je connais ça, je connais ça, on connaît ça », et les gens qui regardent, ils connaissent aussi quoi. Enfin tu vois, y a un côté glouton comme ça qui me fait presque flipper. En fait, le problème, sur les réseaux sociaux et tout, tu peux plus dire que tu commences à t’intéresser à quelque chose, sans que quelqu’un déboule pour faire un masterclass sur le truc quoi, tu vois.
RAPHAËL – Et oui !
HENRY – Et ça, ça, c’est ouf. WOOOOW !! C’est Wikipédia à mort. C’est, c’est… c’est Wikipédia a mort. Aujourd’hui c’est ça qu’est fou, c’est que tu peux devenir spécialiste d’un truc en quelques jours.
RAPHAËL – Bah oui c’est tellement facile.
HENRY – Honnêtement. Un spécialiste c’est juste quelqu’un qui a deux heures d’avance sur toi sur Wikipédia.
RAPHAËL – Ouais ouais.
HENRY – Si demain je veux me passionner sur le poisson zèbre, ton truc, franchement en trois jours je peux me mettre à niveau, pour niveau… en tous cas de la zoologie, avancer des trucs solides sur le poisson-zèbre quoi, tu vois. Mais même pas trois jours… En une journée, si je travaille quoi, avec un bloc-notes et tout. C’est ça qui est fou. Alors c’est quoi qui fait la différence si on peut tout savoir tout de suite quoi. C’est l’attitude, c’est la bonne humeur, c’est tout ça je pense. Je sais pas.
RAPHAËL – Mais… Ouais c’est super intéressant, si j’ai le droit de faire une aparté un peu scientifique. Le cerveau maintenant est fait comme ça, où on… tu sais on dit maintenant « les jeunes ils ont pas de mémoire et tout ça » mais en même temps, comme tu dis, on a plein de connaissances sur plein de sujets différents, et en fait c’est une mémoire qui est transférée. Parce qu’on a un contenu qui est maintenant dans l’informatique.
HENRY – Ouais. T’as mis sur le cloud toute ta culture générale..
RAPHAËL – Exactement. Par exemple, à quoi ça sert de te remémorer… avant les gens ils disaient « moi je connais tout par cœur et tout ». Là les gens, à quoi ça sert de te remémorer quel est le réalisateur de tel film un peu indépendant et tout ça…
HENRY – Bah c’est pour la mise en perspective…
RAPHAËL – Puisque que en deux secondes, tu as tout sur lui sur Internet, et donc tu sais tout, puisque tu dis « oui oui, c’est ce que je t’avais dit, c’est lui ».
HENRY – Ouais mais t’as besoin de le savoir quand même, par exemple pour mettre en perspective une œuvre, t’as besoin de l’avoir déjà dans ta mémoire vive pour pouvoir mettre en perspective l’œuvre que tu vois par rapport au travail d’autres réalisateurs. C’est ça le travail du critique.
RAPHAËL – Oui mais t’as quand même… En ce moment, cette génération dont tu parles, ils ont tout le temps le support avec eux qui les aide.
HENRY – T’as vraiment stocké ta culture gé sur le cloud quoi.
RAPHAËL – Exactement.
HENRY – C’est ouf quoi. Mais enfin, quand même, et là je vais pousser un coup de gueule.
RAPHAËL – Ah ? C’était pas le coup de gueule ?
HENRY – Non c’était pas le coup de gueule ?
RAPHAËL – Ah oui, je me disais ça va…
HENRY – Non, je parle des fans qui sont passionnés qui sont supers et tout. Non le coup de gueule c’est sur les spécialistes sur Instagram. Déjà j’avais parlé de l’humour normcore, là sur Instagram, dans l’épisode précédent. Mais avec les Instagram de vacances quoi, c’est devenu fou. C’est devenu fou. Par exemple, y a une meuf… Je donne un exemple, hein ? Elle se fait chier à aller, je sais pas moi, dans une ville paumée des States, dans le Vermont, tu vois. Pour un truc bien roots, tu vois. Elle fait « bien arrivée à Burgsville, pour 4 jours ». Et ben t’as toujours un mec en commentaire qui vient dire « Ah, Burgsville, ça me manque ! Je te conseille chez Phillips & Williamson, les meilleurs milkshakes au monde. » Putain!
RAPHAËL – Non, c’est vrai.
HENRY – Tu peux pas découvrir, tu peux pas dire juste, je suis à Burgsville, tranquille, faut qu’il y ait un mec qui dise « Ahlala, va voir Phillipson & Machin, les meilleurs milkshakes au monde. » Les meilleurs milkshakes au monde ? Sérieusement ?
RAPHAËL – Littéralement !
HENRY – C’est ouf, quel hasard, quoi ! Le truc où toi t’es allé, c’est les meilleurs milkshakes au monde. C’est quand même assez dingue. Ça, ça me rend fou quoi. Oooooh… Maintenant dans les comms t’as le droit aux spécialistes de ce que tu fais. Y a pas une ville où tu vas, pas un quartier, sans qu’il y ait un relou… Alors sûrement pour bien faire, y en a qui veulent être gentils… Ils te disent « Oh, va voir Billie Jean au Jean’s Burger et commande lui les Wasabi Fuck de mes couilles… » Putain mais laissez les gens découvrir, profiter quoi ! À moins que la question vraiment c’est « Est-ce qu’il y a des gens qui veulent me conseiller des coins? ». La personne elle poste un truc, t’as toujours un putain de spécialiste de l’endroit quoi.
RAPHAËL – Mais oui, mais parce qu’on est plus, on se laisse plus aller comme ça. Maintenant quand tu cherches un resto, tu regardes tout le temps un truc.
HENRY – Non mais les gens ont rien demandé. Tu postes un truc…
RAPHAËL – Oui quand t’as rien demandé, ouais.
HENRY – T’es super fier, si il faut, t’as cassé la tirelire pour aller à Burgsville…
RAPHAËL – C’est con.
Henry – Et les mecs ils font « ah ah, Burgsville…! » Genre c’est la cinquantième fois qu’il y va.
RAPHAËL – Ces montagnes !
HENRY – « J’y vais plus parce que c’est un peu chiant, mais… ». Ah ouais, ouais, ouais, ouais, ouais, c’est ouf quoi ! C’est dingue. À l’inverse, ça m’énerve aussi les gens qui postent des trucs genre, c’est la deuxième fois qu’ils vont à New York, tu vois, ils vont faire « Ah ! Quel bonheur de retrouver mon New York ! Tu m’avais manqué ! » Ton New York ? Sérieusement, ton New York ?
RAPHAËL – Ouais c’est littéralement la ville du monde.
HENRY – Le maire de New York, Bill de Blasio, suite à la visite d’une Française en sandales, il y a deux ans, a décidé de lui décerner la ville de New York entièrement. Dans son entièreté. * rire * oh la la, putain. Parce qu’elle a … cette connasse…
* rires *
RAPHAËL – Ah c’est le maire.
HENRY * accent américain * – La conne en sandales qui est venue il y a 2 ans, je lui donne les clés de la ville. Elle a droit de le dire sur Instagram. Bravo.
HENRY – La police, les pompiers de New-York et tout.
HENRY *accent américain* – Désormais, c’est votre New-York.
HENRY – Les gens sont obligés sur Instagram, de dire « ah , je suis dans le New-York de Véronica du 11ème qui est allée 2 fois à New-York ».
* rires *
RAPHAËL – Ok, je vois ce que tu veux dire, je vois ce que tu veux dire…
* rires *
* interlude musical *
HENRY – Alors, quand j’ai parlé de mes problèmes sur internet, les auditeurs m’ont demandé quelle serait la suite de Florida Chill du coup à la lumière de cette panne d’Internet qui a failli me coûter ma connexion.
RAPHAËL – Ah ouais…
HENRY – Ce serait la facilité de repartir sur l’évocation d’un scénario. Tout ce que je peux dire c’est qu’il n’y a plus Chris Rock.
RAPHAËL – Ah ouais…
HENRY – Qui était l’installateur, c’était dans le 1.
RAPHAËL – Ouais, ouais.
HENRY – Le héros, c’est, c’est Shia LaBeouf
RAPHAËL – Toujours. La Béouf.
HENRY – Donc lui il est là d’une saison à l’autre mais après les autres, comme dans Fast and Furious, il n’y avait pas tout le temps Ja Rule, tu vois.
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – à tous les épisodes et puis The Rock il est arrivé plus tard tu vois.
RAPHAËL – Ouais ouais.
HENRY – Ah bah justement, je pense qu’il y aurait The Rock dans Florida Chill 2, la coupure… comment on dire en américain, the breakdown ?
RAPHAËL – Ouais, the breakdown…
HENRY – Ouais, t’es sûr ?
RAPHAËL – Ouais…
HENRY – Comment on dit quand il y a… Outage ! J’aime bien outage. Florida Chill two, the outage… Et il y a Chris Rock, ouais, non, The Rock, putain Chris Rock, The Rock. The Rock il est… C’est un marocain de la hotline du Maroc.
RAPHAËL – Oh putain, ouais…
HENRY – Qui entend en fait … il me voit galérer avec le level 1 et tout et lui c’est un level 2
RAPHAËL – On le voit physique ou on n’entend que sa voix ?
HENRY – C’est comme les films ou les deux héros ne se voient pas tout le film.
RAPHAËL – C’est Heat quoi…
HENRY – et on les voit en split screen tu vois.
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Et à la fin ils se rencontrent. Comme dans piège de Cristal quand Bruce Willis voit le flic à la fin, tu vois ?
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Et The Rock, surprend une conversation avec la hotline SFR du Maroc où ils ont des instructions venant d’en haut et en fait, c’est depuis mon anecdote sur les reptiliens dans le riviera détente 11 que les reptiliens ont décidé de me couper toute possibilité de m’exprimer sur les ondes et les podcasts.
RAPHAËL – Ah ouais !
HENRY – Donc The Rock essaie de me remettre la ligne par des, par des trucs, il m’appelle, il me dit « vas-y c’est les reptiliens et tout ».
RAPHAËL – « Vas y »…
* rires *
HENRY – Je vais où ?
* rires *
RAPHAËL – Du coup, est-ce qu’il utilise son potentiel physique pour leur casser la gueule et tout ?
HENRY – Et ben, nooooon, non, non…
RAPHAËL – Il reste assis. Au Maroc.
HENRY – C’est vrai que c’est bizarre qu’il soit dans une hotline en étant super musclé et tout mais il bosse, je sais pas, 7h par jour, il va à la salle après quoi, il sort…
RAPHAËL – Bien sûr…
HENRY – Mais là il m’appelle, il essaie d’utiliser sa technique pour que je puisse, avec les moyens du bord, je suis enfermé dans la lambda cave et avec ce qu’il y a dans le garage et tout, je dois pouvoir réparer mon modem.
RAPHAËL – Ouais, tu refais une antenne et tout.
HENRY – Voilà, je refais une antenne…. * rire * une antenne de modem, c’est génial. Et c’est un très très beau travail dramatique de The Rock qui prend l’accent marocain tout au long du film.
RAPHAËL – Et encore, Oscar…
HENRY – Très très beau, un rôle à Oscar, un rôle à Oscar pour Florida Chill 2, The Outage. Donc si vous voulez faire un concours d’affiche là-dessus. Et ouais, moi, par Shia LaBeouf, comment il s’appelle, j’avais trouvé mieux, le mec qui fait Negan dans….
RAPHAËL – Ah, the Walking Dead, ouais, j’ai vu sa photo…
HENRY – Il est génial lui putain…
RAPHAËL – Il est génial.
HENRY – Il est trop beau * rire *
RAPHAËL – Alors…
HENRY – Et toi, alors, peut-être au début de Florida Chill, on pourrait te voir toi mais quel acteur je pourrais prendre pour toi…heu…. Je sais pas trop…
RAPHAËL – Tu me fais peur…
HENRY – Heu… Je vois pas trop qui pourrait…
RAPHAËL – Tu vas dire un truc affreux, j’en suis sûr.
HENRY – Noooon, mais quand même, un peu bizarre hein…
RAPHAËL – Un peu…
HENRY – En même temps, en ce moment, t’es blond/roux en cheveux.
RAPHAËL – Tu trouves ?
HENRY – Et t’es brun en barbe.
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Déjà, on dirait, on dirait un portrait robot.
* rires *
RAPHAËL – BFM Direct. Priorité au direct.
HENRY – T’as une gueule… On dirait tu portes un postiche.
RAPHAËL – * rire * C’est le jeu qui est-ce…
HENRY – Non, mais on pourrait mettre, un petit, un petit Jude Law…
RAPHAËL – Quoi ?!
HENRY –Je peux bien te filer… Ça ne me dérange pas.
RAPHAËL – T’es généreux…
HENRY – Bah ouais, un petit Jude Law, barbu, tu vois… Ah non ! Tu sais qui je vois bien pour toi ?
RAPHAËL – Ouais…
HENRY – Jake Gyllenhaal là…
RAPHAËL – Mouais… Jake Gyllenhaal là…
* rires *
RAPHAËL – Son cousin mexicain…
HENRY – Je fais comme les créoles, je rajoute des là à tout.
HENRY * accent créole * – Jake Gyllenhaal là… Tu vas faire le neveux qui va venir faire l’émission.
HENRY – Et le outage arrive pendant qu’on est là et après tu meurs. Quelques minutes après.
RAPHAËL – Ah je meurs ?!
HENRY – * rire * Pas que tu prennes trop de place…
RAPHAËL – Et on les voit les méchants ?
HENRY – Non.
RAPHAËL – On les voit pas.
HENRY – Toujours une présence, sans mot. Des fois on voit des visions.
RAPHAËL – Des ombres …
HENRY – Des plans cam. L’extérieur de chez moi, tu penses que c’est quelqu’un qui regarde. Ca fait peur…
RAPHAËL – Ah ouais, genre une bête, genre anaconda, genre ils te regardent…
HENRY – Ouais sauf que c’est des humains. On nous regarde de l’extérieur. Et à la fin Internet revient et on gagne. Et The Rock fait un déplacement du Maroc pour qu’on se tape dans la main et tout.
RAPHAËL – Ah ouais.
HENRY – * rire * Attends, je viens et on fait la fête, et on rigole et tout. On boit des verres.
RAPHAËL – C’est reparti…
HENRY – C’est reparti pour Florida Chill Two The Outage. Et après, il y a un plan d’un building, pentagone, tu vois…
RAPHAËL – Ah c’est la suite…
HENRY – Les reptiliens qui sont réunis… Non, non c’est la fin du film. Des réuniens qui… Des reptiliens qui … Des réuniens !!! * rire * Des réuniens c’est la race des gens qui adorent les réunions.
RAPHAËL – * rire *
HENRY – « Réuniens, reuniEns, tsssss, venez, venez… » Les reptiliens qui sont en réunion et qui ont dit « hum… le plan a échoué ».
RAPHAËL – « hum… »
*rires*
HENRY – Quoi ? Attends… Ils se réunissent et font « hum… le plan a échoué… Dommage parce que c’était un très bon plan et on avait à faire à notre meilleur spécialiste pour poser cette manigance. Faisons-le rentrer. ».
RAPHAËL – oh….
HENRY – Et là la porte s’ouvre pour qu’on voit qui a manigancé tout ça depuis le début.
RAPHAËL – Arrête…
HENRY – Et c’est…. Chris Rock !
RAPHAËL – Oh putain ! * clap clap * Bravo !!
*musique*
RAPHAËL – mais j’introduis même pas ?
HENRY – Si !
RAPHAËL – Ah ! Ah tu t’appelles Jérôme, d’accord, ok. * rire * C’est avec grand plaisir qu’on accueille le tout premier réunien de l’histoire de Riviera Détente : bonjour !
HENRY – Bonjour.
RAPHAËL – Bonjour, comment vous appelez-vous ?
HENRY – Jérôme.
RAPHAËL – Je vous dis vous mais on peut se tutoyer j’imagine…
HENRY – Ben je propose une réunion pour en parler…
RAPHAËL – Ah, ça marche comme ça…
HENRY – Pour décider tout ça. Vous êtes disponible quand ?
RAPHAËL – Quelle heure il est ?
HENRY – Minuit. Il est minuit, vous êtes disponibles à minuit une ?
RAPHAËL – Oui ! Oui, je regarde…
HENRY – Très bien, alors rendez-vous à minuit une pour une réunion à minuit une.
RAPHAËL – à bientôt.
HENRY – à bientôt.
RAPHAËL – heu… là ! Bonjour !
HENRY – Bonjour !
RAPHAËL – Donc, Jérôme, est-ce que qu’on peut se tutoyer ?
HENRY – C’est l’ordre du jour de la réunion.
RAPHAËL – Oui, exactement. Voilà, donc vous êtes ok pour ça ? Enfin, tu es d’accord pour ça quoi, Jérôme…
HENRY – On n’a pas décidé ensemble. Du tutoiement, pourquoi vous dites tu d’abord ?
RAPHAËL – Mais c’était pas l’objet de la réunion là maintenant ?
HENRY – Si mais on n’a pas décidé.
RAPHAËL – Ah d’accord, il faut avancer les arguments…
HENRY – Voilà, exactement.
RAPHAËL – Moi je trouve que ça fait quand même… Si vous connaissez un peu l’émission, je ne sais pas si vous regardez…
HENRY – Oui….
RAPHAËL – C’est quand même plus dans l’état d’esprit de se tutoyer. Je trouvais que ce serait plus sympa pour l’auditeur. Est-ce que…
HENRY – Très bien. Moi je pense que le vouvoiement amène du respect entre les deux interlocuteurs surtout sur quelqu’un que vous n’avez jamais rencontré comme moi.
RAPHAËL – C’est un bon point.
HENRY – Et que la moindre des choses ce serait de me vouvoyer la première fois et si le contact passe, nous pourrons décider ensemble d’une réunion.
RAPHAËL – D’accord.
HENRY – On pourra décider de se tutoyer ou pas.
RAPHAËL – D’accord mais je vois que vous avez préparé un powerpoint pour présenter vos…
HENRY – * rire * Oui ! Slide numero 1.
RAPHAËL – Oui.
HENRY – Les vertues du vouvoiement dans la société française.
RAPHAËL – Très bien.
HENRY – Slide numéro 2, voilà pourquoi je vous invite à continuer à me vouvoyer.
RAPHAËL – Très bien. C’est un bon point de vue.
HENRY – On peut conclure la réunion ?
RAPHAËL – Écoutez, oui d’accord.
HENRY – Alors, la réponse est non, je préfère que vous me vouvoyiez.
RAPHAËL – Non mais à main lev… Quand même, à main levée, on va voir qui…
HENRY – À main levée, très bien.
RAPHAËL – Qui est pour le tutoiement ? … D’accord.
HENRY – Une voix.
RAPHAËL – Et qui est pour le vouvoiement ?
HENRY – Une voix partout.
RAPHAËL – Bon.
HENRY – Donc par défaut le vouvoiement est conservé.
RAPHAËL – D’accord, comme vous voulez. C’est vous l’invité.
HENRY – Très bien merci.
RAPHAËL – Alors en tant que …
HENRY – C’est la fin de la réunion.
RAPHAËL – C’est la fin de cette réunion, d’accord.
HENRY – Très bien.
RAPHAËL – J’aimerai bien vous poser d’autres questions.
HENRY – Oui.
RAPHAËL – Est-ce qu’on pourrait peut-être se revoir ultérieurement ?
HENRY – Ecoutez, il est minuit 3, je peux vous donner rendez-vous à minuit 4 pour une réunion.
RAPHAËL – Parfait.
HENRY – Sur quel thème ?
RAPHAËL – Alors, pour savoir comment ça se passe dans votre communauté.
HENRY – Très bien.
RAPHAËL – Un peu… je ne connais pas du tout.
HENRY – Ok. C’est une réunion d’information.
RAPHAËL – Oui.
HENRY – Très bien.
RAPHAËL – Maintenant si vous pouviez préparer un petit quelque chose…
HENRY – Je vous laisse parce que j’ai rendez-vous…
RAPHAËL – Ah oui, je ne vous dérange pas.
HENRY – À minuit 4 pour une réunion d’information…
RAPHAËL – À bientôt.
HENRY / RÉUNIEN – 5, 4, 3, 2, 1, voilà c’est le début de la réunion d’information sur les Réuniens.
RAPHAËL * essoufflé * – Excusez moi, je suis en retard * rire d’HENRY *
HENRY / RÉUNIEN – C’est la dernière fois que ça arrive.
RAPHAËL – Excusez-moi.
HENRY / RÉUNIEN – Alors nous allions commencer sans vous…
RAPHAËL – Oui !
HENRY / RÉUNIEN – J’étais tout seul.
RAPHAËL – Alors quel était le sujet déjà de cette réunion ?
HENRY / RÉUNIEN – Les Réuniens et leur * hésite * et notre raison d’être.
RAPHAËL – Oui.
HENRY / RÉUNIEN – Alors, voici un Powerpoint.
RAPHAËL – Très bien.
HENRY / RÉUNIEN – Les Réuniens, nous sommes des dérivés des Reptiliens et nous sommes en charge heu d’organiser toutes les réunions sur le fonctionnement de de de * hésite * de la domination de la Terre. C’est quelque chose qui s’organise. Vous ne pensez pas que les Reptiliens ont ça dans un coin de leur tête, qu’ils font ça spontanément. C’est beaucoup de d’organisation…
RAPHAËL – D’accord.
HENRY / RÉUNIEN – C’est beaucoup d’enveloppes en latex pour imiter la forme des humains. Il faut derrière des petites mains pour organiser tout ça. C’est ce que je vous montre dans le slide 3. À chaque Reptilien correspond un Réunien qui organise tout ça.
RAPHAËL – D’accord.
HENRY / RÉUNIEN – Voilà.
RAPHAËL – Pouvez vous revenir sur le slide précédent, j’avais une question ?
HENRY / RÉUNIEN – Oui, voilà.
RAPHAËL – En ce qui concerne… comme vous disiez, vous étiez partout sur Terre.
HENRY / RÉUNIEN – Oui.
RAPHAËL – Et donc vraiment partout, vous êtes dans * hésite * dans les institutions heu politiques, religieuses ?
HENRY / RÉUNIEN – Tout à fait. Toujours il y a pas une réunion où vous ne voyez pas un Réunien.
RAPHAËL – À quoi, vous reconnait-on ?
HENRY / RÉUNIEN – C’est nous qui organisons.
RAPHAËL – Ah ! D’accord ! C’est vous qui organisez.
HENRY / RÉUNIEN – Dès que vous avez un Rendez-vous dans votre … dans le cadre de votre travail, ou de vos loisirs, c’est un Réunien qui organise.
RAPHAËL – D’accord, et j’avais une autre question si je peux …
HENRY / RÉUNIEN – Oui !
RAPHAËL – … me permettre. Heu en fait, tout le monde dit que c’est vous vraiment, c’est vous qui avez lancé Powerpoint. Vraiment, c’est grâce à vous que tout cela est né quoi.
HENRY / RÉUNIEN – Oui. Les Powerpoint a été développé par des Réuniens.
RAPHAËL – Mais… peut être que maintenant on aurait le droit à une technologie bien meilleure.
HENRY / RÉUNIEN – La Nofion de réunion n’est pas humaine. Avant, les humains ne se réunissaient pas.
RAPHAËL – Ok, d’accord. On se parlait de loin ?
HENRY / RÉUNIEN – Non, vous ne parliez pas.
RAPHAËL – Ah on ne se parlait pas.
HENRY / RÉUNIEN – Lorsque nous avons lancé la première réunion, c’était pour la création du feu.
RAPHAËL – AH oui, oui, oui, quand même !
HENRY / RÉUNIEN – Et les humains ont inventé le feu grâce à nos réunions.
RAPHAËL – Mais… si je peux poser une autre question.
HENRY / RÉUNIEN – Oui…
RAPHAËL – Moi, ici je suis là, à gauche.
HENRY / RÉUNIEN – Oui.
RAPHAËL – Très bien. J’ai une autre question, par rapport à cela, comment * hésite * quel est votre intérêt d’être sur Terre ? Par rapport à nous ? Est-ce que c’est une relation de mutualisme, vous profitez de nous et nous vous donnons d’autres choses ? C’est gagnant-gagnant votre relation avec les humains ?
HENRY / RÉUNIEN – En fait à faque réunion que nous organisons, c’est un poste de travail que vous libérez.
RAPHAËL – D’accord.
HENRY / RÉUNIEN – Et sur lequel nous pouvons pratiquer nos… nos opérations d’observations. Heu *hésite* chaque être humain en réunion est un être humain qui libère son habitat, son écosystème.
RAPHAËL – C’est à dire que là il y a des Réuniens chez moi ?
HENRY / RÉUNIEN – Pendant ce temps, pendant que vous êtes en réunion.
RAPHAËL – Mais, que font-ils ?
HENRY / RÉUNIEN * rit * – Ils reniflent vos affaires, ils piquent des données. On prend tout ce qu’on a à faire
RAPHAËL – D’accord.
HENRY / RÉUNIEN – Ca c’est secret.
RAPHAËL – D’accord.
HENRY / RÉUNIEN – C’est notre petit secret de fabrication quoi.
RAPHAËL – D’accord, d’accord !
HENRY / RÉUNIEN – Sinon vous seriez Reptilien si vous saviez tout ce que vous aviez à savoir sur nous. Bien que vous avez des petits défauts anatomiques qui ne vous permettront jamais d’avoir notre intelligence, mais heu…
RAPHAËL – C’est-à-dire vous pourriez développer là-dessus ?
HENRY / RÉUNIEN – Ben vous êtes constitués de manière un peu plus basique, c’est comme si un ouistiti voulait imiter un être humain.
RAPHAËL * rit * – D’accord. C’est un peu condescendant quand même. * rire * Partageons…
HENRY / RÉUNIEN – Ben nous dominons le Monde ! Nous dominons le Monde hein ! Vous n’y pouvez pas grand-chose.
RAPHAËL – Oui mais dans l’ombre.
HENRY / RÉUNIEN – À part des réunions.
RAPHAËL – Oui, d’accord. C’est-à-dire, il n’y a aucune réunion dans le monde entier…
HENRY / RÉUNIEN – Aucune ! La réunion c’est Reptilien. Donc vous avez une réunion, il y a forcément un Réunien qui organise ça.
RAPHAËL – Et alors, justement, nous ça nous concerne nous, français, mais que pensez vous… l’Île de la Réunion ? * fou rire * Par rapport à cela que se passe-t-il ?
HENRY / RÉUNIEN – C’est une première tentative où vous avez… * hésite * heu au lieu de faire des réunions dans les différents bâtiments administratifs…
RAPHAËL – Ouais.
HENRY / RÉUNIEN – Nous avions décidé que toutes les réunions se passaient uniquement sur ces territoires.
RAPHAËL – D’accord.
HENRY / RÉUNIEN – Mais ça demandait trop de logistique, pour les avions…
RAPHAËL – Ca vous a échappé.
HENRY / RÉUNIEN – Ben vous n’avez pas encore de * hésite *, vous n’avez pas encore de… comment vous appelez ça de *hésite* Vaporetto pour voler dans le ciel.
RAPHAËL – Ah oui, d’accord, c’est un peu isolé.
HENRY / RÉUNIEN – C’est très compliqué pour vous de vous de vous déplacer.
RAPHAËL – D’accord.
HENRY / RÉUNIEN – Nous on se téléporte donc c’est forcément plus pratique. Donc dès qu’il y avait une réunion, tout le monde allait sur l’Île de la Réunion.
RAPHAËL – D’accord.
HENRY / RÉUNIEN – Pour faire des réunions.
RAPHAËL – Ah d’accord. Mais le nom est resté ?
HENRY / RÉUNIEN – Ho oui parce que vous êtes tellement bêtes.
RAPHAËL – Mais ça ne vous dérange pas au niveau des brevets, le nom … de le garder ?
HENRY / RÉUNIEN – Non, non, non pas du tout. C’est pas sur ça qu’on gagne notre argent, croyez moi.
RAPHAËL – D’accord. Ah votre * hésite * votre… vous êtes motivés par l’argent quand même, l’argent humain ?
HENRY / RÉUNIEN – Ben oui il faut vivre.
RAPHAËL – D’accord.
HENRY / RÉUNIEN – Toute…toute monnaie se change hein au niveau intergalactique, il n’y a aucun souci.
RAPHAËL – il n’y a aucun souci.
HENRY / RÉUNIEN – L’Euro, il y a une cotation. Il n’y a aucun souci avec ça.
RAPHAËL – Ben écoutez, c’est très intéressant. J’aimerais bien prendre d’autres rendez-vous avec vous, d’autres réunions.
HENRY / RÉUNIEN – Oui ben on peut se donner rendez-vous pour une autre réunion.
RAPHAËL – Justement, quelle est la différence entre rendez-vous et réunion pour vous ? Et ce que dans les rendez-vous amoureux aussi vous…
HENRY / RÉUNIEN – Ah les Rendez-vous c’est pas nous.
RAPHAËL – C’est pas vous ?
HENRY / RÉUNIEN – C’est les Petits Gris, c’est une autre race d’extraterrestres.
RAPHAËL – Ha je connais mieux ça.
HENRY / RÉUNIEN – C’est comme une réunion, mais c’est organisé par une autre… c’est des concurrents que nous respectons.
RAPHAËL – D’accord, il n’y a pas d’animosité entre vous.
HENRY / RÉUNIEN – Mais vous remarquerez que si vous rencontrez un Réunien déguisé en humain …
RAPHAËL – Ouais.
HENRY / RÉUNIEN – Il vous proposera une réunion. Si c’est un Petit Gris…
RAPHAËL – Oui.
HENRY / RÉUNIEN – Il vous proposera un Rendez-vous.
RAPHAËL – D’accord.
HENRY / RÉUNIEN – Comme ça, c’est une manière très pratique pour distinguer pour qui vous roulez.
RAPHAËL – Mais donc, vous voulez dire que toutes les relations amoureuses qui se passent heu…
HENRY / RÉUNIEN – C’est que avec des Petits Gris. Jamais on dit à une fille ça te dirait qu’on organise une réunion.
RAPHAËL – Donc ils ont créé l’amour.
HENRY / RÉUNIEN – Ils ont… oui les Petits Gris ont créé l’amour. C’est pas pour rien qu’ils vous kidnappent régulièrement pour vous mettre des choses dans * hésite * dans le troufignon hein.
RAPHAËL – Ha ! Ca, ça n’a pas été exposé au grand public heu… vous nous apprenez quelque chose là.
HENRY / RÉUNIEN – C’est une manière affectueuse de * hésite * de… de vous saluer. De vous rappelez à votre… Voilà ! Mais j’aime pas trop parler de la concurrence.
RAPHAËL – D’accord.
HENRY / RÉUNIEN – Je reste … je reste très attaché à la réunion, c’est sûr.
RAPHAËL – Ben écoutez, merci beaucoup.
HENRY / RÉUNIEN – De rien. O peut se donner rendez-vous pour une prochaine réunion.
RAPHAËL – Avec plaisir, vous communiquez par mail ?
HENRY / RÉUNIEN – Pardon ?
RAPHAËL – Vous communiquez par mail pour donner des rendez-vous ?
HENRY / RÉUNIEN – Non, non, non ! Télépathiquement.
RAPHAËL – Ah d’accord !
HENRY / RÉUNIEN – Voilà. Vous savez le soir, quand vous avez des pensées un petit peu…
RAPHAËL – Oui.
HENRY / RÉUNIEN – …confuses etc. Ben voilà…
RAPHAËL – C’est vous.
HENRY / RÉUNIEN – Vous pensez à nous et on arrive… ne vous inquiétez pas, si vous êtes dans le cadre professionnel ou ailleurs, il y a toujours quelqu’un pour vous proposer une réunion sans que vous le demandiez.
RAPHAËL – D’accord.
HENRY / RÉUNIEN – C’est notre vie.

* interlude musical *

RAPHAËL – Bon, tu vois ça va mieux quand même.
HENRY – Oui, oui, oui, ça va mieux. Ca m’a fait du bien… ça m’a fait du bien, c’était un mood diffèrent.
RAPHAËL – Ouais, ouais.
HENRY – On a parlé, j’ai évacué tu vois.
RAPHAËL – Le dialogue avant tout.
HENRY – Là je suis reparti pour quatre cinq ans !
RAPHAËL – Bravo, c’est bien.
HENRY – Vraiment t’as été un super compagnon de …tu vois de purge ! J’ai tout vidangé.
RAPHAËL – Ben moi je suis pas terrible maintenant par contre.
HENRY – Au sens propre comme au sens figuré.
RAPHAËL – Ouais j’ai vu.
* rires *
HENRY – Ah oui toi du coup ça t’a rétracté la membrane ?
RAPHAËL – Tu sais c’est communicatif …dans le Monde on peut pas être tous bien, il y a des transferts de rigidité des membranes.
HENRY – Moi mon rôle, le rôle de Riviera Détente c’est de faire justement en sorte que …que je propage * hésite * heu ma bonne humeur. Fais voir ta…
RAPHAËL – Oui, mais en contrepartie chez les Rivieros, dans leurs entourages, les gens vont être plus crispés. * rire d’HENRY * Tu peux pas, il y a…
HENRY – Nooon !
RAPHAËL – Mais bien sûr !
HENRY – Je ne crois pas en cette théorie.
RAPHAËL – Il n’y a pas de création de matière.
HENRY – Je crois en un Monde où on rigole tous, on rigole tous et on décide d’être tous de bonne humeur et de se changer les idées. Voilà !
RAPHAËL – Ah c’est bien beau que tu penses à ça.
HENRY – Enfin moi je suis reparti sur quatre-cinq ans, merci c’est bien. Tout les quatorze épisodes je serai down tu vois.
RAPHAËL – D’accord.
HENRY – Ca m’a fait du bien, c’était super. Ben merci Raphaël, tu vas remonter dans …* hésite * dans, dans ton Paris natal.
RAPHAËL – Heu ouais.
* rire *
HENRY – Non c’est pas natal, c’est pas vrai, t’es un fils de la Riviera. Hé ben on se retrouvera la prochaine fois. Je t’envois un micro à Paris pour qu’on puisse faire des trucs comme ça.
RAPHAËL – D’accord.
HENRY – T’as un message pour les Rivieros ?
RAPHAËL – Ho ben non, qu’ils continuent d’être fidèles à l’émission.
HENRY – Ho tu sais il y a le father épisode là qui va sortir.
RAPHAËL – Ouiii ! Ben ouais !
HENRY – Je vais le sortir là quelques jours après l’épisode là.
RAPHAËL – Ouais.
HENRY – Bon, c’était le voyage qui était beau…
RAPHAËL – C’est le geste.
HENRY – Pas forcément la destination. Le truc est mignon mais… faut vraiment que vous soyez bien gentils avec les parents qui ont accepté de faire ça. C’est très mignon voilà.
RAPHAËL – C’est pour la beauté du geste.
HENRY – C’est pas un épisode. Si on était sur patreon je le facturerais pas celui là ! * rire * * chuchote * Mais je ne suis pas sur patreon. Voilà un gros bisou à tous. On se retrouve sur la page Facebook, si vous écoutez Riviera Détente pour la première fois ou pour la deuxième fois, vous êtes peut être pas au courant qu’il y a une page Facebook. On est très actif, il y a du fan-art, il y a les Rivieros qui parlent entre eux. * d’un ton feutré * Il y a des rencontres tu sais… j’ai entendu des…
RAPHAËL * surpris *– C’est vrai ?
HENRY – Holala lala !!!
RAPHAËL – Hééééé mhmmmmmm…
HENRY – Bon on vous fait des gros bisous à la prochaine les Rivieros !
RAPHAËL – Gros bisous !
HENRY – Salut Raphaël.
RAPHAËL – Ciao !
* Générique de fin – C’est en Septembre de Gilbert Bécaud *